Les terribles chiffres d'une étude sur le viol

Proposé par
le

L'ONU a effectué une enquête en 2013 dans des pays d'Asie du Sud-est (Bangladesh, Cambodge, Chine, Indonésie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Sri Lanka). Il était demandé anonymement aux hommes s'ils avaient déjà violé une femme, et 25% d'entre eux répondirent positivement. Le triste record appartient à l'île de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée) avec 62% de oui.


Tous les commentaires (97)

a écrit : La définition du viol est assez claire : si la fille dit "non" à un moment et que le mec insiste par la force ou la menace, c'est un viol.
Fastoche donc... c'est "oui" ou "non", et c'est la fille qui décide.
Ça marche dans le sens inverse aussi par contre. Et tu peux même rajouter la pression psychologique et le chantage affectif à ta liste.

Posté le

android

(3)

Répondre

Le nom de Papouasie-Nouvelle-Guinée m'a toujours fait rire. Mais maintenant bah... Plus vraiment

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre au
ssi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.
Afficher tout
C’est comme l’ont dit certains, assez complexe.
Je dirai que le « non » verbal n’est pas obligatoire car il y a aussi le « non » gestuel, non verbal qui est exprimé.
Une femme qui ne veut pas, je pense qu’elle ne rend pas les caresses, qu’elle subit les baisers, qu’elle ne s’implique pas dans la relation sexuelle, voire se tétanise. Le « non » géstuel s’exprime dans tout ça et selon moi, un homme qui est attentionné et qui comprend que le sexe est un échange, doit être attentif et lire la gestuelle de la personne.
Aprés, un violeur n’a pas vraiment ce genre d’état d’âme et ne se pose pas la question une seconde puisqu’il ne pense qu’à lui.
C’est mon point de vue.

a écrit : Tu as vu ce que tu écris ? 70% de femmes violées. C est peut être ton entourage qui a un sérieux problème. Bah tu sais quoi dans mon entourage c est zéro donc le viol n existe pas c est une invention.
Ça devient inquiétant les faits empiriques avancés comme des faits scientifiques pour dire n importe quoi.

Si tu veux connaître les statistiques de la délinquance, va voir les publications de C. Soulez , le directeur de l’observatoire nationale de la délinquance.
Le problème des stats, c est quelles sont prises à la plainte et rarement à la sortie du tribunal après le jugement. Les fausses accusations existent et ne sont pas exclues des statistiques.
L OND permet de déterminer des tendances de délinquance : évolution, baisse avec un bémol c est que ces résultants sont restreints aux évolutions de la définition des infractions, leur création, et l’acceptation de déposer plainte.
Afficher tout
Bonjour,
Ce membre faisait bien la distinction entre les cas déclarés et ceux qui sont tus. Personnellement issue d’un milieu qu’on appelle français moyen, je ne connais pas une seule femme qui n’ait subit une agression sexuelle qu’elle que soit sa forme. Attentat à la pudeur, masturbation, mains baladeuses, sollicitations qui terrifient, viol par l’entourage. En résumé, ce n’est parce que c’est non dit que c’est inexistant.

a écrit : Si, comme tu le dis, 70% des filles de ton entourage se sont fait violées, et que, comme tu le dis également, 90% des viols sont faits par une personne connue, il doit y avoir un sacré paquet de violeurs dans ton entourage.. Je dois également avoir de drôles de personnes dans mon entourage mais je crois ne connaître aucune femme qui n'a jamais été sexuellement prise en proie (si je peux me permettre cette tournure de phrase, car je ne voulais pas écrire harceler sexuellement pour ne pas lancer un débat sur cela). Bref, même si cela n'a rien d'empirique ou prouvant quoique ce soit, force est de constater que je ne pense connaître aucune femme qui n'a jamais été une victime sexuelle (que ce soit dans la rue, dans le travail).
Je ne suis pas en train de dire "que les femmes sont des victimes et que les hommes, houu ces gros méchants violeurs" car, bien conscience que les victimes masculines se sentent museler par la société, mais "la violence sexuelle est partout, plus proche qu'on ne le croit". J'espère avoir été relativement clair.

Posté le

android

(8)

Répondre

a écrit : Bonjour,
Ce membre faisait bien la distinction entre les cas déclarés et ceux qui sont tus. Personnellement issue d’un milieu qu’on appelle français moyen, je ne connais pas une seule femme qui n’ait subit une agression sexuelle qu’elle que soit sa forme. Attentat à la pudeur, masturbation, mains baladeuses, soll
icitations qui terrifient, viol par l’entourage. En résumé, ce n’est parce que c’est non dit que c’est inexistant. Afficher tout
Bonsoir.
Tu devrais relire son message, il dit 70% de femmes violees et non victimes d une agression sexuelle.
Ce n est pas la première anecdote où cela arrive mais faire de ton cas particulier une généralité c est de la philosophie de comptoir et ça ne prouve rien.
Ma femme n a pas été viole (90% par un membre de l entourage selon le post que tu défends) ni aucune de ma famille. Donc le viol n existe pas. C est à absurde mais pas plus que ta démonstration de 100% des femmes violees ou victimes d’une agression sexuelle.
Si 100% des femmes de ton entourage ont été violees ou victimes d une agression sexuelle, il faudrait peut être se poser des questions soit sur lés fréquentations, le comportement, ou la définition d agression sexuelle.

a écrit : Plus maintenant :
« La loi Schiappa élargit la définition du viol de l’article 222-23 du code pénal, en prévoyant que « Tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui ou sur la personne de l’auteur par violence, contrainte, menace ou surprise est un viol ».
>
Donc s’il y a pénétration de la victime sur l’auteur, il y a viol.
Afficher tout
Bien vu. Merci, je n avais pas noté cette mise a jour de la loi bien nécessaire.

a écrit : Le nom de Papouasie-Nouvelle-Guinée m'a toujours fait rire. Mais maintenant bah... Plus vraiment De l’autre côté de la terre, dans un pays nommé Papouasie,

vivent des habitants appelés les Papous.


Or, chez les Papous, il y a des Papous à poux, avec des poux sur la tête,

et des Papous pas à poux, sans poux dans les cheveux.


Mais, chez les Papous, il y a aussi des Papous papas, des Papous qui sont papas,

et des Papous pas papas, des Papous qui ne sont pas papas.

Donc, chez les Papous, il y a :

des Papous papas à poux,

des Papous papas pas à poux,

des Papous pas papas à poux,

des Papous pas papas pas à poux.



Seulement, chez les Papous, il y a également des poux papas

et des poux pas papas.

Donc, chez les Papous, il y a :

des Papous papas à poux papas,

des Papous papas à poux pas papas,

des Papous papas pas à poux papas,

des Papous papas pas à poux pas papas,

des Papous pas papas à poux papas,

des Papous pas papas à poux pas papas,

des Papous pas papas pas à poux papas,

des Papous pas papas pas à poux pas papas.



D’autre part, chez les Papous, il y a des poux papous, qui sont papous de Papouasie,

et des poux pas papous, qui ne sont pas papous de Papouasie.

Donc, chez les Papous il y a :

des Papous papas à poux papas papous,

des Papous papas à poux papas pas papous,

des Papous papas à poux pas papas papous,

des Papous papas à poux pas papas pas papous,

des Papous papas pas à poux papas papous,

des Papous papas pas à poux papas pas papous,

des Papous papas pas à poux pas papas papous,

des Papous papas pas à poux pas papas pas papous,

des Papous pas papas à poux papas papous,

des Papous pas papas à poux papas pas papous,

des Papous pas papas à poux pas papas papous,

des Papous pas papas à poux pas papas pas papous,

des Papous pas papas pas à poux papas papous,

des Papous pas papas pas à poux papas pas papous,

des Papous pas papas pas à poux pas papas papous,

des Papous pas papas pas à poux pas papas pas papous.


Y'a une suite, mais ca rentre pas dans le commentaire, c'est trop long!

Pour l'anecdote... un viol, c'est quand on veut pas, point barre.

Un jour, devant un supermarché:
Hé, mec, t'aurai pas une clope?
Désolé, je ne fume pas. (ce qui était faux)
AH PUTAIN y'a plus personne ici qui fume, c'est du foutage de gueule! (genre je me fais engueuler parce que j'ai dit non d'une manière détournée.

On est pas sortis du sable, la vidéo avec la tasse de thé, nom d'un chien, regardez la, ca clôturera le débat!!!
"la notion de viol, pour les nuls" ;)

a écrit : C’est le cas dans l’épisode 4 de la saison 4 de la série d’anticipation black mirror. Ils signent le consentement sur une appli avant de coucher ensemble. Ah ouais ?
Je suis fier pour le coup d'avoir eu cette idée alors.

a écrit : Vraiment ? Voici les chiffres (2017) du nombre de viols en France :

250 000 victimes, 93 000 femmes, 15 000 hommes et 150 000 mineur/es, dont 90% connaissaient leur violeur.

En sachant que 90% des victimes ressentent un sentiment de gêne, de honte, peur d'être accusé d'être respons
able, 10% seulement porteront plainte, et dans ces 10%, 1 affaire sur 10 seulement aboutira en justice. Sans même compter tous les viols conjugaux et autres qui sont pour la majorité non déclarés et sont les plus fréquents.
Le pourcentage de viol en France n'a pas diminué entre 2017 et 2020 (+19% en 2019)

Bien sûr, nous avons "plus de chance" contrairement aux pays cités dans l'anecdote, mais pour un pays comme la France, atteindre un taux si élevé, c'est énorme et quand même très inquiétant.
Dans mon entourage (je ne parle que de femmes ici) je dirais que c'est 70% d'entre elles qui ont déjà subi un viol (aucune plainte), la grande majorité du temps conjugal. Posez des questions à vos proches, c'est beaucoup plus présent que vous ne pensez...
Afficher tout
70%???
Mais doù tu sors ce chiffre?
Je ne conteste pas, je me pose juste la question... cest vraiment enorme...
Parce que dans mon entourage ce chiffre est loin detre le meme... meme en partant du principe que je ne connais que 10% des viols commis dans mon entourage et que je multiplie par 10 les viols entendus on est loin de 70 pr cent des femmes...

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : Vous semblez vous offusquer que les chiffres ne montrent pas les hommes autant victimes de viol que les femmes. Mais c’est comme ça, les femmes sont beaucoup plus victimes de viol que l’inverse, que ça vous plaise ou non. Oui il y a des hommes violés et oui, c’est encore plus dur pour eux de parler de ça vu la société dans laquelle on vit. Pourquoi ? Parce que ça ne serait pas viril d’être violé ! Les hommes sont aussi victimes de cette société qui prône le masculinisme, l’excès de virilité. Ça se retourne contre eux dans ces cas là et c’est triste oui. Maintenant quand les gens parlent de viol, forcément dans l’imaginaire c’est un homme qui viole une femme parce que c’est très majoritairement ce cas de configuration, je vois pas en quoi c’est problématique. Combattre la culture du viol, c’est aussi combattre cette tendance à être toujours plus viril, qui joue aussi en défaveur des hommes, mine de rien. Afficher tout faux. Les hommes sont les majeures victimes de viol si tu inclus les prisons.

a écrit : J'avoue que je ne cerne pas bien cette notion. Pourrais-tu développer ?
Dans quels cas l'absence de non est il un oui et dans quels cas ça ne l'est pas?
On n'est pas tous égaux dans la lecture du non-verbal.
Devra-t-on à l'avenir poser la question clairement et entendre au
ssi clairement un oui avant de se mettre à l'ouvrage ?
C'est une question sérieuse que je me pose ayant été confronté à une situation où on m'a reproché de n'avoir pas saisi que le "non" n'était pas assez ferme pour vraiment dire NON.

PS: je ne voudrais pas offenser les personnes victimes de viol, ou donner de circonstances atténuantes aux violeurs, c'est juste une question qui me turlupine depuis un moment.
Afficher tout
Mon avis est que la notion de consentement est plutôt simple en réalité.

À partir du moment où il y a une insistance pour obtenir une relation sexuelle, le consentement de l'autre n'est pas respecté. Sans compter que certains signes ne trompent pas : détourner le regard, répondre de manière évasive, évoquer la fatigue, ne pas montrer d'excitation (je parle dans l'attitude bien sûr, hommes comme femmes devraient savoir qu'une érection par exemple ne signifie pas systématiquement que l'homme a envie de sexe), rester "raide", voire essayer de se dégager...
Je crois que n'importe quelle personne peut, et à plus forte raison celles ayant déjà fait l'amour avec une autre, faire la différence entre un.e partenaire excité.e, qui montre clairement son désir tant dans sa manière de répondre aux gestes que d'en donner, et un.e partenaire qui ne répond pas "physiquement" aux avances, tente d'y échapper, etc.
En gros, au-delà du "oui" et du "non", l'attitude de l'autre est un indicateur clair.
Par exemple, c'est comme si tu insistais auprès de quelqu'un plongé dans un livre pour qu'il.elle arrête et que tu voulais le.la convaincre de faire plutôt ce que TOI tu veux. Forcément, la personne ne sera pas réceptive, car ce n'est pas son envie à elle, et son comportement le montrera clairement. On sera tous d'accord pour dire que c'est intrusif et irrespectueux.
La vidéo qui t'a été conseillée plus bas sur le consentement expliqué avec l'exemple d'une tasse de thé illustre aussi tout ça parfaitement :)

J'espère avoir répondu à ta question

Posté le

android

(2)

Répondre

a écrit : Contre exemple extrêmement simple :
Si une fille voit une jeune homme un peu mignon en état d'ivresse dans une soirée (trop ivre pour dire oui ou non de manière ferme) et qu'elle décide de le "croquer" pour utiliser un mot gentil.
C'est un viol ou pas ?
Si la cible est une fil
le oui.
Si la cible est un homme non.
Deux poids deux mesures, c'est l'insurmontable problème de cet argument, il y a une zone floue entre oui et non, et un homme n'est généralement pas considéré comme violé à moins d'un acte particulièrement "crade" où il n'est humainement pas possible de dire le contraire.
Alors qu'une femme qui n'avait pas très envie de coucher ce soir mais qui a quand même taillé une pipe pourra "crier" au viol sans preuves, tout le monde ou presque y croira.
C'est abject, l'absence même d'égalité dans un débat qui se base sur une justice qui soi-disant favorise les hommes (et c'est la même chose pour la garde lors des divorces).
Afficher tout
Pardon, mais tu mélanges absolument tout.
Pour commencer, la garde lors des divorces est une conséquence directe de l'inconscient sexiste et patriarcal de nos sociétés, à savoir : les femmes sont toutes des mères en devenir, elles enfantent et donc sont les plus à même de s'occuper des enfants. C'est leur "rôle" naturel. Par conséquent, les enfants doivent être avec leurs mères. Ce qui est totalement faux. Ce qu'il faut comprendre, c'est que si les hommes sont lésés dans certaines situations et notamment la garde d'enfants, ce n'est pas à cause des femmes, mais à cause du système qui charge les femmes du fardeau de la maternité et dépouille les pères de leur juste part de paternité. Les hommes "travaillent et rapportent de l'argent pour la famille" tandis que les femmes "tiennent le foyer et s'occupent des enfants". C'est simplet mais c'est hélas toujours ancré dans notre inconscient collectif. La justice accorde plus facilement la garde aux mères car c'est plus "naturel" et dans l'intérêt de l'enfant puisque les femmes sont censées mieux savoir gérer un enfant qu'un homme.
Tu vois le raisonnement?
Les femmes ET les hommes sont victimes des dernières traces du patriarcat. Ne te trompe pas de combat

Ensuite, pour ce qui est des viols et de la justice... Je suis une femme et je peux t'assurer qu'il ne suffit pas qu'on "crie" au viol pour être écoutées et crues. Très loin de là. Notre parole est constamment remise en doute, nous sommes sans cesse culpabilisées pour ce que les hommes concernés nous infligent et les responsables ne sont quasiment jamais punis par la justice. Il existe des milliers de témoignages, partout sur internet ou même à coup sûr parmi tes connaissances pour le prouver. Sois curieux et ouvert et tu pourras le vérifier par toi-même. Les chiffres sont disponibles.
Un témoignage peut être faux, cinq, dix, je ne nie pas que ça existe malheureusement, mais on parle ici de millions de femmes à avoir subi ça. Je trouve ça ignoble de servir en exemple une poignée pour décrédibiliser toutes les autres.

À part ça, personne ne nie le viol des hommes, un viol est un viol et c'est gravissime. Mais renseigne-toi et tu verras que ce sont bien des hommes qui violent d'autres hommes et des enfants dans l'immense majorité des cas connus. Il y a donc des questions à se poser sur la violence chez une partie des hommes qui composent notre société... Et la justice qui ne les condamne pas, ce sont encore le plus souvent des hommes.

J'en reviens donc à ce que je disais plus haut : les hommes sont aussi victimes du système patriarcal. Ils en souffrent comme nous. Ils sont enfermés dans l'image qu'ils doivent renvoyer : forts, donc certainement pas victimes. C'est un non-sens. Quel que soit le genre, parler d'un viol, se faire entendre et obtenir justice est compliqué. Ça ne devrait pas l'être.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : J ai regarder la vidéo.
C’est sidérant, les propos tenus par certaines personne, et cela en 1976. Donc pas si loin dans le temps.
Des stéréotypes incroyable:
«  elles l ont chercher, elles aguichent les hommes »
« Si elles sont violés, elles sont consentante. »
« Elles ne peuvent pas êt
re violer si elles ont déjà été marier ou eu un copain »
l absurdité de ces phrases est incroyable.
Je précise que les exemples que j écrit sont extrait de la vidéo.
Afficher tout
Pitié ! Utilisez un correcteur d’orthographe ou retournez en CM2. Ça pique les yeux. Dommage car le commentaire est intéressant.

a écrit : Je dois également avoir de drôles de personnes dans mon entourage mais je crois ne connaître aucune femme qui n'a jamais été sexuellement prise en proie (si je peux me permettre cette tournure de phrase, car je ne voulais pas écrire harceler sexuellement pour ne pas lancer un débat sur cela). Bref, même si cela n'a rien d'empirique ou prouvant quoique ce soit, force est de constater que je ne pense connaître aucune femme qui n'a jamais été une victime sexuelle (que ce soit dans la rue, dans le travail).
Je ne suis pas en train de dire "que les femmes sont des victimes et que les hommes, houu ces gros méchants violeurs" car, bien conscience que les victimes masculines se sentent museler par la société, mais "la violence sexuelle est partout, plus proche qu'on ne le croit". J'espère avoir été relativement clair.
Afficher tout
Je me suis abstenu jusqu'à présent mais s'il vous plait arrêter d'englober les harceleurs de rue / mains baladeuses ou autres actions minables en tant que viol.
Je ne te vise pas plus qu'un autre, juste que beaucoup de commentaires commencent à prendre cette tournure.

Plusieurs commentaires défendent le point de vue de Moe sur son chiffre PERSONNEL, c'est à dire de SON entourage. Moe travaille peut etre dans un milieu au contact (psy ? asso ? police ?).

Par contre les autres c'est "Dans mon entourage un jour une fille a eu une proposition étrange dans le métro, donc oui il a raison". Si on commence à dire qu'aller voir une personne et lui dire "Coucou tu me suces" est du viol alors la... ça va devenir n'importe quoi.
Il y a des cons partout, mais le harcèlement de rue n'est pas du viol mais du harcèlement, les mains baladeuses une agression sexuelle (toujours pas un viol), prendre quelqu'un en proie (genre un médecin qui te dit de te mettre nue alors que ce n'est pas utile) n'est pas violé mais agressé.

C'est important de faire la nuance, sinon on part dans le grand n'importe quoi sur tous les sujets "Oui monsieur le juge il m'a menacé d'un couteau, c'est donc un meurtre !"

Dans ton cas précis tu connais bien des femmes qui ont eu à faire à des idiots, mais pas violée. Donc non tu n'as pas le chiffre de Moe. Pour la majorité des gens ici, on est loin de Moe et de son entourage. La personne répondant à Moe n'a pas tort et c'est bien Moe qui a une situation particulière car en France les 3/4 n'ont pas été violée.

Car sinon dans mon entourage tout le monde a été victime d'agression sexuelle/harcèlement et je vais dire "Ah si si Moe a raison chez moi c'est 95%." Alors que non. Je ne suis même pas à 70% de personne violées dans mon entourage et heureusement.

Et même par respect pour les victimes de viol, ne dites pas que la main baladeuse = viol. Ce n'est pas toi qui a dit ça mais celui qui a dit ça, c'est du grand n'importe quoi. Si on va par la : insulte sur Macron = appartenance à une organisation terroriste contre la France.

a écrit : Pardon, mais tu mélanges absolument tout.
Pour commencer, la garde lors des divorces est une conséquence directe de l'inconscient sexiste et patriarcal de nos sociétés, à savoir : les femmes sont toutes des mères en devenir, elles enfantent et donc sont les plus à même de s'occuper des enfants. C'
est leur "rôle" naturel. Par conséquent, les enfants doivent être avec leurs mères. Ce qui est totalement faux. Ce qu'il faut comprendre, c'est que si les hommes sont lésés dans certaines situations et notamment la garde d'enfants, ce n'est pas à cause des femmes, mais à cause du système qui charge les femmes du fardeau de la maternité et dépouille les pères de leur juste part de paternité. Les hommes "travaillent et rapportent de l'argent pour la famille" tandis que les femmes "tiennent le foyer et s'occupent des enfants". C'est simplet mais c'est hélas toujours ancré dans notre inconscient collectif. La justice accorde plus facilement la garde aux mères car c'est plus "naturel" et dans l'intérêt de l'enfant puisque les femmes sont censées mieux savoir gérer un enfant qu'un homme.
Tu vois le raisonnement?
Les femmes ET les hommes sont victimes des dernières traces du patriarcat. Ne te trompe pas de combat

Ensuite, pour ce qui est des viols et de la justice... Je suis une femme et je peux t'assurer qu'il ne suffit pas qu'on "crie" au viol pour être écoutées et crues. Très loin de là. Notre parole est constamment remise en doute, nous sommes sans cesse culpabilisées pour ce que les hommes concernés nous infligent et les responsables ne sont quasiment jamais punis par la justice. Il existe des milliers de témoignages, partout sur internet ou même à coup sûr parmi tes connaissances pour le prouver. Sois curieux et ouvert et tu pourras le vérifier par toi-même. Les chiffres sont disponibles.
Un témoignage peut être faux, cinq, dix, je ne nie pas que ça existe malheureusement, mais on parle ici de millions de femmes à avoir subi ça. Je trouve ça ignoble de servir en exemple une poignée pour décrédibiliser toutes les autres.

À part ça, personne ne nie le viol des hommes, un viol est un viol et c'est gravissime. Mais renseigne-toi et tu verras que ce sont bien des hommes qui violent d'autres hommes et des enfants dans l'immense majorité des cas connus. Il y a donc des questions à se poser sur la violence chez une partie des hommes qui composent notre société... Et la justice qui ne les condamne pas, ce sont encore le plus souvent des hommes.

J'en reviens donc à ce que je disais plus haut : les hommes sont aussi victimes du système patriarcal. Ils en souffrent comme nous. Ils sont enfermés dans l'image qu'ils doivent renvoyer : forts, donc certainement pas victimes. C'est un non-sens. Quel que soit le genre, parler d'un viol, se faire entendre et obtenir justice est compliqué. Ça ne devrait pas l'être.
Afficher tout
L'histoire de la garde n'était qu'une parenthèse et je n'en fais pas le centre de mon propos, mais soit.
Pour ce qui est du viol, je dirai que non, c'est faux, bien qu'il soit courant que la police ou les proches doutent des propos d'une femme, il lui sera tout de même beaucoup plus facile de se faore entendre. Il est également plus courant que tu ne sembles le croire, dans la sphères professionnelle, de menacer un supérieur ou un collègue de porter plainte alors qu'il n'y a rien eu, ça existe pour cette même raison.
Je ne prétends pas savoir combien d'hommes ou de femmes sont violés par an en France.
Personne n'a été violé dans mon entourage, un nombre élevé est souvent avancé pour montrer une omniprésence du viol, mais ce n'est pas un argument recevable, je pourrais très bien dire l'inverse parce que je ne connais personne qui en a été victime.
Le vrai "patriarcat" est mort et enterré depuis que la loi rend égaux hommes et femmes dans la vie civile. Ça commence à dater. Aujourd'hui il existe une sorte de neo-feminisme qui n'a plus rien à voir avec les premières et deuxièmes vagues et qui ne lutte absolument pas pour les mêmes causes.
Ce ne sont pas les hommes qui insinuent qu'être violé c'est être faible, c'est là une grande tromperie, c'est une société entièrement tournée vers un "favoritisme" (si j'ose dire dans le cadre d'un méfait de ce niveau) féminin, on rappelle toujours à un homme qu'il n'est pas la victime et à la femme qu'elle l'est, peut importe la réalité des faits, et ce n'est pas fait par des hommes, justement, c'est là que beaucoup se trompent.
Je pense que cette vague qui prône l'auto-flagellation chez les hommes et l'auto-victimisation chez les femmes mourra bientôt, les vrais instigateurs sont les "pontes" de notre monde, pas les citoyens lambda, qui sont destinés à se laisser distraire par cet os qu'on leur jette.
Ce n'est que mon avis mais j'attends des preuves solides par des sources non biaisées (donc non étatiques ou militantes) pour éventuellement en changer.

Pour ce qui est de la garde, tant que j'y suis : non, plus personne (ou presque) ne considère la femme moderne comme la ménagère des années 50, dans l'immense majorité des cas la femme choisi elle-même de passer plus de temps à s'occuper de sa famille. La garde est attribuée à des femmes parce que si elle ne l'etait pas on aurait des manifestations devant tous les tribunaux, les deux seules choses qui importent sont l'avis des enfants et la capacité du parent à les assumer. Comme les enfants ne sont souvent pas écoutés, que l'homme est souvent celui qui gagne plus (pour tout un tas de raisons valables, ne dérapons pas, renseignez-vous) pourquoi la femme a-t-elle dans la grande majorité des cas la garde ? Non c'est pas parce qu'un système patriarcal ma voit comme une mère née, ouvrez-les yeux, le simple fait que tant de gens y croit est délirant. Ou peut-être que ceux qui ferment les yeux sont ceux que cela arrange...

J'aime les pavés, la patience et le raisonnement, pour moi un argument ne peut pas être simplement basé sur des témoignages tout simplement parce que trouver des acis inverses est tout aussi simple.
Je crois aussi qu'il faut savoir remettre en cause tout ce qui est dit et faire ses recherches. De plus, chercher à convaincre autrui n'est pas de l'agression mais c'est ainsi que beaucoup le voient dès que les arguments ne sont pas les leurs, tuant le débat à coup de témoignages et d'arguments d'autorité. C'est majoritairement ce qu'il s'est passé sous cette anecdote.
Je vous recommande greg toussaint et mos majorum sur youtube pour aller plus loin.
Bien à vous.

Posté le

android

(3)

Répondre

a écrit : Je me suis abstenu jusqu'à présent mais s'il vous plait arrêter d'englober les harceleurs de rue / mains baladeuses ou autres actions minables en tant que viol.
Je ne te vise pas plus qu'un autre, juste que beaucoup de commentaires commencent à prendre cette tournure.

Plusieurs
commentaires défendent le point de vue de Moe sur son chiffre PERSONNEL, c'est à dire de SON entourage. Moe travaille peut etre dans un milieu au contact (psy ? asso ? police ?).

Par contre les autres c'est "Dans mon entourage un jour une fille a eu une proposition étrange dans le métro, donc oui il a raison". Si on commence à dire qu'aller voir une personne et lui dire "Coucou tu me suces" est du viol alors la... ça va devenir n'importe quoi.
Il y a des cons partout, mais le harcèlement de rue n'est pas du viol mais du harcèlement, les mains baladeuses une agression sexuelle (toujours pas un viol), prendre quelqu'un en proie (genre un médecin qui te dit de te mettre nue alors que ce n'est pas utile) n'est pas violé mais agressé.

C'est important de faire la nuance, sinon on part dans le grand n'importe quoi sur tous les sujets "Oui monsieur le juge il m'a menacé d'un couteau, c'est donc un meurtre !"

Dans ton cas précis tu connais bien des femmes qui ont eu à faire à des idiots, mais pas violée. Donc non tu n'as pas le chiffre de Moe. Pour la majorité des gens ici, on est loin de Moe et de son entourage. La personne répondant à Moe n'a pas tort et c'est bien Moe qui a une situation particulière car en France les 3/4 n'ont pas été violée.

Car sinon dans mon entourage tout le monde a été victime d'agression sexuelle/harcèlement et je vais dire "Ah si si Moe a raison chez moi c'est 95%." Alors que non. Je ne suis même pas à 70% de personne violées dans mon entourage et heureusement.

Et même par respect pour les victimes de viol, ne dites pas que la main baladeuse = viol. Ce n'est pas toi qui a dit ça mais celui qui a dit ça, c'est du grand n'importe quoi. Si on va par la : insulte sur Macron = appartenance à une organisation terroriste contre la France.
Afficher tout
Tu as sans doute raison il faudrait faire la nuance entre viol et agression sexuelle. Je pense qu'une main aux fesses peut ne pas être un viol mais sera certainement une agression sexuelle.

Posté le

android

(0)

Répondre

Je ne comprends pas le viol ! Si il n'y a pas de sentiments le rapport est nul ! Comme une visite avec une prostituée à part qu'elle est consentente...

Après avoir lu tous vos commentaires intéressants et instructifs,

j'en viens à me demander si un jour,

même après avoir réussi à sensibiliser et éduquer l'ensemble de la population sur le sujet du viol,

l'on pourra vraiment déterminer,

qui est complètement consentant ou ne l'est pas,

tant qu'on sera dans la situation où l'un des deux partenaires est sous l'emprise de l'alcool,

ou qu'on sera dans la situation où l'un des deux partenaires est sous l'emprise de la peur/crainte du second partenaire ( que la peur soit justifiée ou pas )



Le problème du viol semble impossible à résoudre totalement sans;

1) tout bonnement interdire les relations sexuelles sous l'emprise d'alcool et drogue, pour qu'il n'y ai plus de difficulté à déterminer s'il y a consentement ou non,

et sans ;

2) trouver une solution pour que les victimes potentielles ( souvent des gens plus faibles physiquement que l'agresseur ) ne ressentent pas une peur/crainte (justifiée ou non) de refuser un acte sexuel.


Tout ça est bien compliqué malheureusement.

On pourra, et on doit, réduire autant que possible le nombre de viol en France en eduquant, sensibilisant et en punissant de manière efficace,

Mais si on souhaite que le viol disparaisse totalement on devra transformer à tel point nos sociétés qu'on peut se demander si c'est faisable (?) et même souhaitable (?)

Posté le

android

(1)

Répondre

a écrit : faux. Les hommes sont les majeures victimes de viol si tu inclus les prisons. Non, même en incluant les prisons, les femmes restent les victimes majoritaires, désolée de te l’apprendre. Les prisons ne comptent pas assez de monde pour gonfler le chiffre des victimes masculines de viol. Je t’invite à aller voir les chiffres plutôt que sortir des certitudes appuyées sur rien d’autre qu’une conviction douteuse.