La découverte d'anciens sites méso-americains tels que Caracol et Chichén Itzá a conduit les archéologues à mettre au jour un sport ancien pratiqué par les populations indigènes, aujourd'hui appelé pok'ol pok. À ce jour, au moins 1 300 terrains ont été trouvés.
Le sport servait un but rituel et politique dans la région, et traversait de nombreux empires. Le capitaine de l'équipe vraisemblablement perdante, ou parfois des membres de l'équipe étaient sacrifiés après le match.
L'art maya dépeint souvent des prisonniers sacrifiés après avoir perdu un match de jeu de balles.
Certains supposent également que les têtes décapitées étaient alors utilisées comme balle, pour une dernière partie en quelque sorte.
Commentaires préférés (3)
Heureusement qu'on ne fait pas ça pour le tennis, car il n'y aurait plus beaucoup de joueurs français....:-)
En effet, il est impossible dans de nombreux pays de choisir de mourir dans la dignité et le respect (et le respect de notre famille).
Non il faut continuer à vivre coûte que coûte même dans un état lamentable, au détriment même de notre propre volonté.
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À l'époque on pratiquait toutes sortes de sacrifices et tout le monde trouvait ça très bien, même ceux qui étaient sacrifiés étaient contents de leur sort car c'était un honneur. Maintenant on cherche à prolonger la vie coûte que coûte. Résultat : le monde est surpeuplé et la terre ne suffit plus à fourni des ressources et absorber les déchets.
C'est ça l'football !!!!!
Heureusement qu'on ne fait pas ça pour le tennis, car il n'y aurait plus beaucoup de joueurs français....:-)
En effet, il est impossible dans de nombreux pays de choisir de mourir dans la dignité et le respect (et le respect de notre famille).
Non il faut continuer à vivre coûte que coûte même dans un état lamentable, au détriment même de notre propre volonté.
J'ai vraiment du mal a croire ce genre d'anecdotes, ils tenaient vraiment pas à la vie ? Aucun instinct de préservation ? Et après ils jouent avec la tête du défunt tranquillou alors que c'était peut-être un pote ? Ça me paraît sidérant
Puisqu'on y est : Les chiffres électoraux du Front National étaient d'autant plus hauts que les régions avaient été irradiées par le nuage de Tchernobyl. Donc aujourd'hui il vaudrait mieux fermer les centrales nucléaires pour arrêter la montée de l'extrême droite ? Non ? Mon raisonnement est con ?
J'ai un peu de peine avec l'explication sensationnaliste sur le sacrifice des perdants. Alors je suis allé lire la source Wiki et déjà là j'ai trouvé ce texte:
"Ce n’est pas un hasard si les râteliers de crânes, les tzompantli, se trouvent sur plusieurs sites à proximité du terrain, à Tenochtitlan en particulier (Carreón Blaine 2013, Mendoza 2008). Cette association spatiale et les nombreuses scènes de décapitation ont donné naissance, sans la moindre preuve, à la légende selon laquelle le gagnant (ou le perdant) serait sacrifié à l’issue du jeu. Une affirmation gratuite que viennent contredire de nombreux récits comme celui de la partie qui voit s’affronter Nezahualpilli, Roi de Texcoco, et Motecuzoma II, l’Empereur aztèque, en 1519. Le match se termine par la victoire sans conteste du roi de Texcoco, sans sacrifice, évidemment (Graulich 1994)."
Je peux comprendre qu'il y ait eu des sacrifices dans le cadre de ces rites liés à la fertilité, mais pour ce que j'avais lu c'étaient généralement des prisonniers (désolé, pas de sources) et pas des "citoyens" normaux.
Si le jeu est ancien - il aurait été inventé ou popularisé par les Olmèques. " Olmèques" veut dire " les gens du caoutchouc" en Nahuatl, et la balle de jeu est composée, en partie, du latex issu de l' arbre " Castilla elástica"- ce n'est qu' à la Période Postclassique Maya ( du 8eme - 10eme siècle après JC, jusqu'à l'arrivée des Espagnols au 16eme ) , qu' apparaît le sacrifice humain, en parallèle de certaines parties.
Incontestablement, ce sport est rempli de symbologie relié à la astronomie, mais pas uniquement. Il se réfère aussi à l' Agriculture et la Fertilité de la terre, au travers du mythe Maya des jumeaux de Popol vuh, ( je recommande vivement d' aller le lire sur le Net ! ) où la relation entre la tête des sacrifiés et la courge ( un des aliments de base de la société Maya, conjointement au maïs, les piments et les haricots) est assez claire. Dans ce rituel de décapitation, se symbolisait la naissance de la première graine de courge, issue ou "irriguée" à partir du sang dégoulinant d' une tête décapitée accrochée à la branche d'un arbre. De fait, peut-être aviez vous noté la présence de cultures de ce végétal, dans plusieurs scènes du film "Apocalito". Ce n'était pas du tout un hasard.
La société Maya postclassique était régie par un Pouvoir Théocratique militaire, où la guerre avait une place prépondérante, tant pour obtenir des tributs des vaincus, comme pour faire des prisonniers destinés aux sacrifices représentant le mythe de Popol vuh.
Ce sport était également destiné, dans les Cultures Méso-Americaines, à régler des conflits - guerriers ou autres - Sans faire usage d'armes. Certaines chroniques espagnoles en font reference. La démonstration provient des emplacements des quelque 1300 sites actuellement connus, principalement situés aux abords des limites territoriales des différents Peuples de l' Amérique Centrale Précolombienne.
Ce sport n' a jamais complètement disparu, mais est resté "local" sous le nom de "ulama" jusqu'à nos jours. Il est encore aujourd'hui relationne à la guerre, comme l' attestent plusieurs règles existantes. Il connaît actuellement un récent renouveau... Mais sans sacrifices humains, bien sûr !
Pour ceux qui s' Insurgent des sacrifices humains pratiqués par les Mayas...
Sachez que l' anthropophagie était socialement acceptée. Les populations ennemies pouvaient faire l'objet de razzias, et les prisonniers répartis entre les localités, afin de servir ultérieurement de source de protéines carnées. Ils ne connaissaient pas la domestication animale, exceptée le chien et la chasse d'animaux sauvajes, pour un apport de viande à leur alimentation.