En Inde, la loi interdit aux médecins de révéler aux futurs parents s'ils attendent un garçon ou une fille. L'objectif est d'éviter des avortements en raison du sexe de l'enfant, dans un pays où les hommes ont une place prépondérante par rapport aux femmes et où les familles des femmes qui se marient doivent verser une dot.
Tous les commentaires (80)
Beaucoup de réactions sur ce type d'anecdote, et c'est bien normal... Droit des femmes, etc...
Mais c'est un problème récurrent qu'il est bien difficile de résoudre. C'est un rapport entre le "colonialisme" (on inculque et on impose Notre façon, religieuse et sociétale, de voir les choses), et qui a été à juste titre à mon sens décrié et combattu... Ou bien on laisse les religions, les peuplades, les peuples, vivre leurs vies et leurs traditions ! Mais du coup, on est heurtés par des choses qu'ils pratiquent ancestralement et qui nous choquent.
Et ce qui est "drôle", c'est que bien souvent ce sont les mêmes qui critiquent en même temps "l'ingérence", et les situations choquante pour nous... À un moment, il faut savoir ce que l'on attend vraiment de "l'humanité"...
Ce que tu dis marcherait si c'était autorisé par le droit indien.
Pour terminer vous n'avez peut-être pas tord dans vos propos,mais votre message est assez étrange,si certain hindous sont ignoble cela pardonne certain musulman de l'être?en Arabie saoudite ce n'est pas grave cars en Inde c'est pire?...drôle de façon de voir les chose. Je m'arrête là,vous avez sans doute raison... Bien à vous
Avant tout, je n'aime pas les polémiques donc Ni voyez pas de prosélytisme et ne criez pas " C'est un scandale cette appli est une appli laïque! ", Ça n'a rien à voir c'est un supplément d'information sur une religion qui concernent tout de même plus d'un humain sur 6 (dont moi):
- Concernant la dot (car l'intervention est tout de même liée à l'anecdote), En Islam c'est à l'homme de donner une dot à la femme. C'est à la femme de déterminer ce qu'elle souhaite et elle est seule à décider ce qu'elle en fera.
La dot figure même dans les obligations du mariage et elle ne peux être nulle, cependant la meilleure dot est la plus basse et elle peut même être immatérielle (Par exemple demander à ce que l'homme s'engage à lui apprendre telle ou telle chose).
Il est permis de décaler son paiement bien que ce ne soit pas préférable, et même de changer sa nature si les époux sont tout deux d'accords.
- Concernant la naissance de filles, Dans la péninsule arabique en période pré-islamique certains détestaient tant la naissance d'une fille qu'ils les enterraient à la naissance. Cette pratique y fut condamné spécifiquement et combattu par l'avènement de l'islam et la naissance de filles fut annoncée spécifié au contraire comme une bénédiction particulière pour les parents.
Je précise "En Islam" car des musulmans outrepassent complètement les limites dans ces sujets, il n'est donc pas étonnant que quelqu'un se dise "Ce n'est pas ce que j'ai vu ou lu ou vécu...." Ou "Il y a des Musulmans en Inde aussi et ils font pas ça ! "
Étayer cela par les preuves textuelles aurait été plus long et technique ce n'est pas ce que je visais ici, voilà voilà bonne journée.
Il y a du vrai, mais il aurait fallu citer la source, tellement c’est peu crédible pour un Occidental qui n’a jamais lu le Coran et ne voit que les évidences actuelles, pratiques, réelles, de ceux qui s'en réclament. Effectivement, l’avènement de l’Islam a entraîné une certaine amélioration du sort de la femme, mais depuis les progrès ne sont pas évidents pour tous ni toutes.
Voici donc la source : Sourate An-Nahl (l’abeille) 16.58 et 59, que je me permets de paraphraser un peu.
« Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux [les non-croyants] la naissance d’une fille, leurs visages s’assombrissent et une rage profonde les envahit. », critique évidente dans le contexte.
Mais c'est quelque peu ponctuel, je n’irais quand même pas jusqu’à soutenir que le texte dise que c’est une bénédiction particulière, mais simplement, pas un malheur.
Qu’il n’y ait aucune méprise, je ne suis pas musulman et reproche bien des choses à d’autres passages du Coran.
Si j'avais un quelconque talent littéraire, de l'imagination, et du temps, j'écrirais deux livres de SF.
1- Une société où il y aurait très peu de mâles et beaucoup de femelles. Les premiers peuvent avoir un millier de descendants, seraient donc en nombre suffisant, tandis que les secondes guère plus que deux douzaines.
2- Une autre où il n'y aurait plus que des femelles, et où tous les mâles auraient été exterminés. Après tout un ovule peut être fécondé sans intervention extérieure, les exemples dans la nature abondent (parthénogénèse).
fr.wikipedia.org/wiki/Parth%C3%A9nogen%C3%A8se
Les deux types de sociétés seraient parfaitement viables.
À noter que la dot est une tradition qui perdure bien que interdit par la loi
Si je peux me permettre une critique, c'est que je trouve que l'on affirme ici beaucoup plus trop que l'on ne prouve.
Il n'y a pas qu'en Inde! La communauté indienne étant très importante en Angleterre, ils appliquent donc la même règle... Et ne divulguent pas le sexe du futur enfant si ils pensent qu'il y a un risque pour le bébé.
On verse une dot comme on verserai de l'argent pour acheter une vache. Tres moyen age a mon gout
Ensuite tu parles des "droits de l'homme", de "libertés qui s'arrêtent là où commencent celles des autres"... ces valeurs humaines et sociétales que tu cites sont les nôtres ; et tu aimerais, comme moi, qu'elles s'appliquent partout ; mais là, on entre de plein pieds dans "l'ingérence" dont je parlais. Tu lèves des lièvres, exacts, mais tu ne réponds pas à aux interrogations que je posais.
Elle aurait été éditée hier et j aurais pu la mettre dans mon commentaire épistémologique dont cela a été le thème!
Cette loi dissuade et les plus riches ne sont pas plus avantages par rapport a cette loi