Tester les katanas était un art

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Le tameshigiri est l’art qui permet de tester l'efficacité d'un katana. À l’époque Edo, ces tests étaient effectués sur des criminels ou des condamnés à mort. Il était alors fréquent que les katanas tranchent plus de deux corps superposés ! Les forgerons étaient présents lors de ces tests et ils portaient le kimono cérémonial blanc pour se faire seppuku en cas d’echec. Aujourd’hui, ces tests sont effectués sur des bottes de paille de riz.


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Les sources précisent que les condamnés ou ciminels avaient déjà eu la tête de coupée dans la plupart des cas. Tous les schémas d'époque présentent d'ailleurs les corps à découper avec la tête en moins.
Il pratiquait aussi le " Tsugi Giri", c'est à dire tuer le pemier passant qu'on voit, qui était plus rare et heureusement.

Les tests se faisaient aussi sur d'autres supports tels que des barres de fer, des casques de combat, des armures...

Ce qui me fascinera toujours, c'est le degré de perfection atteint par les artisans traditionnels Japonais, dans la fabrication de bien manufacturés.
Le Ministère de l'Education Japonais donne annuellement des subventions à des dizaines d'artisans possédant le statut de " trésor national vivant", afin de faire perpétuer un savoir-faire pluricentenaire dans les domaines les plus divers: fabrication de papiers, de poteries, de tissus, d'instruments de musique, de poupées, etc... où encore d'interprétation théâtrale.
Si le travail de métallurgie destiné à la fabrication des katanas est déjà tout un éventail de perfection, celui du bois (destiné à l'élaboration de charpentes et de meubles) n' a rien à lui envier. Les poutres ou les meubles sont assemblés sans faire usage d'un seul clou !!!
Pour les curieux, je leur recommande toute une série de vidéos sur YouTube, recherchant avec le mot-clef : Tewaza.

Beaucoup de gens à l'époque moderne considèrent le katana comme une arme suprême, d'une qualité et d'un tranchant mille fois supérieurs à toutes les épées jamais fabriquées en Europe par exemple. Ce qui est loin d'être le cas.

Et bien que les katanas soient effectivement assez efficaces dans le rôle pour lequel ils sont conçus, il ne sont pas toujours exempts de défauts : évidemment, il existait des katanas pourris tout comme il existait des katanas de qualité supérieure, et la différence peut être assez flagrante. Il y a aussi un mythe qui voudrait que l'acier des sabres japonais soit extrêmement bon, voire le meilleur possible, et que les pliages successifs que le forgeron lui applique le rend encore meilleur et digne des dieux... ce qui, une nouvelle fois est faux. Le tamahagane n'est objectivement pas un très très bon acier car issu d'un fourneau primitif, et sa teneur en carbone est souvent trop élevée pour faire un sabre efficace. Le fait de plier l'acier en fusion plusieurs fois sur lui même permet de réduire ce taux de carbone à un niveau plus raisonnable (et c'est tout).

Quant au tranchant du sabre, il dépendait évidemment de la qualité du sabre mais aussi de son affûtage. Il est un peu difficile de comparer le tranchant d'un katana avec celui d'épées européennes, car le katana était une arme principalement destinée à la coupe, là où beaucoup d'épées étaient faites pour porter des coups avec la pointe et pour s'enfoncer dans le corps de l'adversaire. Néanmoins, il existe des épées européennes médiévales qui n'ont rien à envier au tranchant des meilleurs katanas, et ce principalement grâce aux techniques de métallurgie qui existaient en Europe au moyen âge et qui permettaient de produire de très bons aciers. Enfin, la courbure d'un katana ne renforce pas son aspect tranchant comme beaucoup de gens le pensent, elle permet simplement d'orienter le tranchant de la lame plus ou moins "automatiquement" lorsqu'on porte un coup avec.

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Les sources précisent que les condamnés ou ciminels avaient déjà eu la tête de coupée dans la plupart des cas. Tous les schémas d'époque présentent d'ailleurs les corps à découper avec la tête en moins.
Il pratiquait aussi le " Tsugi Giri", c'est à dire tuer le pemier passant qu'on voit, qui était plus rare et heureusement.

Les tests se faisaient aussi sur d'autres supports tels que des barres de fer, des casques de combat, des armures...

On apprendra en lisant les sources que, contrairement à ce que l'anecdote laisse entendre, les personnes sur lesquelles étaient testés les sables étaient souvent déjà mortes, et ce n'était pas un problème si c'était, par exemple, un condamné à mort déjà décapité car on testait le sabre principalement sur le torse. Mais il arrivait occasionnellement qu'on teste le sabre sur un condamné encore vivant ou même sur le premier passant venu, surpris au coin de la rue !

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C'était cool l'ambiance au Japon ! À chaque coin de rue tu peux servir à tester un sabre

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Ce qui me fascinera toujours, c'est le degré de perfection atteint par les artisans traditionnels Japonais, dans la fabrication de bien manufacturés.
Le Ministère de l'Education Japonais donne annuellement des subventions à des dizaines d'artisans possédant le statut de " trésor national vivant", afin de faire perpétuer un savoir-faire pluricentenaire dans les domaines les plus divers: fabrication de papiers, de poteries, de tissus, d'instruments de musique, de poupées, etc... où encore d'interprétation théâtrale.
Si le travail de métallurgie destiné à la fabrication des katanas est déjà tout un éventail de perfection, celui du bois (destiné à l'élaboration de charpentes et de meubles) n' a rien à lui envier. Les poutres ou les meubles sont assemblés sans faire usage d'un seul clou !!!
Pour les curieux, je leur recommande toute une série de vidéos sur YouTube, recherchant avec le mot-clef : Tewaza.

Beaucoup de gens à l'époque moderne considèrent le katana comme une arme suprême, d'une qualité et d'un tranchant mille fois supérieurs à toutes les épées jamais fabriquées en Europe par exemple. Ce qui est loin d'être le cas.

Et bien que les katanas soient effectivement assez efficaces dans le rôle pour lequel ils sont conçus, il ne sont pas toujours exempts de défauts : évidemment, il existait des katanas pourris tout comme il existait des katanas de qualité supérieure, et la différence peut être assez flagrante. Il y a aussi un mythe qui voudrait que l'acier des sabres japonais soit extrêmement bon, voire le meilleur possible, et que les pliages successifs que le forgeron lui applique le rend encore meilleur et digne des dieux... ce qui, une nouvelle fois est faux. Le tamahagane n'est objectivement pas un très très bon acier car issu d'un fourneau primitif, et sa teneur en carbone est souvent trop élevée pour faire un sabre efficace. Le fait de plier l'acier en fusion plusieurs fois sur lui même permet de réduire ce taux de carbone à un niveau plus raisonnable (et c'est tout).

Quant au tranchant du sabre, il dépendait évidemment de la qualité du sabre mais aussi de son affûtage. Il est un peu difficile de comparer le tranchant d'un katana avec celui d'épées européennes, car le katana était une arme principalement destinée à la coupe, là où beaucoup d'épées étaient faites pour porter des coups avec la pointe et pour s'enfoncer dans le corps de l'adversaire. Néanmoins, il existe des épées européennes médiévales qui n'ont rien à envier au tranchant des meilleurs katanas, et ce principalement grâce aux techniques de métallurgie qui existaient en Europe au moyen âge et qui permettaient de produire de très bons aciers. Enfin, la courbure d'un katana ne renforce pas son aspect tranchant comme beaucoup de gens le pensent, elle permet simplement d'orienter le tranchant de la lame plus ou moins "automatiquement" lorsqu'on porte un coup avec.

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a écrit : Ce qui me fascinera toujours, c'est le degré de perfection atteint par les artisans traditionnels Japonais, dans la fabrication de bien manufacturés.
Le Ministère de l'Education Japonais donne annuellement des subventions à des dizaines d'artisans possédant le statut de " trésor national vi
vant", afin de faire perpétuer un savoir-faire pluricentenaire dans les domaines les plus divers: fabrication de papiers, de poteries, de tissus, d'instruments de musique, de poupées, etc... où encore d'interprétation théâtrale.
Si le travail de métallurgie destiné à la fabrication des katanas est déjà tout un éventail de perfection, celui du bois (destiné à l'élaboration de charpentes et de meubles) n' a rien à lui envier. Les poutres ou les meubles sont assemblés sans faire usage d'un seul clou !!!
Pour les curieux, je leur recommande toute une série de vidéos sur YouTube, recherchant avec le mot-clef : Tewaza.
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Magnifiques vidéos sur YouTube.

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Pour ceux qui comme moi ne savait pas ce qu’est le seppuku, c’est une forme rituel de suicide par éventration. On l’appel aussi hara-kiri.

a écrit : Beaucoup de gens à l'époque moderne considèrent le katana comme une arme suprême, d'une qualité et d'un tranchant mille fois supérieurs à toutes les épées jamais fabriquées en Europe par exemple. Ce qui est loin d'être le cas.

Et bien que les katanas soient effectivement assez efficaces
dans le rôle pour lequel ils sont conçus, il ne sont pas toujours exempts de défauts : évidemment, il existait des katanas pourris tout comme il existait des katanas de qualité supérieure, et la différence peut être assez flagrante. Il y a aussi un mythe qui voudrait que l'acier des sabres japonais soit extrêmement bon, voire le meilleur possible, et que les pliages successifs que le forgeron lui applique le rend encore meilleur et digne des dieux... ce qui, une nouvelle fois est faux. Le tamahagane n'est objectivement pas un très très bon acier car issu d'un fourneau primitif, et sa teneur en carbone est souvent trop élevée pour faire un sabre efficace. Le fait de plier l'acier en fusion plusieurs fois sur lui même permet de réduire ce taux de carbone à un niveau plus raisonnable (et c'est tout).

Quant au tranchant du sabre, il dépendait évidemment de la qualité du sabre mais aussi de son affûtage. Il est un peu difficile de comparer le tranchant d'un katana avec celui d'épées européennes, car le katana était une arme principalement destinée à la coupe, là où beaucoup d'épées étaient faites pour porter des coups avec la pointe et pour s'enfoncer dans le corps de l'adversaire. Néanmoins, il existe des épées européennes médiévales qui n'ont rien à envier au tranchant des meilleurs katanas, et ce principalement grâce aux techniques de métallurgie qui existaient en Europe au moyen âge et qui permettaient de produire de très bons aciers. Enfin, la courbure d'un katana ne renforce pas son aspect tranchant comme beaucoup de gens le pensent, elle permet simplement d'orienter le tranchant de la lame plus ou moins "automatiquement" lorsqu'on porte un coup avec.
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La perfection, ça a un coût..
On imagine souvent il est vrai que le katana était (est) une perfection, mais pas plus qu'en Europe.

On va dire qu'un katana "parfait" fabriqué aujourd'hui selon les méthodes ancienne coûte environ 100 000€, seuls les plus grands seigneurs de guerre pouvaient s'offrir ces bijoux, parce que c'était des bijoux qui ne servaient jamais où presque, à ce prix la... ^^
pour appuyer ton commentaire, des archéologues ont retrouvé une épée vieille de 1000 ans dans une sépulture de grand chef viking suffisamment bien conservée (si l'on peut dire) pour pouvoir l'analyser et en faire une reproduction fidèle, le résultat: une épée à double tranchant droite de 1 mètre de long pesant... 1.5 kg, ce qui en fait une arme lourde, mais le plus fort, c'est qu'il a fallu trois mois à un forgeron pour la fabriquer! ^^

Donc en vrai, ce genre d'armes ne servaient que très rarement et étaient la plupart du temps léguées de père en fils et/où offertes comme cadeau diplomatique.

Dans tout les cas, dans les guerres d'antan, point besoin d'avoir ce genre d'armes, de haute qualité où de qualité normale, elles se cassaient en général très rapidement donc il était inutile de se ruiner à ce point pour s'équiper.
C'est un peu comme Patton et son Colt 45 à crosse d'ivoire qui a du lui coûter un rein et qu'il ne sortait jamais de son étui sauf pour le montrer à ses copains, quoi! ^^

Pour finir, avant l'ère de la poudre, l'idée qu'on se fait des deux soldat combattant entre eux à l'épée pendant 10 minutes au milieu du champ de bataille est fausse, on combattait le plus souvent à la lance, des fois à l'épée longue pour certaines troupes d'élite, à l'arc, et en batailles rangées, on se foutait sur la gueule à 10000 contre 1000 et éventuellement, des hommes d'épée à l'arrière suivaient les premières lignes pour achever d'un coup de lame ce qui était encore vivant, mais c'est tout.

Il y a aussi le Damascus qui est d'une qualité exceptionnelle. La différence est que le katana est soumis à un rituel tant dans sa fabrication qu'à son utilisation. Sugino Sensei (10eme Dan Katori Shinto Ryu) illustre bien le respect et la précision dans le maniement du katana.

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a écrit : On savait rigoler à l'époque... On se fendait la gueule, à tous les sens du terme...

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comment font ils pour avoir des maitres si ils se font sepuku au moindre echec ?

Ah et aussi un autre mythe beaucoup moins répandu mais popularisé par Le Dernier Samurai avec Tom Cruise... Dans le film on apprend que les samurai refusaient d'utiliser des armes à feu pour "préserver l'ancienne voie" ou quelque chose du genre. C'est évidemment complètement faux et tiré par les cheveux. Les samurai étaient avant tout des guerriers, et comme tous les guerriers ils aimaient bien gagner leurs batailles plutôt que perdre. Historiquement les samurai ont été parmi les premiers à utiliser des armes à feu, des siècles avant l'époque à laquelle se déroule le film. Par contre, le grand samurai rebelle dans le film s'inspire d'un personnage historique, et il est vrai que vers la fin de sa campagne, celui-ci a livré quelques batailles sans aucune arme à feu... Parce que son armée en difficulté était à court de poudre et de munitions.

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a écrit : Ah et aussi un autre mythe beaucoup moins répandu mais popularisé par Le Dernier Samurai avec Tom Cruise... Dans le film on apprend que les samurai refusaient d'utiliser des armes à feu pour "préserver l'ancienne voie" ou quelque chose du genre. C'est évidemment complètement faux et tiré par les cheveux. Les samurai étaient avant tout des guerriers, et comme tous les guerriers ils aimaient bien gagner leurs batailles plutôt que perdre. Historiquement les samurai ont été parmi les premiers à utiliser des armes à feu, des siècles avant l'époque à laquelle se déroule le film. Par contre, le grand samurai rebelle dans le film s'inspire d'un personnage historique, et il est vrai que vers la fin de sa campagne, celui-ci a livré quelques batailles sans aucune arme à feu... Parce que son armée en difficulté était à court de poudre et de munitions. Afficher tout C'était une époque où la fiabilité du sabre égalait encore l'efficacité du flingue.

Il me semble que c'est cet enfoiré de Custer qui a répondu à un journaliste qui lui demandait pourquoi il s'obstinait à combattre sans son revolver, pendant ses campagnes contre les indiens, que:
-Un sabre, c'est toujours chargé.

-AYAYAYAAAAA
-REVENEZ bande de crétins! J'ai pas dit "Chargez!", j'ai dit: Chargé.
(En fait c'est le capitaine Stark dans "Les tuniques bleues", mais ils se ressemblent vachement tout les deux! ^^)

a écrit : Beaucoup de gens à l'époque moderne considèrent le katana comme une arme suprême, d'une qualité et d'un tranchant mille fois supérieurs à toutes les épées jamais fabriquées en Europe par exemple. Ce qui est loin d'être le cas.

Et bien que les katanas soient effectivement assez efficaces
dans le rôle pour lequel ils sont conçus, il ne sont pas toujours exempts de défauts : évidemment, il existait des katanas pourris tout comme il existait des katanas de qualité supérieure, et la différence peut être assez flagrante. Il y a aussi un mythe qui voudrait que l'acier des sabres japonais soit extrêmement bon, voire le meilleur possible, et que les pliages successifs que le forgeron lui applique le rend encore meilleur et digne des dieux... ce qui, une nouvelle fois est faux. Le tamahagane n'est objectivement pas un très très bon acier car issu d'un fourneau primitif, et sa teneur en carbone est souvent trop élevée pour faire un sabre efficace. Le fait de plier l'acier en fusion plusieurs fois sur lui même permet de réduire ce taux de carbone à un niveau plus raisonnable (et c'est tout).

Quant au tranchant du sabre, il dépendait évidemment de la qualité du sabre mais aussi de son affûtage. Il est un peu difficile de comparer le tranchant d'un katana avec celui d'épées européennes, car le katana était une arme principalement destinée à la coupe, là où beaucoup d'épées étaient faites pour porter des coups avec la pointe et pour s'enfoncer dans le corps de l'adversaire. Néanmoins, il existe des épées européennes médiévales qui n'ont rien à envier au tranchant des meilleurs katanas, et ce principalement grâce aux techniques de métallurgie qui existaient en Europe au moyen âge et qui permettaient de produire de très bons aciers. Enfin, la courbure d'un katana ne renforce pas son aspect tranchant comme beaucoup de gens le pensent, elle permet simplement d'orienter le tranchant de la lame plus ou moins "automatiquement" lorsqu'on porte un coup avec.
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La courbure des sabres est aussi due, originellement, à la méthode de fabrication de la lame : le coeur est un acier "mou", plus souple, qui permet à larme de ne pas se briser et d'encaisser les chocs, sur lequel on soude une enveloppe plus dure, pour un tranchant de qualité, qui ne s'emoussera pas facilement. La trempe de l'arme est ensuite faite en protégeant le dos et les flancs d'argile, ce qui crée une différence de température lors du processus, et qui va tordre la lame.

Globalement, les aciers européens sont de meilleurs qualité, et les aciers arabes clairement au dessus. Les aciers de Tolède ou de Damas sont très réputés et on retrouve des minerais rafinés au Moyen Orient jusque dans les pays nordiques ou en Baltique.

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Pour mieux comprendre le hara-kiri (forme rituelle de suicide), je laisse ça ici, c'est issu de la page wikipedia :

Le seppuku était traditionnellement utilisé en dernier recours, lorsqu'un guerrier estimait immoral un ordre de son maître et refusait de l'exécuter. C'était aussi une façon de se repentir d'un péché impardonnable, commis volontairement ou par accident. Plus près de nous, le seppuku subsiste encore comme une manière exceptionnelle de racheter ses fautes, mais aussi pour se laver d'un échec personnel.

Moi je trouve ça fou de se suicider parce que t'as pas fabriqué un katana assez tranchant, wtf, c'est impossible à comprendre pour moi...
Ou se suicider parce que ton boss t'a donné un ordre immoral... Bah tu lui dis que ça te plaît pas et tu l'envoies chier c'est tout... C'est incompréhensible

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a écrit : La courbure des sabres est aussi due, originellement, à la méthode de fabrication de la lame : le coeur est un acier "mou", plus souple, qui permet à larme de ne pas se briser et d'encaisser les chocs, sur lequel on soude une enveloppe plus dure, pour un tranchant de qualité, qui ne s'emoussera pas facilement. La trempe de l'arme est ensuite faite en protégeant le dos et les flancs d'argile, ce qui crée une différence de température lors du processus, et qui va tordre la lame.

Globalement, les aciers européens sont de meilleurs qualité, et les aciers arabes clairement au dessus. Les aciers de Tolède ou de Damas sont très réputés et on retrouve des minerais rafinés au Moyen Orient jusque dans les pays nordiques ou en Baltique.
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J'ai pas osé en parler de l'acier de damas parce que je n'y connais pas grand chose, qui reste encore aujourd'hui le meilleur acier du monde pour fabriquer des lames, mais juste des lames ultrarésistantes, souples et solides à la fois.
Quand je dis au dessus que les armes tranchantes pétaient facilement, les arabes ont trouvé une solution: le sabre.
Cela dit, le pliage en forge était déjà connu des japonais, et des européens, mais ne permettait pas de faire des épées lourdes où fines, les arabes ont trouvé un juste milieu entre l'épée et le katana. Et ça leur a bien servi d'ailleurs! L'histoire le prouve!^^
Respect!

a écrit : C'était une époque où la fiabilité du sabre égalait encore l'efficacité du flingue.

Il me semble que c'est cet enfoiré de Custer qui a répondu à un journaliste qui lui demandait pourquoi il s'obstinait à combattre sans son revolver, pendant ses campagnes contre les indiens, que:
-Un sabre, c'est toujours chargé.

-AYAYAYAAAAA
-REVENEZ bande de crétins! J'ai pas dit "Chargez!", j'ai dit: Chargé.
(En fait c'est le capitaine Stark dans "Les tuniques bleues", mais ils se ressemblent vachement tout les deux! ^^)
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custer c'est bien celui qui a finit dernier de sa promo a west point...celui qui refusa des mitrailleuses gatlin ... Celui qui attaqua avant l'arriver des renforts à little big horn.... Ouai il ressemble au capitaine Stark

a écrit : La courbure des sabres est aussi due, originellement, à la méthode de fabrication de la lame : le coeur est un acier "mou", plus souple, qui permet à larme de ne pas se briser et d'encaisser les chocs, sur lequel on soude une enveloppe plus dure, pour un tranchant de qualité, qui ne s'emoussera pas facilement. La trempe de l'arme est ensuite faite en protégeant le dos et les flancs d'argile, ce qui crée une différence de température lors du processus, et qui va tordre la lame.

Globalement, les aciers européens sont de meilleurs qualité, et les aciers arabes clairement au dessus. Les aciers de Tolède ou de Damas sont très réputés et on retrouve des minerais rafinés au Moyen Orient jusque dans les pays nordiques ou en Baltique.
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Je sais plus ou j'ai lu que l'un des secrets des épées de damas, était la trempe dans des matières organiques (cadavre) après être forgées. Une fois retirées elles n’étaient pas essuyées ... Ça créait une patine de surface renforcée. Est ce vrai ?

a écrit : Ah et aussi un autre mythe beaucoup moins répandu mais popularisé par Le Dernier Samurai avec Tom Cruise... Dans le film on apprend que les samurai refusaient d'utiliser des armes à feu pour "préserver l'ancienne voie" ou quelque chose du genre. C'est évidemment complètement faux et tiré par les cheveux. Les samurai étaient avant tout des guerriers, et comme tous les guerriers ils aimaient bien gagner leurs batailles plutôt que perdre. Historiquement les samurai ont été parmi les premiers à utiliser des armes à feu, des siècles avant l'époque à laquelle se déroule le film. Par contre, le grand samurai rebelle dans le film s'inspire d'un personnage historique, et il est vrai que vers la fin de sa campagne, celui-ci a livré quelques batailles sans aucune arme à feu... Parce que son armée en difficulté était à court de poudre et de munitions. Afficher tout D'ailleurs le dernier samouraï est tiré d'une histoire vraie, sauf que c'était un français et ses hommes, pas un américain..

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