Un plant de tomate visible au parc Disney d'Orlando a produit en moins d'un an plus de 32 000 tomates. Originaire de Chine, il est cultivé dans le cadre du "Experimental Prototype Community Of Tomorrow", un projet voulu par Walt Disney pour construire les villes du futur.
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La plante a le gout de ce qu'on lui donne à manger, et si on se contente de N P K, beeeeh, c'est fade.
Après ca ne contredit pas ton commentaire, mais la sélection génétique n'explique pas à elle seule pourquoi les tomates modernes ont le goût de l'eau du robinet. D'ailleurs le fait de les cueillir vertes (hé oui) doit certainement beaucoup y jouer. Un fruit pas mur, c'est un fruit pas mur, même s'il murit en chambre froide.
J'avoue que j'achète principalement en magasin bio et des légumes de saisons et locaux au plus possible et depuis que je mange bio et de saison je trouve que je suis moins souvent déçue par le goût. Je ne sais pas si c'est une question de culture bio ou de variétés qui sont sélectionnées mais, une fois qu'on y goûte on a du mal à revenir au supermarché et au non bio. Cela voudrait dire d'après vous et vos sources que dans le bio on ferait plutôt appel à ces "fruits et légumes d'antan" ? Mais alors, qu'en est-il du rendement ? Parce que je suppose que dans le bio comme dans le commerce normal il faut un bon rendement pour que ce soit intéressant et que les cultivateurs puissent vivre.
Je ne vais pas faire l'apologie du bio, je ne suis pas bien placée et je ne pense pas que ce soit le débat dans cette anecdote, mais je dois dire que je constate quasi tout le temps ce goût plus intense avec des produits bio. Bon, vu le prix le contraire serait dommage !
Comme le dit Nicontrarié, les cultures personnelles aussi peuvent donner de bons produits, donc peut être que la manière de les cultiver, comme cette histoire de nombre de fruits par pieds par exemple, a un impact aussi ?
Ce qui me coute le plus cher, c'est l'engrais bio (il sent un peu mauvais^^).
Je ne pense pas que la taille du pied fasse une différence gustative, par contre, pour en revenir à l'hydroponie, quand on donne un mélange d'engrais "parfait" directement assimilable par les racines(c'est le principe), la plante ne lutte pas, elle ne fait que produire, c'est un peu comme le vin, selon le sol où le raisin pousse, il va y avoir des différences, et pas qu'un peu.
C'est aussi comme pour les oeufs, depuis qu'un pote a deux poules en liberté totale et qu'elles bouffent ce qu'elles trouvent plus un complément en blé, ces oeufs techniquement même pas bio puisque le blé ne l'est pas sont meilleurs que les oeufs bio de supermarché.
Je pense vraiment que c'est pareil avec les plantes.
Le syndicat ont ainsi souvent avancé un chiffre de 20 % de réduction du rendement en cultures céréalieres dans les parcelles qui sont entourées de haies arbustives mixtes (différentes strates de végétation basse, moyenne et haute) en utilisant principalement l'argument de l'ombrage et dans une moindre proportion l'attrait de nuisibles à proximité des cultures.
Mais ces chiffres sont aujourd'hui mis en doute ; probablement arrangés, voire même construits sur de mauvaises bases (les haies sont souvent dans des exploitations bio avec des rendements inférieurs à la base) mais ils ont longtemps fait office d'épouvantail à ceux qui voulaient maintenir les haies existantes ou en replanter. Et le syndicat a toujours poussé pour gagner le petit espace de culture, en terrasant les talus, comblant les fossés pour faciliter la circulation des engins tjs plus gros et lourds, et permettre le remembrement des petites parcelles et passer à la culture intensive.
Or aujourd'hui, de nombreux avantages sont révélés : l'apport de matière organique en début de cycle, le drainage des sols de culture et la stabilisation des couches qui ralentissent le risque de ruissellement, ravines et glissement. Mais également le rideau de protection contre les intempéries comme les forts coups de vent...
Et enfin cela constitue effectivement un stock de réserve financière et matériel puisque le bois produit peut être exporté en bois de chauffage (mais pas de construction) ou encore transformé et consommé sur place en paillis pour les cultures estivales, en bois rameal fragmenté (brf) pour enrichir en inter cultures en rotation et même en étant utilisé en litière animale dans les aires de stabulation en lieu et place de la traditionnelle paille de blé qui se degrade bcp plus rapidement.
Enfin bref, on prend seulement conscience de l'énorme bêtise que l'on a faite en défigurant les paysages agricoles bocagers d'autrefois.
Et dsl pour la longueur, c'est un sujet que je maîtrise à peu près...
C'est valable aussi pour Epoxy !
@Epoxy, oui, mais en agroforesterie, on serait dans de la polyculture, avec très probablement un effet de compagnonnage. Je me demande si on pourrait voir, à même densité de végétation, et même richesse du sol, on verrait une différence de rendement, entre une surface monocultivée, et une surface poly-?
Pour information, en Amérique du Nord, le point sépare les décimales et la virgule sépare les milliers. Pas d’erreur dans les sources donc d’après moi.
C'est un peu comme les Irlandais qui ont tout misé sur la pomme de terre. Quand tout crève tu te retrouves dépendant des autres… Et ça ne leur a pas réussi.
Outre le fait que cela soulève une question d'un certain civisme de la population pour qu'il n'y ait pas de vol de ces tomates ou de vandalisme (mais c'est un autre sujet ça).
Tu as plein de petits immeubles pour lesquels on pourrait aménager l'espace du toit pour accueillir un jardin (mettre des objets pour faire de l'ombre, protéger du vent etc.).
Tu me diras que ce plant de tomates peut faire de l'ombre et on plante en dessous : encore une fois avoir une grosse partie de la récolte qui dépend de 1 ou quelques pieds… c'est risqué. En plus on ne sait pas en combien de temps ce pied de tomate se développe. S'il arrive à cette taille en 5 ans… c'est long.
Enfin, si on me parle de ville du futur et de la nourrir, je vise sur de la productivité sécurisée : et mes 200 pieds de tomates qui sont moins vulnérables et produisent plus sont largement plus optimisés.
J'aimerais bien connaître l'espèce de cette Tomate. J'ai essayé de garder un plant d'une année sur l'autre sans succès..
Ne vous disputez pas, y'aura des tomates pour tout le monde, que le championnat commence! ^^
Tes expériences comme tu les sors sont des échecs dans les zones non sensibilisées. Ce qui pose bien une question de civisme et donc de s'assurer que la population accepte ce fonctionnement. Sinon vu que tu t'y connais trop et que tu as fait le tour du monde, tu verras qu'en Afrique (par exemple) c'est parfois très compliquer de mettre en place ce mode de fonctionnement. Oui le monde ne s'arrête pas à la France :)
D'ailleurs, môssieur le petit génie des innovations, en ce moment dans les forêts avec un seul type de plant on se ronge les ongles car les essences sont trop fragiles et meurent rapidement.
Et des exemples de faillites car beaucoup trop reposait sur 1 plant ou quelques plants productifs, l'histoire en regorge.
D'ailleurs ça me fait marrer que tu me traites de méprisant. A aucun moment dans mes précédents posts je ne suis agressif envers toi. Par contre le fait que je te réponde que je ne suis pas d'accord avec toi en expliquant, alors la non c'est trop pour notre bon petit prince.
Aller je m'arrête la avec le troll.
Les graines ont/auraient été apportées depuis Pékin, par Yong Huang, gérant des sciences agricoles du pavillon "The Land in EPCOT".
Sous le soleil de Floride, en serre, ce plant de tomate à une durée de vie de 15 à 18 mois. Néanmoins, sa production fruitière ne commence qu'au bout des 7 à 8 premiers mois après germination.
Dit d'une autre manière, ceci fait un rendement fruit/légume au M2, inférieur à 7 kilos.
C'est très médiocre comme résultat.
Ce type de plant de tomate planté en ville, serait bien loin de pouvoir nourrir sa population.
Tout au plus quelques salades de tomates (fades ?) pour les familles d'un immeuble, si d'aventure il poussait sur le toit-terrasse de l'édifice.
Les projets de culture de légumes frais indoor, au sein même des villes, ont des perspectives de rendement bien supérieurs.