La pièce de théâtre la plus vue de Samuel Beckett dure 27 secondes

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Breath (souffle) de Samuel Beckett est une pièce de théâtre qui dure une trentaine de secondes ! Vue par 85 millions de personnes lors de 1314 représentations à Broadway, cela en fait la pièce de théâtre la plus vue de l'auteur.

Beckett a voulu mettre en avant le gâchis et le désordre de la vie dans une pièce sans texte ni acteur. Selon lui, la vie ne serait qu’un instant entre la naissance et la mort.


Commentaires préférés (3)

Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien.

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Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)

a écrit : Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie
et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)
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Je partage à peu près le même sentiment. Ce qui me surprend le plus ce sont les 85 millions de spectateurs qui ont payé pour voir cela. Si ce n'est pas une belle œuvre c'est une TRÈS bonne affaire.


Tous les commentaires (34)

Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien.

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A noter quand même que Samuel Beckett a reçu le prix Nobel de littérature en 1969.

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Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)

a écrit : Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie
et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)
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Je partage à peu près le même sentiment. Ce qui me surprend le plus ce sont les 85 millions de spectateurs qui ont payé pour voir cela. Si ce n'est pas une belle œuvre c'est une TRÈS bonne affaire.

a écrit : Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien. Afficher tout Ahhhhh je ne veux pas entendre parler de cette pièce. Le traumatisme...
En 1ère S, je tombe sur un professeur de français assez lunaire, pendant que tout le monde étudiait la tragédie, la comédie, la tragi-comédie (avec des pièces intéressantes à étudier, qui captent l’attention), lui s’est mis en tête de nous faire étudier le théâtre de l’absurde. J’ai donc dû la lire mais l’étudier en prime ! Et quelle vacuité, je n’ai jamais accroché à ce registre là. :)
Il s’est bien rattrapé par la suite en nous faisant étudier « La peste », d’Albert Camus, heureusement !

a écrit : Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien. Afficher tout Sans oublier "Fin de Partie", qui met en scène quatre personnages handicapés physiquement, situés dans une maison isolée dans un monde post-apocalyptique. Il ne se passe absolument rien pendant une heure et demi, et les personnages eux-mêmes s'adressent au public pour lui dire qu'ils s'ennuient ferme. Les littéraires de formation n'oublieront jamais Beckett...

Ionesco est, à mon goût, un peu plus abordable dans l'absurde.

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Ça me rappelle une pièce dont je ne connais plus du tout le titre. 4 acteurs au milieu de la scène, nus et caché par un déguisement de tonneau de vin qui déclament leur texte tous en même temps pendant 1 heure.

Je n’ai pas certainement pas capté l’aspect artistique mais en tout cas je m’en souviens des années après ;)

a écrit : Ahhhhh je ne veux pas entendre parler de cette pièce. Le traumatisme...
En 1ère S, je tombe sur un professeur de français assez lunaire, pendant que tout le monde étudiait la tragédie, la comédie, la tragi-comédie (avec des pièces intéressantes à étudier, qui captent l’attention), lui s’est mis en tête de nous f
aire étudier le théâtre de l’absurde. J’ai donc dû la lire mais l’étudier en prime ! Et quelle vacuité, je n’ai jamais accroché à ce registre là. :)
Il s’est bien rattrapé par la suite en nous faisant étudier « La peste », d’Albert Camus, heureusement !
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Je fais aussi partie de ces générations de français traumatisées par Beckett et Ionesco... Je n’ai jamais lu En Attendant Godot, mais tous les cours dessus sont plus frais dans ma tête que ce que j’ai mangé ce matin, je me souviens de chaque argument, de chaque phrase du cours, des répliques aussi absurdes les unes que les autres... :/

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a écrit : Sans oublier "Fin de Partie", qui met en scène quatre personnages handicapés physiquement, situés dans une maison isolée dans un monde post-apocalyptique. Il ne se passe absolument rien pendant une heure et demi, et les personnages eux-mêmes s'adressent au public pour lui dire qu'ils s'ennuient ferme. Les littéraires de formation n'oublieront jamais Beckett...

Ionesco est, à mon goût, un peu plus abordable dans l'absurde.
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Ouf, heureusement que le programme du lycée est trop court pour en caser une autre !

(Ces œuvres restent quand même des chef-d’œuvres mais trop lourds à étudier...)

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a écrit : Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien. Afficher tout "Voilà l'homme tout entier, s'en prenant à sa chaussure alors que c'est son pied le coupable."
Sûrement la phrase qui a le plus de sens dans la pièce. C'est dire comme le reste est difficilement accessible...

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a écrit : Ahhhhh je ne veux pas entendre parler de cette pièce. Le traumatisme...
En 1ère S, je tombe sur un professeur de français assez lunaire, pendant que tout le monde étudiait la tragédie, la comédie, la tragi-comédie (avec des pièces intéressantes à étudier, qui captent l’attention), lui s’est mis en tête de nous f
aire étudier le théâtre de l’absurde. J’ai donc dû la lire mais l’étudier en prime ! Et quelle vacuité, je n’ai jamais accroché à ce registre là. :)
Il s’est bien rattrapé par la suite en nous faisant étudier « La peste », d’Albert Camus, heureusement !
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Rhaaa mais de quoi i's'plaint? Sais tu que nous on a dû se taper les confessions de cet empafé de Rousseau ? Tu veux te les tapper les confessions de Rousseau ? Tu veux ? Parce que moi avec toi j échange tout mon passé et même toute ma vie rien que pour ça..!

a écrit : Rhaaa mais de quoi i's'plaint? Sais tu que nous on a dû se taper les confessions de cet empafé de Rousseau ? Tu veux te les tapper les confessions de Rousseau ? Tu veux ? Parce que moi avec toi j échange tout mon passé et même toute ma vie rien que pour ça..! Ouais c’est clair de quoi il se plaint.

J’ai dû lire le « rouge et le noir » et regarder la pièce de théâtre « en attendant Godot » dans un petit théâtre de Cauderan avec l’acteur principal remplacé au pied levé car malade, par une actrice qui ne savait pas son texte. Tout ça pour 25€, bus transport non compris mais surtout la même annéeeeeeee!!!

Ps: big up au lycée du Mirail à Bordeaux et à tous ceux qui ont survécu à ces terribles événements. ;)

a écrit : Ouais c’est clair de quoi il se plaint.

J’ai dû lire le « rouge et le noir » et regarder la pièce de théâtre « en attendant Godot » dans un petit théâtre de Cauderan avec l’acteur principal remplacé au pied levé car malade, par une actrice qui ne savait pas son texte. Tout ça pour 25€, bus transport non c
ompris mais surtout la même annéeeeeeee!!!

Ps: big up au lycée du Mirail à Bordeaux et à tous ceux qui ont survécu à ces terribles événements. ;)
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Bravo d'avoir survécu au lycée du Mirail, en effet !

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a écrit : Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie
et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)
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Je partage ton avis, je n'aimerai vraiment pas aller voir ça. Ca a l'air chiant a mourir, et pourtant j'ai bien aimé en attendant Godo.
Toutefois, il faut se rappeler que le mec était un ponte du domaine. C'est quelqu'un qui a appris les règles en place, les as appliquées à la perfection pour ensuite les faire voler en eclat. Et ça c'est être un Artiste, au même titre que Picasso (que j'aime pas du tout), Mozart (que j'adore), Bowie (un Dieu) ou bien d'autres.

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a écrit : Ouais c’est clair de quoi il se plaint.

J’ai dû lire le « rouge et le noir » et regarder la pièce de théâtre « en attendant Godot » dans un petit théâtre de Cauderan avec l’acteur principal remplacé au pied levé car malade, par une actrice qui ne savait pas son texte. Tout ça pour 25€, bus transport non c
ompris mais surtout la même annéeeeeeee!!!

Ps: big up au lycée du Mirail à Bordeaux et à tous ceux qui ont survécu à ces terribles événements. ;)
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Perso j ai adoré le rouge et le noir.

a écrit : Ahhhhh je ne veux pas entendre parler de cette pièce. Le traumatisme...
En 1ère S, je tombe sur un professeur de français assez lunaire, pendant que tout le monde étudiait la tragédie, la comédie, la tragi-comédie (avec des pièces intéressantes à étudier, qui captent l’attention), lui s’est mis en tête de nous f
aire étudier le théâtre de l’absurde. J’ai donc dû la lire mais l’étudier en prime ! Et quelle vacuité, je n’ai jamais accroché à ce registre là. :)
Il s’est bien rattrapé par la suite en nous faisant étudier « La peste », d’Albert Camus, heureusement !
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Voici l'épilogue de "La Peste" de Camus :

"Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville,
Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée.

Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres,
que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais,
qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge,
qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses,
et que, peut-être, le jour viendrait où,

pour le malheur et l'enseignement des hommes,
la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse."

Tout rapprochement avec la conjoncture que nous traversons ne serait qu'un pur hasard, indépendant de notre volonté !

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a écrit : Bravo d'avoir survécu au lycée du Mirail, en effet ! Oh allons allons. Il est plutôt bien ce lycée.

Il pratique pas la sélection des élèves à l’entrée comme certains dont je ne citerai pas les noms.

Il donne la chance à tout le monde et les activités extra-scolaires sont très bien.

Mais où enseignez vous madame ?

a écrit : Rhaaa mais de quoi i's'plaint? Sais tu que nous on a dû se taper les confessions de cet empafé de Rousseau ? Tu veux te les tapper les confessions de Rousseau ? Tu veux ? Parce que moi avec toi j échange tout mon passé et même toute ma vie rien que pour ça..! Je vois plutôt cela comme de la philosophie. Et dans le genre, y'a vraiment, vraiment pire que ça.
Je me souviens que mon prof de philo de l'époque avait décidé de nous faire lire l'introduction de la Critique de la Raison pure de Kant...

À 17 ans.

Personnellement, j'ai vécu ça comme un viol intellectuel.

a écrit : Voici l'épilogue de "La Peste" de Camus :

"Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville,
Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée.

Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les l
ivres,
que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais,
qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge,
qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses,
et que, peut-être, le jour viendrait où,

pour le malheur et l'enseignement des hommes,
la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse."

Tout rapprochement avec la conjoncture que nous traversons ne serait qu'un pur hasard, indépendant de notre volonté !
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Merci pour ces lignes.