L’institut Rousseau a étudié les actifs des 11 principales banques de la zone euro. Ces dernières cumulent près de 530 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles soit 95 % du total de leurs fonds propres. Une éventuelle transition énergétique menée trop rapidement pourrait ainsi faire effondrer le système bancaire.
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L'ère du Grand Gaspillage durera peut être encore 50 ans avec de la chance, après ca sera l'ère de... heuuu ... du ménage?
-RAMASSE TES ORDURES et range moi cette porcherie qui te sers de planète, espèce de gros dégueulasse! ET PLUS VITE QUE CA!!!
Ah ces adolescents, désespérants! ^^
Bon courage !
D'où ma réaction. Le problème n'est physique que parce qu'on refuse de mettre les moyens pour résoudre ce problème. Et l'anecdote montre très bien pourquoi les moyens ne sont pas mis.
Soit on la nettoiera, soit on crèvera tous. ;)
C'est nous qui voyons... en tout cas quand on vient me casser les burnes pour que j'achète un écran plat pour remplacer mon tube cathodique, je répond:
MERDE! ^^
Ça m'intéresserait carrément que tu retrouves l'endroit où tu as lu/entendu cela. Je comprends en tout cas la problématique oui."
En grande partie de cet article que j'encourage chacun à lire. Qui permet une vulgarisation importante de ce domaine que l'on soit d'accord ou pas avec les thèses du bonhomme.
jancovici.com/transition-energetique/petrole/quest-ce-quune-reserve-de-petrole/
Extrait:
"Il est alors normal de se demander si nous n’avons pas affaire à une partie de poker menteur, avec comme mobile au crime le fait que, pour les sociétés cotées, la valeur de l’action est proportionnelle à la quantité de réserves prouvées qu’elles déclarent posséder, et que pour les sociétés nationales des pays de l’OPEP (2/3 des réserves mondiales, voir ci-dessous), les quotas de production sont proportionnels aux réserves qu’ils publient (donc plus les réserves sont élevées, plus le pays a le droit d’exporter des quantités importantes de pétrole)."
"Voilà une question qui va être vite vue : quasiment aucune publication de réserves ne fait l’objet d’une vérification par une tierce partie."
"les ressources, c’est-à-dire l’estimation de ce qu’il y a sous terre, ne fait l’objet d’aucune obligation de publication, et il est donc impossible de savoir si les réserves publiées sont prudentes ou au contraire irréalistes au regard des ressources restantes,"
"aucune des entreprises qui publie n’a d’obligation de vérification de ses inventaires physiques par une tierce partie. Même pour les sociétés cotées, il est évident que le commissaire aux comptes n’a ni la compétence technique (allez me trouver un commissaire aux comptes qui sache finement discuter de la perméabilité d’une roche réservoir au vu des analyses physiques réalisées !), ni l’accès aux données de terrain, ni le temps nécessaire pour valider la totalité des réserves prouvées publiées par l’entreprise."
"Maintenant que nous savons à peu près de quoi nous parlons (une formalité dont ne s’embarrassent pas nécessairement tous ceux qui ont un avis sur le futur du pétrole !), alors nous pouvons commencer à disserter sur l’évolution de ces réserves, régionales ou mondiales,"
La Con fi(n)ance.
Je vais essayer d'être simple: on est payés avec des bouts de papier... voir avec des chiffres binaires, et ca choque personne??? C'est normal, on se casse le cul toute notre vie et quand ca arrange ces enflures, l'Euro ne vaut plus rien...
Et mon pied au cul, il vaut combien? ;)
Moi j'aimerai bien être payé en boites de sardine à l'huile... au moins je suis certain que ca vaudra toujours quelquechose, mais cela n'engage que moi. En attendant, je vais rouler des clopes dans des billets de 500 balles en passant à la télé, hein, Serge! ;)
C'est bien pourquoi un cadre de HSBC avait démissionné en constatant que ses analyses prospectives n'étaient pas suivies par sa direction : mrmondialisation.org/un-cadre-dhsbc-demissionne-publiquement-avec-une-lettre-ouverte-a-lhumanite/
Il n'y a pas que l'uranium a fissionner si besoin. Dans l'absolu, tout ce qui est au dessus du fer peut restituer de l'énergie par la fission. Dans la pratique on préfère forcément les éléments présentant la masse nucléaire la plus élevée pour la meilleure rentabilité avec des schémas de fission permettant une réaction en chaîne. Mais du coup d'autres schéma que ceux du plutonium et de l'uranium existent (le thorium est un bon candidat alternatif).
Après le problème du nucléaire de ce type c'est la génération d'un grand nombre d'éléments fils avec des durées de vie parfois longues et de la radioactivité élevée. Donc il faut être rigoureux dans la gestion. Dans ces conditions permettre l'accès au nucléaire à tous les pays, y compris les moins stables pourrait conduire a un grand nombre de catastrophes. Et priver ces pays de cette source (si effectivement c'est incontournable) c'est les condamnés à la dépendance énergétique complète. Je ne pense pas que ce soit aussi acceptable pour eux.
Donc oui il faut infléchir la trajectoire et tenter de faire mieux pour la planète, mais il ne faut pas faire n'importe quoi. Agir dans la précipitation sans un plan robuste a long terme n'aurait aucun sens. Et aujourd'hui, on n'a pas de plan robuste à long terme. Tout ce qu'on sait c'est que le monde a besoin d'énergie, que si on peut s'en procurer en limitant l'impact sur notre écosystème c'est bien, que le capitalisme a besoin de croissance, et que si on peut s'accaparer des parts de marché au détriment d'un autre on sera content. Dans ce contexte la prudence est de mise à mon sens.. gesticuler comme des poulets sans tête ne nous amènera nul part.
J'en connais un qui a regardé la dernière vidéo de Gaël Giraud sur Blast!
C'est en considérant l'aspect écologique que nous devrions sagement décider de baisser.
Le dioxyde de carbone (le pétrole brûlé, donc) est en train induire des changements qui vont desservir l'humanité (et qui vont aussi desservir l'économie sur le très long terme).
Et sinon, un autre paramètres à avoir en tête, c'est le nombre de baril de pétrole nécessaire pour extraire un baril de pétrole. Plus ce nombre s'approche de 1, moins on en extraira. C'est mécanique.
Cela dit, pour en arriver a cet extrême, ça veux dire qu'on a épuisé toutes les autres sources de pétrole (et donc qu'on a continuer a en consommer bien trop pour garder un climat correct), ou qu'elles sont inaccessible pour des raisons géopolitique, dans les deux cas ça me parait pas très utopique
un taux de retour inférieur a 1, ça veux dire par exemple qu'avec deux barils, tu sors un baril. Pas un baril vendable, mais un baril tout court, donc t'es a sec avant même de re-remplir les machines ayant servi a extraire ce pétrole
Tu peux avoir besoin de consommer beaucoup de baril pour en extraire 1, à la fin t'en as toujours produit 1.