Le village de Nemmersdorf fut l’un des premiers points de rencontre entre civils allemands et soldats russes sur le front de l’Est en 1944. Les soldats de l’Armée rouge exécutèrent 13 civils et plusieurs autres personnes. Les atrocités commises furent exploitées par la propagande nazie, produisant ce que l'on appela l’effet Nemmersdorf : un regain de résistance des soldats et la panique des civils.
La Russie nie toujours l’implication des troupes soviétiques dans ces exécutions.
Commentaires préférés (3)
La Russie communiste nie les faits.
Massacre de Katyn. La Russie communiste a aussi nié les faits.
Déportations au goulag et exécutions des opposants. La Russie communiste a aussi nié le nombre.
Finalement rien de nouveau. On aime pas trop l’odeur de nos excréments.
Je pense qu'il faut surtout penser à une vengeance (la guerre, y'a rien de plus con), les nazis ont tellement fait souffrir les peuples conquis de l'Est que le retour de bâton était totalement sans pitié aucune.
Les allemands (civils comme militaires) ont presque tous fui l'avancée soviétique pendant leur débâcle pour se rendre à l'Ouest.
Et le pire dans tout ça, c'est que les civils du grand Reich avaient interdiction de fuir sous peine de mort, jusqu'à ce que ce soit obligatoire sous peine de mort... j'ai jamais compris le pourquoi. Je pense qu'on ne comprendra jamais un tel degré de folie.
Le phénomène prend une grande ampleur dès cet automne.
Ensuite, commence le "sauve qui peut"
À partir du moment où les troupes Soviétiques commencent à entrer en territoire du Reich, une partie de cette population va se préparer pour prendre le chemin de l'exode. Ceci est confirmé par des soldats français prisonniers, qui étaient assignés au travail dans des fermes et des fabriques du nord-est du Reich.
Que les soldats de l'armée Rouge ne se sont pas comportés comme des "enfants de coeur", tant envers les soldats que les civils du Reich ? Ça, ce n'est pas une nouveauté.
Les estimations les plus sérieuses, chiffrent en 1,2 millions de femmes du Reich qui ont été violées. Certaines n'avaient que treize ans, d'autres... jusqu'à 68.
Je ne cherche à prendre le parti de l'un ou de l'autre.
Cependant, pour avoir parlé de la cruauté des Nazis en Ex-Union Soviétique avec des petits enfants de Russes, Ukrainiens et Biélorusses, il en ressort que pas un seul d'entre-eux/elles n'a pas SON histoire d'atrocités commises dans sa famille, village où ville. Des "Oradour-sur-glane" en Union soviétique, ils s'en comptent par centaines.
Je me dois donc de comprendre le ressenti de vengeance qui habitait chacun de ces soldats de l'Armée Rouge, en entrant dans les terres de l'auteur de ces crimes contre tout un Peuple.
Même si Goebbels lancera la création de la Volksstrum en octobre 1944 (6 millions d'hommes de 16 à 60 ans, appelés à rentrer dans cette milice "du dernier espoir"), ceci ne changera pas le cours de la guerre.
Pas plus son "plan du désespoir" que fut l'Ordre Néron (19 mars 1945) consistant à détruire toute infrastructure pouvant servir à l'ennemi, n'aura d'effet. Non seulement les militaires de terrain savaient que la politique de la "terre brûlée" ne jouerait pas en leur faveur, mais c'était en plus, du temps et des ressources gaspillées en pure perte.
Tous les commentaires (9)
La Russie communiste nie les faits.
Massacre de Katyn. La Russie communiste a aussi nié les faits.
Déportations au goulag et exécutions des opposants. La Russie communiste a aussi nié le nombre.
Finalement rien de nouveau. On aime pas trop l’odeur de nos excréments.
«À chacun son caca sent bon.»
On trouve toujours que la merde des autres est plus infecte que la sienne «propre».
Je pense qu'il faut surtout penser à une vengeance (la guerre, y'a rien de plus con), les nazis ont tellement fait souffrir les peuples conquis de l'Est que le retour de bâton était totalement sans pitié aucune.
Les allemands (civils comme militaires) ont presque tous fui l'avancée soviétique pendant leur débâcle pour se rendre à l'Ouest.
Et le pire dans tout ça, c'est que les civils du grand Reich avaient interdiction de fuir sous peine de mort, jusqu'à ce que ce soit obligatoire sous peine de mort... j'ai jamais compris le pourquoi. Je pense qu'on ne comprendra jamais un tel degré de folie.
Ceci conduisit à 9 millions de civils, à prendre le chemin de la fuite vers l'ouest.
Ce fut un mauvais calcul de la part de l'Elite Nazie à instrumentaliser ce fait, car ce flot incessant de civils encombrèrent les routes et desorganisèrent les services administratifs des villes devant les recevoir, tant le nombre de personnes était important.
-Allez HOP, on évacue. C'EST UN ORDRE!
-Mais mein führer, nous n'avons pas les moyens de...
-JE M'EN BRANLE! OBEISSEZ! (et appelez mon médecin qu'il m'administre ma dose de Pervitin ® parce que je suis en descente et donc capricieux)
Le phénomène prend une grande ampleur dès cet automne.
Ensuite, commence le "sauve qui peut"
À partir du moment où les troupes Soviétiques commencent à entrer en territoire du Reich, une partie de cette population va se préparer pour prendre le chemin de l'exode. Ceci est confirmé par des soldats français prisonniers, qui étaient assignés au travail dans des fermes et des fabriques du nord-est du Reich.
Que les soldats de l'armée Rouge ne se sont pas comportés comme des "enfants de coeur", tant envers les soldats que les civils du Reich ? Ça, ce n'est pas une nouveauté.
Les estimations les plus sérieuses, chiffrent en 1,2 millions de femmes du Reich qui ont été violées. Certaines n'avaient que treize ans, d'autres... jusqu'à 68.
Je ne cherche à prendre le parti de l'un ou de l'autre.
Cependant, pour avoir parlé de la cruauté des Nazis en Ex-Union Soviétique avec des petits enfants de Russes, Ukrainiens et Biélorusses, il en ressort que pas un seul d'entre-eux/elles n'a pas SON histoire d'atrocités commises dans sa famille, village où ville. Des "Oradour-sur-glane" en Union soviétique, ils s'en comptent par centaines.
Je me dois donc de comprendre le ressenti de vengeance qui habitait chacun de ces soldats de l'Armée Rouge, en entrant dans les terres de l'auteur de ces crimes contre tout un Peuple.
Même si Goebbels lancera la création de la Volksstrum en octobre 1944 (6 millions d'hommes de 16 à 60 ans, appelés à rentrer dans cette milice "du dernier espoir"), ceci ne changera pas le cours de la guerre.
Pas plus son "plan du désespoir" que fut l'Ordre Néron (19 mars 1945) consistant à détruire toute infrastructure pouvant servir à l'ennemi, n'aura d'effet. Non seulement les militaires de terrain savaient que la politique de la "terre brûlée" ne jouerait pas en leur faveur, mais c'était en plus, du temps et des ressources gaspillées en pure perte.