L'identité de genre pose débat dans la société occidentale. Dans la culture traditionnelle Samoane, les Fa'afafine, considérées comme un troisième genre, sont des personnes nées avec un sexe masculin avec un rôle social féminin.
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L'identité de genre pose débat dans la société occidentale. Dans la culture traditionnelle Samoane, les Fa'afafine, considérées comme un troisième genre, sont des personnes nées avec un sexe masculin avec un rôle social féminin.
Tous les commentaires (168)
Qu'est-ce qui différencie vraiment, et par nature, un homme d'une femme à part l'enfantement ? Qu'est-ce qui est génétique et qui a vraiment une influence forte et réelle dans la construction de l'identité sociale genrée ?
2 phrase:
Tolérance à géométrie variable et manipulation massives de consciences intellectuelles
Pour en revenir à l’anecdote. Il y a la même chose en Inde, ce sont les Hijra. C’est un 3ème genre, ne sont ni homme ni femme. Leur histoire remontent à des siècles et elles descendent des eunuques qui gardaient les harem. Ils ont une vraie place dans la société indienne, il y a d’ailleurs la caste des Hijra. Les gens les respectent et les craignent à la fois.
Il y a un très bon livre à ce sujet, un roman de 2017 « Le ministère du bonheur suprême » par Arundhati Roy qui décrit la vie d’une Hijra du vieux Delhi à notre époque.
Moi, du haut de ma toute petite expérience et de toutes les précautions que je dois prendre pour rentrer dans ce débat qui anime tellement soit ceux qui sont profondement concernés soit ceux qui ne le sont pas du tout, je pense que franchement,... voilà.
On s'en moque peut-être un peu non ? De voir qu'il y a 47 commentaires sur l'anecdote et qu'aucun n'en parle réellement. C'est un sujet d'actualité. Dans un siècle on en aura peut-être fait notre deuil car il y a aura 30 systèmes d'existence reconnus ou alors le sexe génétique binaire n'aura plus aucune importance car on aura des hommes avec des seins et un penis. Ou alors on se basera uniquement sur le système génétique parce que le monde est conçu ainsi. Et on peut philosopher mais ce que l'on a dans la tête n'est pas toujours corrélé avec ce que l'on a dans le pantalon.
Si c'est un cri égalitaire "regardez mon individualité", c'est vain. C'est amener sa personnalité comme une arme. Comment l'on se sent ne regarde pas les autres. Si on se sent bien avec nous-mêmes, à part si c'est réprouvé par la loi ou la morale, go for it ! Et stop au prosélytisme. Si les gens qui se sentent bien dans ce qu'ils sont, un système que vous ne comprenez pas et donc que vous combattez, et bien... J'ai une mauvaise nouvelle pour vous.
Je suis un homme blanc, hétérosexuel, je veux fonder une famille et j’ai plein d’amis gays, lesbienne ou trans.
Les gens comme toi sont simplement des personnes obtus qui décident de se victimiser plutôt que d’accepter l’autre. Vous êtes tristes, à croire que le changement est nécessairement mauvais et à préférer rejeter les autres plutôt qu’au mieux les accepter, au pire les ignorer.
La bonne nouvelle c’est que vous êtes destinés à disparaître, vous et votre bêtise.
Excusez moi, mais ne devrait il pas exister également un quatrième genre ? Une personne née avec un sexe féminin et un rôle social masculin ? L’anecdote m’intrigue.
To be or not tootsie...
À la rigueur, il faudrait différencier les hommes et femmes génétiques, XY et XX et éventuellement créer de nouveaux mots pour parler des hommes, femmes, et "autres" sans parler de génétique mais alors uniquement de ressenti.
L’anecdote reste tout de même très intéressante et, comme beaucoup, ça m’a également beaucoup fait penser à l’Inde où il existe également des personnes d’un 3e genre.
D’après ce que dit la biologie, lors de la méiose, nos chromosomes sexuels sont répartis dans 4 différentes cellules germinales qui vont être à l’origine d’un nouveau sujet. Si un chromosome (on va dire K) "X" rencontre un autre K "X" alors ce sera un sujet femelle. Si un K "X" rencontre un K "Y" alors ce sera un sujet mâle. Il arrive néanmoins qu’il y ait des accidents lors de la méiose qui aboutissent à des monosomies ou à des trisomies. Ces cas-là sont minoritaires et sont des anomalies (ce n’est pas discriminant, simplement pour dire que ce n’est pas ce qui se passe d’habitude).
Socialement, outre la sexualité (je réunis attirance sexuelle et émotionnelle), réside également une question du ressenti, de l’identité. Un individu ne peut rien faire quant à son genre de naissance (sauf chirurgie mais je ne sais pas combien y ont recours). J’ai envie de dire que la sexualité et l’identité ne concernent la personne et personne n’a à s’y mêler. Chacun vit sa vie comme il le souhaite et c’est fini.
Maintenant, ce qui pourrait être fait et qui ne me gêne pas du tout, c’est l’on pourrait varier dans les documents d’identité la qualification du genre (ajouter A (de "autre") pour les "3e" genres (hermaphrodites, individu ayant une anomalie génétique...) et on passerai à un système tertiaire plutôt que binaire).
Reste l’expression de son identité qui, pour moi, ne concerne aussi que la personne (c’est l’équivalent à un homme qui a les cheveux longs ou une femme qui a les cheveux très courts, donc OSEF un peu...). Maintenant, l’ajouter dans nos papiers d’identité... Je ne serais pas contre dans l’absolu, on l’ajouterai à côté, mais il faudrait des arguments pour justifier sa réelle utilité mise à part faire plaisir tout un chacun. Ça ne reste qu’un bout de papier qui n’a une valeur que pour l’administration. La valeur que l’on donne à sa personne réside dans notre cœur - et celui de sa famille et de son/sa compagnon/compagne à la limite mais là encore on reste dans le personnel.
Prenons d'autres mammifères où la culture n'a que très peu d'importance: par exemple les chats, les chèvres, le dauphins. Est-ce que les dauphins femelles portent des robes ? Est-ce que les chats mâles ont tendance à tabasser les chats femelles ? Est-ce qu'ils ont un salaire supérieur à celui des chattes ? Est-ce que les dauphins femelles ne sortent pas seules le soir, de peur de se faire agresser ? Est-ce qu'on dit aux moutons qui courent lentement qu'ils courent vraiment "comme des brebis" ? Je crois que non.