Breath (souffle) de Samuel Beckett est une pièce de théâtre qui dure une trentaine de secondes ! Vue par 85 millions de personnes lors de 1314 représentations à Broadway, cela en fait la pièce de théâtre la plus vue de l'auteur.
Beckett a voulu mettre en avant le gâchis et le désordre de la vie dans une pièce sans texte ni acteur. Selon lui, la vie ne serait qu’un instant entre la naissance et la mort.
Commentaires préférés (3)
Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien.
Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)
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Samuel Beckett, XXᵉᵐᵉ siècle, grand auteur du théâtre de l’absurde, un mouvement qui prône comme son nom l’indique : l’absurde. Il est Irlandais et apprend le français à Dublin, puis émigre en France et commence à écrire en français. Son œuvre la plus connue est : « En Attendant Godot » ; une pièce où deux hommes attendent au pied d’un arbre un « Godot », tout au long de la pièce, ils parlent de choses débiles, et finalement, il se passe... Rien.
A noter quand même que Samuel Beckett a reçu le prix Nobel de littérature en 1969.
Je m'en veux ! mais je suis assez hermétique à ce genre de "culture"... :) Le rideau s'ouvre, la lumière monte lentement, on entend le cri d'un bébé, puis la lumière redescend lentement, le noir, rideau c'est fini.
Bon, OK, on comprend là que "la vie est un instant entre la vie et la mort"... On s'en doutait bien un peu, mais bon, l'auteur nous le redit autrement, en images, OK...
Mais que tout ceci : "met en avant le gâchis et le désordre de la vie" !? Là j'avoue mon côté béotien, mon inculture, l'étroitesse de mon esprit :)
Que l'auteur y croit, ça me va : lui il a fait le truc, il avait son idée de la chose... mais que des critiques le disent ensuite ? Théâtre de l'absurde, je veux bien, mais ça aurait changé quoi si on nous avait dit que ça mettait en avant l'effet des réverbères sur la reproduction canine ? :)
En 1ère S, je tombe sur un professeur de français assez lunaire, pendant que tout le monde étudiait la tragédie, la comédie, la tragi-comédie (avec des pièces intéressantes à étudier, qui captent l’attention), lui s’est mis en tête de nous faire étudier le théâtre de l’absurde. J’ai donc dû la lire mais l’étudier en prime ! Et quelle vacuité, je n’ai jamais accroché à ce registre là. :)
Il s’est bien rattrapé par la suite en nous faisant étudier « La peste », d’Albert Camus, heureusement !
Ionesco est, à mon goût, un peu plus abordable dans l'absurde.
Ça me rappelle une pièce dont je ne connais plus du tout le titre. 4 acteurs au milieu de la scène, nus et caché par un déguisement de tonneau de vin qui déclament leur texte tous en même temps pendant 1 heure.
Je n’ai pas certainement pas capté l’aspect artistique mais en tout cas je m’en souviens des années après ;)
(Ces œuvres restent quand même des chef-d’œuvres mais trop lourds à étudier...)
Sûrement la phrase qui a le plus de sens dans la pièce. C'est dire comme le reste est difficilement accessible...
J’ai dû lire le « rouge et le noir » et regarder la pièce de théâtre « en attendant Godot » dans un petit théâtre de Cauderan avec l’acteur principal remplacé au pied levé car malade, par une actrice qui ne savait pas son texte. Tout ça pour 25€, bus transport non compris mais surtout la même annéeeeeeee!!!
Ps: big up au lycée du Mirail à Bordeaux et à tous ceux qui ont survécu à ces terribles événements. ;)
Toutefois, il faut se rappeler que le mec était un ponte du domaine. C'est quelqu'un qui a appris les règles en place, les as appliquées à la perfection pour ensuite les faire voler en eclat. Et ça c'est être un Artiste, au même titre que Picasso (que j'aime pas du tout), Mozart (que j'adore), Bowie (un Dieu) ou bien d'autres.
Après tout dépend du prix du ticket d'entrée.
"Ecoutant, en effet, les cris d'allégresse qui montaient de la ville,
Rieux se souvenait que cette allégresse était toujours menacée.
Car il savait ce que cette foule en joie ignorait, et qu'on peut lire dans les livres,
que le bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais,
qu'il peut rester pendant des dizaines d'années endormi dans les meubles et le linge,
qu'il attend patiemment dans les chambres, les caves, les malles, les mouchoirs et les paperasses,
et que, peut-être, le jour viendrait où,
pour le malheur et l'enseignement des hommes,
la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse."
Tout rapprochement avec la conjoncture que nous traversons ne serait qu'un pur hasard, indépendant de notre volonté !
Il pratique pas la sélection des élèves à l’entrée comme certains dont je ne citerai pas les noms.
Il donne la chance à tout le monde et les activités extra-scolaires sont très bien.
Mais où enseignez vous madame ?
Je me souviens que mon prof de philo de l'époque avait décidé de nous faire lire l'introduction de la Critique de la Raison pure de Kant...
À 17 ans.
Personnellement, j'ai vécu ça comme un viol intellectuel.