Durant la Seconde Guerre mondiale, la Navy utilisa deux portes-avions ne voguant que sur des lacs, sans armement et incapables de stocker des avions. En effet, 2 navires à vapeur furent transformés et basés sur le lac Michigan pour permettre aux pilotes de s’entraîner à apponter et décoller sans mobiliser un porte-avion opérationnel.
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Je pense plus que cela servait, outre l'apprentissage de la technique d'appontage et de décollage, à les conditionner psychologiquement.
Le problème d'un appontage, c'est justement la houle. Le tangage qui fait monter et descendre les extrémités du pont et le roulis qui le fait osciller de dr... pardon, de bâbord a tribord. Il faut synchroniser au micropoil l'arrivée de l'avion avec la hauteur du pont ainsi que son horizon en temps réel, sinon soit l'avion se mange le bord de la piste (ça arrive rarement de nos jours mais ça arrive), soit il arrive trop haut et doit remettre les gaz et retenter un appontage. Il se peut aussi qu'un roulis trop important et bien plus imprévisible que le tangage fasse que l'appareil touche le pont d'une aile (rarissime avec les avions actuels) où touche le pont d'un seul train et parte en vrille (ca arrive plus souvent) et s'encastre dans le château, d'autres appareils où passe par dessus bord (c'est pour cela que les ponts atterrissages ne sont pas alignés sur la forme de la coque mais orientés vers un bord, ça fait moins mal de passer à la flotte^^).
Il faut aussi savoir qu'un porte-avion se met face au vent pour le décollage et dos au vent pour l'appontage afin d'optimiser la longueur de la piste en se servant de la vitesse du navire ajoutée où soustraite à celle du vent, pour dire que c'est vraiment pas évident.
Cela reste une manœuvre très dangereuse de nos jours et seul(e)s les meilleurs des meilleurs peuvent prétendre pouvoir la faire.
Voila, désolé pour le pavé, j'ai fini ;)
Effectivement ce qui compte pour un avion c'est la vitesse du vent relatif par rapport à l'aile pour la portance.
De ce fait que ce soit pour l'atterrissage ou le décollage il est plus intéressant d’être face au vent pour maximiser ce vent relatif et donc la portance et réduire les distances de décollage/atterrissage.
Si on se met dos au vent pour l'appontage, cela veut dire que l'avion aura sa vitesse minimale d'approche dans l'air + celle du vent de dos, ce qui augmente donc ça vitesse par rapport au sol (ou porte avion), et donc de facto sa distance nécessaire pour l'atterrissage.
Mais rien dedans ne vient contredire ce que je dis depuis le début : les S/VTOL ne sont pas "la solution" comme tu l'annoncais... Evidemment les Harrier étaient supérieurs aux Mirage III argentins, 10 ans les séparent. Mais ca ne change rien au fait qu'un avion S/VTOL est grandement handicapé par sa conception, et donc moins efficace qu'un avion conventionnel à génération/performances équivalents.
De l'aveu d'un pilote d'essai britannique, le rafale, en terme de qualité de vol, est de loin le meilleur, devant le F-22.
Pour pouvoir décoller verticalement ou "court" (Short dans STOL), on est obligé de limiter l'emport de l'avion. Rien à voir avec les qualités de vol ou quoi que ce soit, c'est de la simple physique... Faire décoller verticalement un avion exige d'avoir une poussée supérieure à son poids, alors que le faire décoller "classiquement" ou sur porte-avion CATOBAR ne demande respectivement qu'une longue piste ou une catapulte. Le Rafale pèse 10t à vide, et peut embarquer jusqu'à 15t d'emport (donc 25t au total). En l'imaginant en VTOL, avec ses deux réacteurs de 7,5t de poussée en PC/PC, il ne pourrait embarquer que 5t d'emport pour respecter l'impératif poussée>poids (15t). Vous voyez le problème ? C'est la même chose pour le Harrier ou n'importe quel avion VTOL. A performances équivalentes, ceux-ci seront toujours plus contraignants qu'un avion conventionnel car limités dans leur charge utile. Donc non, pour la dernière fois, les avions VTOL style Harrier ne sont pas "LA solution" aux avions embarqués, ce sont juste des pis-aller quand on n'a pas les moyens d'avoir de porte-avions CATOBAR avec des avions conventionnels dessus.
Quant à ta deuxième phrase, je ne la comprends pas. "Qualité de vol" ne veut rien dire.
Il s'agit bien sûr de l'US Navy, et non de la Royal Navy.
Quant à ce que j'appelle "qualité de vol", c'est par exemple la maniabilité ou tout autre caractéristique qui sera prise en compte lors du vol de l'appareil. D'après ce pilote d'essai qui teste tous les avions pour son pays, le rafale est le plus agréable à piloter, même si son avionique n'est pas la plus perfectionnée.
Mais il y a dû aussi avoir de la ruse. Déjà, les soldats à l'ouest de Stanley ont cru, par un coup de bluff, que les Britanniques étaient en nombre bien supérieur à la réalité. Quant à la falaise à l'est, trouée d'alvéoles qui en faisaient un bunker naturel, je ne comprends pas comment elle a pu être escaladée par un régiment écossais, forcément à découvert, quelque brave qu'il fût, sans une ruse (ou une trahison?) qui bien sûr n'a jamais été révélée.