Les banques n'ont pas parié sur le renouvelable

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L’institut Rousseau a étudié les actifs des 11 principales banques de la zone euro. Ces dernières cumulent près de 530 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles soit 95 % du total de leurs fonds propres. Une éventuelle transition énergétique menée trop rapidement pourrait ainsi faire effondrer le système bancaire.


Tous les commentaires (85)

a écrit : Je crois que l’humanité ne survivra pas au changement climatique comme la majorité des dinosaures n’ont pas survécu à la crise climatique il y a 66 millions d’années. La seule chose qui me rassure c’est que la vie s’en remettra (au moins quelques centaines d’années) et de nouvelles espèces coloniseront les niches laissées par l’humain. Ensuite la Terre suivra le chemin de Venus et aucune vie ne sera plus jamais possible sur notre bon vieux cailloux. Afficher tout L'humanité au sens civilisation planétaire risque très certainement de se manger un mur si on continue à accélérer, mais je ne partage pas ton avis, le monde tel qu'on le connais disparaitra c'est certain j'en conviens, mais il deviendra un autre monde, probablement très différent de ce que l'on connais.

L'ère du Grand Gaspillage durera peut être encore 50 ans avec de la chance, après ca sera l'ère de... heuuu ... du ménage?
-RAMASSE TES ORDURES et range moi cette porcherie qui te sers de planète, espèce de gros dégueulasse! ET PLUS VITE QUE CA!!!
Ah ces adolescents, désespérants! ^^

a écrit : L'humanité au sens civilisation planétaire risque très certainement de se manger un mur si on continue à accélérer, mais je ne partage pas ton avis, le monde tel qu'on le connais disparaitra c'est certain j'en conviens, mais il deviendra un autre monde, probablement très différent de ce que l'on connais.

L'ère du Grand Gaspillage durera peut être encore 50 ans avec de la chance, après ca sera l'ère de... heuuu ... du ménage?
-RAMASSE TES ORDURES et range moi cette porcherie qui te sers de planète, espèce de gros dégueulasse! ET PLUS VITE QUE CA!!!
Ah ces adolescents, désespérants! ^^
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Nettoyer la Terre ? Sans ressources, sans alimentation et sans énergie ?

Bon courage !

a écrit : Mon commentaire est certes hors sujet vis à vis de l'anecdote mais est plutôt en réponse à la tendance des commentaires.
Il y a ceux qui ont connaissance de la réalité physique, et ceux qui n'en ont aucune idée.
La source du problème n'est pas économique ni politique, il est physique.
C
'est d'abord ça qu'il faudrait que chacun comprennes.
Après on pourra discuter d'une solution politique et économique.
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Mais tu n'as en rien montré que le problème était physique. Relis ton commentaire.
D'où ma réaction. Le problème n'est physique que parce qu'on refuse de mettre les moyens pour résoudre ce problème. Et l'anecdote montre très bien pourquoi les moyens ne sont pas mis.

a écrit : Nettoyer la Terre ? Sans ressources, sans alimentation et sans énergie ?

Bon courage !
Parce que tu crois qu'on aura le choix?
Soit on la nettoiera, soit on crèvera tous. ;)

C'est nous qui voyons... en tout cas quand on vient me casser les burnes pour que j'achète un écran plat pour remplacer mon tube cathodique, je répond:

MERDE! ^^

a écrit : @Nicontrarié "Pour sauver la planète ? Mais tout le monde s'en bat les couilles de la planète, tout ce qui compte c'est la bouffe qu'on a dans le frigo"
L'humain est ainsi fait : une autre manière de le dire, c'est que sauver la planète est en haut de la pyramide de Maslow tand
is que mettre de la bouffe au frigo est en bas de la pyramide. Ça ne veut pas pour autant dire qu'on ne va pas parvenir à faire ce qui est en haut de la pyramide : mais ça sera plus facile à faire tant que la base de la pyramide est là. Sinon... Ça sera une crise.

@Epoxy "Il faut faire la part des choses entre ce qui est la transition énergétique à l'échelle de l'Europe... et le reste du monde."
C'est vrai. J'ai d'ailleurs toujours du mal à comprendre comment une transition énergétique pourrait provenir d'un (groupe de) pays uniquement. L'effort doit être collectif & mondial. C'est d'ailleurs la réflexion que développe @jervas.

@Epoxy "Cependant, ceci aura un prix à payer, et c'est le consommateur Lambda (vous, moi, tout le monde...) Qui ne financera, de gré ou de force, de forme directe ou indirecte."
C'est vrai. Mais une fois qu'on a dit ça, on n’a rien dit. Je veux dire par là que tout ce qui coute est in-fine payé par ceux qui vivent. C'est juste indirect-indirect-indirect, mais quand on remonte la chaine c'est toujours l'individu qui paye (en €, en temps, en effort, etc.)

@TybsXckZ "Ou miser sur le nucléaire et avoir une énergie pilotable, très bas carbone et très peu chère pour le prochain millénaire."
Je partage ton avis, même si je mets un bémol pour "le prochain millénaire". Le nucléaire est vraiment une solution assez évidente et déployable dès aujourd'hui pour lutter contre le dérèglement climatique. Attention toutefois : les enjeux de production d'électricité ne sont pas les seuls à avoir en tête pour décarboner l'atmosphère. Il faut avoir en tête les transports, le chauffage, l'agriculture, l'industrie lourde, etc.

@Nicontrarié "ce qui est triste dans tout ça c'est que c'est encore les petites gens qui vont en prendre plein la gueule, les riches pourront encore bruler du kérosène dans leurs hélicoptères et leurs jet privés pour longtemps pendant qu'on sera obligés de pédaler..."
Ce problème d'inégalité (et même de privilèges) est un autre problème : mais c'est vrai que là aussi, y'a du progrès à faire ! Enfin bon : bonne nouvelle : les enfants des riches vivent sur la même planète que les enfants des autres : ils ont donc intérêt à ce que ça aille dans le bon sens.

@jervas "Le système bancaire est un système qui finira par faire faillite tôt ou tard."
Parce qu'il s'inscrit dans l'illusion d'une croissance infinie : mais il doit être possible de changer cet engrenage fondamental du système, pour que le système marche aussi et reste en bonne santé lorsqu'il y a de la décroissance. Ce serait un réel progrès !

@Pacs "Heu d’où tenez-vous vos chiffres ?"
C'est par rapport à mon affirmation "On est sur la pente descendante", que vous me demandez ça ? J'ai maladroitement simplifié en une phrase courte ce que j'ai lu dans la synthèse du rapport du Shift Project, pour la Direction Générale des Relations Internationales et de la Stratégie (DGRIS), et plus particulièrement mon interprétation du graphique situé en page 4. Allez voir : theshiftproject.org/wp-content/uploads/2021/05/Approvisionnement-petrolier-futur-de-lUE_Shift-Project_Mai-2021_SYNTHESE.pdf

@Pacs "effectivement la production 2020 était inférieure à 2019 mais c’était très expressément à cause de la Covid."
C'est vrai oui. Quand je disais que "ce n’est pas la faute du COVID", je voulais dire que COVID ou pas, il y a de moins en moins de pétrole, et surtout on en sortira de moins en moins du sous-sol.

@Pacs "Il est très probable que 2021 soit supérieur à 2020 (reprise)" + "le pic pétrolier [...] a peut-être été atteint en 2019 mais pas sûr"
Je vois ce que vous voulez dire, et je ne peux pas vous donner tort. Il était très maladroit de ma part de dire que "chaque année passée permet de produire moins de pétrole que l'année précédente". Je me suis vraiment emballé suite à la lecture de ce rapport synthétique, qui montre un "pic" en 2019, mais qui table sur un prévisionnel. Votre formulation est plus prudente, plus factuelle.

@Gilgawesh "En résumé ils ont 0 raison d'être honnête et des tas de surestimer le stock en leur possession."
Ça m'intéresserait carrément que tu retrouves l'endroit où tu as lu/entendu cela. Je comprends en tout cas la problématique oui.
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"@Gilgawesh "En résumé ils ont 0 raison d'être honnête et des tas de surestimer le stock en leur possession."
Ça m'intéresserait carrément que tu retrouves l'endroit où tu as lu/entendu cela. Je comprends en tout cas la problématique oui."

En grande partie de cet article que j'encourage chacun à lire. Qui permet une vulgarisation importante de ce domaine que l'on soit d'accord ou pas avec les thèses du bonhomme.

jancovici.com/transition-energetique/petrole/quest-ce-quune-reserve-de-petrole/

Extrait:

"Il est alors normal de se demander si nous n’avons pas affaire à une partie de poker menteur, avec comme mobile au crime le fait que, pour les sociétés cotées, la valeur de l’action est proportionnelle à la quantité de réserves prouvées qu’elles déclarent posséder, et que pour les sociétés nationales des pays de l’OPEP (2/3 des réserves mondiales, voir ci-dessous), les quotas de production sont proportionnels aux réserves qu’ils publient (donc plus les réserves sont élevées, plus le pays a le droit d’exporter des quantités importantes de pétrole)."

"Voilà une question qui va être vite vue : quasiment aucune publication de réserves ne fait l’objet d’une vérification par une tierce partie."

"les ressources, c’est-à-dire l’estimation de ce qu’il y a sous terre, ne fait l’objet d’aucune obligation de publication, et il est donc impossible de savoir si les réserves publiées sont prudentes ou au contraire irréalistes au regard des ressources restantes,"

"aucune des entreprises qui publie n’a d’obligation de vérification de ses inventaires physiques par une tierce partie. Même pour les sociétés cotées, il est évident que le commissaire aux comptes n’a ni la compétence technique (allez me trouver un commissaire aux comptes qui sache finement discuter de la perméabilité d’une roche réservoir au vu des analyses physiques réalisées !), ni l’accès aux données de terrain, ni le temps nécessaire pour valider la totalité des réserves prouvées publiées par l’entreprise."

"Maintenant que nous savons à peu près de quoi nous parlons (une formalité dont ne s’embarrassent pas nécessairement tous ceux qui ont un avis sur le futur du pétrole !), alors nous pouvons commencer à disserter sur l’évolution de ces réserves, régionales ou mondiales,"

a écrit : "@Gilgawesh "En résumé ils ont 0 raison d'être honnête et des tas de surestimer le stock en leur possession."
Ça m'intéresserait carrément que tu retrouves l'endroit où tu as lu/entendu cela. Je comprends en tout cas la problématique oui."

En grande partie de cet
article que j'encourage chacun à lire. Qui permet une vulgarisation importante de ce domaine que l'on soit d'accord ou pas avec les thèses du bonhomme.

jancovici.com/transition-energetique/petrole/quest-ce-quune-reserve-de-petrole/

Extrait:

"Il est alors normal de se demander si nous n’avons pas affaire à une partie de poker menteur, avec comme mobile au crime le fait que, pour les sociétés cotées, la valeur de l’action est proportionnelle à la quantité de réserves prouvées qu’elles déclarent posséder, et que pour les sociétés nationales des pays de l’OPEP (2/3 des réserves mondiales, voir ci-dessous), les quotas de production sont proportionnels aux réserves qu’ils publient (donc plus les réserves sont élevées, plus le pays a le droit d’exporter des quantités importantes de pétrole)."

"Voilà une question qui va être vite vue : quasiment aucune publication de réserves ne fait l’objet d’une vérification par une tierce partie."

"les ressources, c’est-à-dire l’estimation de ce qu’il y a sous terre, ne fait l’objet d’aucune obligation de publication, et il est donc impossible de savoir si les réserves publiées sont prudentes ou au contraire irréalistes au regard des ressources restantes,"

"aucune des entreprises qui publie n’a d’obligation de vérification de ses inventaires physiques par une tierce partie. Même pour les sociétés cotées, il est évident que le commissaire aux comptes n’a ni la compétence technique (allez me trouver un commissaire aux comptes qui sache finement discuter de la perméabilité d’une roche réservoir au vu des analyses physiques réalisées !), ni l’accès aux données de terrain, ni le temps nécessaire pour valider la totalité des réserves prouvées publiées par l’entreprise."

"Maintenant que nous savons à peu près de quoi nous parlons (une formalité dont ne s’embarrassent pas nécessairement tous ceux qui ont un avis sur le futur du pétrole !), alors nous pouvons commencer à disserter sur l’évolution de ces réserves, régionales ou mondiales,"
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Tu ne fais qu'expliquer un système qui est en place depuis longtemps:

La Con fi(n)ance.

Je vais essayer d'être simple: on est payés avec des bouts de papier... voir avec des chiffres binaires, et ca choque personne??? C'est normal, on se casse le cul toute notre vie et quand ca arrange ces enflures, l'Euro ne vaut plus rien...

Et mon pied au cul, il vaut combien? ;)

Moi j'aimerai bien être payé en boites de sardine à l'huile... au moins je suis certain que ca vaudra toujours quelquechose, mais cela n'engage que moi. En attendant, je vais rouler des clopes dans des billets de 500 balles en passant à la télé, hein, Serge! ;)

a écrit : Cette anecdote a été riche en commentaires ! Ça fait plaisir ! Vu que j’avais envie de répondre à quasi tout le monde, je poste à mon tour un gros commentaire ou je cite vos messages pour apporter un petit complément/mon avis. La limite de 5000 caractères m’a forcé à découper ma réponse en trois messages. Désolé pour le(s) pavé(s) ^^

@kepotx "La seule solution [...] c'est entre autres de volontairement laisser du pétrole sous terre"
Je partage ton avis. D'autant plus qu'une fois converti en dioxyde de carbone, on ne pourra plus l'enlever de l'atmosphère.

@ygisme2 "il semble que les seules solutions sur la transition énergétique sont : simplement de dépenser moins d'énergie, ou passer massivement a des énergies type fusion/fission, [...]"
Oui, ces deux premières solutions sont des options pertinentes qu'il faudra adopter de gré ou de force comme le dit @Epoxy (de gré = on laisse du pétrole et du charbon volontairement sous terre ; de force = on brule tout et ensuite on se prend le mur). Les énergies de type fission sont une bonne solution à court terme (pour décarboner l'atmosphère) : bien que l'uranium soit une ressource non-renouvelable : il y en a de bonnes quantités encore, le temps de mettre au point la fusion et les réductions de consommation d'énergie.

@Madbob44 "il me semble bien qu'un gisement de pétrole a été découvert au large de la Guyane française [...]"
J'ai cherché sur Internet, sans trouver de sources qui indiquent ceci. Tu dis "il me semble" : peut-être t'es-tu trompé ? Quand bien même, cela ne résoudrait pas le problème fondamental que pose la combustion du pétrole : le dioxyde de carbone n'a pas de patrie.

@TybsXckZ "Il y a en ce moment 638 milliards de dollars d'actifs pour les projets d'exploitation de charbon dans le monde entier."
Pouaaaah : coup dur ! Non mais bruler du charbon pour générer de l'énergie devrait être interdit de nos jours. Nul doute que cela sera considéré comme un crime contre la vie sur Terre dans un futur lointain.

@Shadx "pour respecter nos engagements de +2 degrés [...] il faut arrêter de rechercher/ouvrir des puits AUJOURD’HUI."
Oui (encore qu'il ne reste pas d'énormes choses à découvrir, qui seront de toutes façons pénibles à exploiter). Il faut aussi réduire nos émissions de dioxyde de carbone de 5 à 6 % par an. Dur dur !

@Zunde "sachez que tout le confort qu'on a [...] existe aussi grâce aux énergies fossiles qui nous fournissent sur demande une énorme quantité d'énergie et qu'aucune autre énergie connue, même nucléaire, ne pourra la substituer."
Je suis d'accord avec toi sur ce point (qui ne fait pas plaisir à entendre). La conclusion est donc simple : il faudra diminuer notre niveau de confort. De toute façon, vivre sur une planète trop chaude est quelque chose de tellement mauvais et inconfortable qu'il vaut mieux faire des sacrifices de notre monde moderne tant qu'il en est encore temps.

@Zunde "Quand je vois qu'une simple proposition de réduction de vitesse à 110 km/h provoque un tollé dans la population, je me dis que c'est perdu d'avance. Ma position est un peu fataliste à ce sujet."
Même désespoir que celui exprimé par @jervas et d'autres personnes ayant bien creusé le sujet. En fait, moi aussi je suis aussi fataliste : mais vu les enjeux, il faut essayer quand même. Tiens par exemple : envoyons les mécontents que tu évoques dans des TGV. Certes : ils n'iront pas partout où ils peuvent aller en voiture, mais ils iront 3 fois plus vite, et avec une empreinte carbone particulièrement faible (vu que notre électricité est issue du nucléaire et des barrages)

@Nicontrarié "On est pas encore sur la pente descendante niveau pétrole car les pays les plus producteurs peuvent faire encore, pour 10 ans au mieux, faire tourner le robinet, et influer sur le prix"
Je pense qu'ouvrir le robinet n'est pas le problème : le problème, c'est que le débit maximum du robinet a diminué, et que le réservoir où puise le robinet se vide et devient de moins en moins qualitatif.

@Nicontrarié "Du carburant fossile, y'en a encore pour 200 ans voire plus, il faudra juste accepter de le payer de plus en plus cher."
Il est délicat de parler en "année". Par ailleurs, tu ajoutes dans ta réponse la dimension du prix. Si l'on s'en tient aux stocks, aux gisements, aux puits (en cours d'exploitation, ou dont l'exploitation est planifiée), aux futures découvertes possibles (oui, on sait faire) : tout porte à croire qu'on a brulé + de pétrole qu'il n'en reste à brûler.
Afficher tout
Tu t'es éclaté a répondre a tout, respect

Il n'y a pas que l'uranium a fissionner si besoin. Dans l'absolu, tout ce qui est au dessus du fer peut restituer de l'énergie par la fission. Dans la pratique on préfère forcément les éléments présentant la masse nucléaire la plus élevée pour la meilleure rentabilité avec des schémas de fission permettant une réaction en chaîne. Mais du coup d'autres schéma que ceux du plutonium et de l'uranium existent (le thorium est un bon candidat alternatif).

Après le problème du nucléaire de ce type c'est la génération d'un grand nombre d'éléments fils avec des durées de vie parfois longues et de la radioactivité élevée. Donc il faut être rigoureux dans la gestion. Dans ces conditions permettre l'accès au nucléaire à tous les pays, y compris les moins stables pourrait conduire a un grand nombre de catastrophes. Et priver ces pays de cette source (si effectivement c'est incontournable) c'est les condamnés à la dépendance énergétique complète. Je ne pense pas que ce soit aussi acceptable pour eux.

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a écrit : On nous fait des promesses de chaos economiques tous les matins...la sortie de l'Europe par l'Angleterre par exemple...le fait de voter pour les uns ou pour les autres...la réalité c est que de ne rien faire est pire...la finance a peur du changement... car elle ne le maîtrise pas...mais ce n'est pas la finance qui doit gouverner à moins d'accepter que les politiques ne servent à rien (c est ce qui se passe aujourd'hui... (le changement mais suivant le rythme des banques et du pognon pour ceux qui en on à revendre?). Les banquiers ont été les principaux artisans des dernières crises économiques...et quand ils se plantent c'est l'argent public qui sert à les relever...quelle belle morale :) Afficher tout La finance dirige le monde depuis un certain temps déjà. Les politiques travaillent au mieux avec elle, au pire pour elle. On peut le déplorer mais il est bon d'en être conscient. Les crises a répétition de ce système dysfonctionnel ne font que creuser le déficit des états et mettre en péril l'équilibre mondial. On est dans une logique de réduction de la fréquence des crises et de leurs impacts. Un changement majeur mal contrôlé de cette équilibre précaire provoquerait une crise sans précédent. D'où le besoin de prendre des actions mûrement réfléchies.

Donc oui il faut infléchir la trajectoire et tenter de faire mieux pour la planète, mais il ne faut pas faire n'importe quoi. Agir dans la précipitation sans un plan robuste a long terme n'aurait aucun sens. Et aujourd'hui, on n'a pas de plan robuste à long terme. Tout ce qu'on sait c'est que le monde a besoin d'énergie, que si on peut s'en procurer en limitant l'impact sur notre écosystème c'est bien, que le capitalisme a besoin de croissance, et que si on peut s'accaparer des parts de marché au détriment d'un autre on sera content. Dans ce contexte la prudence est de mise à mon sens.. gesticuler comme des poulets sans tête ne nous amènera nul part.

a écrit : @Blacker56 "L’électricité… moins chère. On en reparlera lorsque nous devrons payer la facture du démantèlement de nos vieilles centrales nucléaires."
Tu as raison de vouloir raisonner sur l'entièreté du cycle de vie d'une centrale (construction, exploitation, démantèlement). C'est de cet
te manière qu'on comprend que les Éoliennes et les panneaux solaires ne sont pas des alternatives viables. Concernant le démantèlement, voici une portion de vidéo de 10 minutes qui parle du démantèlement (par "Le Réveilleur") : www.youtube.com/watch?v=8ef25x7sM-I&t=15m Je n'irais pas jusqu'à dire que les coûts sont maitrisés à 100 %, mais des budgets sont déjà dimensionnés pour les gérer.

@Sleeperstyle "L'enjeu est économique pas écologique. Il faut obliger les gens a consommer ce qui n'a rien d'écolo. La seule alternative écologique serait la décroissance mais personne n'en veut. Ça ne va pas dans le sens du capitalisme ni celui du confort individuel."
Ta conclusion m'a terrassé ! Tu es très très affirmatif : ne crois-tu pas que ça manque un peu de conditionnel de "Il me semble que" et de "Je pense que" ? L'enjeu peut être vu sous l'angle économique et sous l'angle écologique. J'ai tendance à dire que c'est une erreur de ne voir l'enjeu que sous un seul angle. Par ailleurs, le fait que "personne ne veuille" de la décroissance n'empêche pas que, factuellement, cette décroissance va devoir lieu (de par la nature non-renouvelable des ressources dont on parle, qui ne sont pas disponible en quantité infinie). Le choix que nous avons à faire est donc : "on PROVOQUE la transition énergétique ou on SUBIT l'épuisement des stocks". Ça demandera un sacrifice du confort individuel : mais sur le long terme, c'est certainement la meilleure des choses à faire, en l'état actuelle de nos connaissances.

@rem170 "Le prix du Watt : "plus on avance (...) moins c'est cher"... Dis-tu. Dis-nous vite quel est ton fournisseur :) je n'ai jamais vu ma facture annuelle baisser ! :)"
Dans ces propos, @fuust parlait du coût de la production de l'électricité. Pas le prix de vente au consommateur final. D'ailleurs, la diminution des quantités de pétrole devrait représenter un sérieux "manque à gagner" pour l'état (via les taxes qui s'y appliquent), et il n'est pas impossible que ces taxes se "déplacent" sournoisement dans nos factures d'électricité.

@Manu77 "Faudrait juste que certaines personnes arrêtent de penser qu’ils sont les gentils et les banquiers les méchants."
C'est vrai que ce raisonnement est simpliste. Et puis il y a le banquier qu'on voit (conseiller bancaire) et le banquier qu’on ne voit pas (et tous les différents corps de métier qui existent dans le secteur). Mais certaines banques entretiennent un rapport de force avec leurs clients (convention de comptes au CGV impossibles, pratiques des AJO, procédures de prêt et opacité du processus conduisant à un accord / rejet du prêt) ainsi qu'avec le système en général ce qui fait qu'il est difficile d'imaginer les banques exclusivement bienfaisantes. Une banque est là pour générer et engranger de l'argent, parfois au détriment du bon sens : c'est ce que semble montrer cette anecdote.

@Manu77 "Pour répondre au commentaire sur la nationalisation, cela ne changerait rien à part que c’est l’état et donc le contribuable qui paierait."
Oui, mais au moins les marges indécentes de ce milieu, elles, n'existeraient plus : tout comme le gros des dépenses marketing qui ne serait de facto plus nécessaires. Comme @nemophis le disait en substance, c'est l'argent public qui renfloue les banques en faillites. Une nationalisation tout court est peut-être préférable à une "nationalisation quand ça ne va pas & privatisation quand ça va bien". Comme dit Bénabar : "Quand le financier s'enrhume ce sont les ouvriers qui toussent."

Pour faire le lien avec l’anecdote, j’ai retrouvé le lien d’une vidéo YouTube de la chaine « Data Gueule » qui parle du problème (et qui date de 2015), pour ceux que ça intéresse : www.youtube.com/watch?v=aUmJ35kMq1Q
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Ce que je veux dire c'est qu'en ce moment on ménage bien plus des intérêts économiques qu'écologiques contrairement à ce que certains disent/pensent. Bien sûr qu'il faudrait faire mieux dans l'intérêt de tous. Mais ça nécessiterait des efforts qui vont ni dans le sens du capitalisme ni dans celui du confort de vie individuel. Il faudrait que 7 milliards d'individus travaillent ensemble dans l'intérêt commun au détriment de leur intérêt/bien être individuel. Or l'homme est individualiste par nature. Quand tu vois qu'on n'arrive pas a mettre d'accord une poignée d'individus comment pourrait-on réussir ? Quand tu vois que 50% des richesses produites partent dans les poches d'une 100ene de personnes ça en dit long sur la philanthropie du système dans lequel on évolue. Donc oui.. je n'y crois pas trop. Suis-je défaitiste ou réaliste ? Chacun se fera sa propre opinion. En tout cas je suis convaincu que prendre action sans plan à long terme ne peut qu'aggraver la situation. Donc je n'adhère pas au discours "il faut viiiite tout changer".

J'en connais un qui a regardé la dernière vidéo de Gaël Giraud sur Blast!

a écrit : J'en connais un qui a regardé la dernière vidéo de Gaël Giraud sur Blast! Plutôt un article de Jancovici ;)

a écrit : Un jour, y'a 20 ans, je me suis fait traiter d'écolo parce que je triais mes ordures...

Pour moi c'était juste de la logique, pour eux, c'était nouveau ^^ ;)
moi je parle de ceux qui en font de la politique..

a écrit : Travaillant dans un groupe bancaire il y a une vrai prise de conscience des impacts climatiques. Les fonctions RSE ont de plus en plus de pouvoir et les investissements sur les énergies fossiles sont soit à l’arrêt soit sur une pente de forte décroissante. Après ce type de transition ne peut pas se faire en 6 mois. Cela prend du temps vu la part des énergies fossiles dans la consommation énergétique.
Faudrait juste que certaines personnes arrêtent de penser qu’ils sont les gentils et les banquiers les méchants.
Pour répondre au commentaire sur la nationalisation, cela ne changerait rien à part que c’est l’état et donc le contribuable qui paierait.
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Encadrer n'est pas nationaliser. Il me semble qu'il y quand même un sacré fossé à explorer entre le capitalisme débridé et le communisme dirigiste.

a écrit : Très intéressante cette anecdote. Merci !

Je souhaite préciser que le "95 % de leurs fonds propres" ne veut pas dire que les banques n'ont que 5 % d'autres actifs. Les actifs dépassent (de beaucoup) les fonds propres.

Par exemple, les sources nous apprennent que le Crédit A
gricole possède 131 % d'actifs fossiles (le greenwashing des banques m'insupporte).

Les sources disent aussi que c'est la face émergée de l'iceberg : les banques ont aussi des actifs dans l'industrie aéronautique et automobile qui sont fortement dépendantes du pétrole, mais ne sont pas inclus dans le pourcentage mentionné par l'anecdote.

D'un autre côté, nous savons aujourd'hui que chaque année passée permet de produire moins de pétrole que l'année précédente. Cause : l'épuisement des stocks, et la difficulté d'exploitation des nouveaux gisements (qui sont de taille plus petite que ceux actuellement exploités).
J'imagine que certains d'entre vous se disent "Mais depuis le temps qu'on nous dit qu'il n'y aura plus de pétrole, ça n'est jamais arrivé". Bah si. Ça arrive, là : ça y est. C'est factuel. On est sur la pente descendante (et c'est pas la faute du COVID).

Il est temps que les banques trouvent une solution pour financer les nécessaires transitions concernant la production d'énergie. Y'a du boulot. Elles ont les moyens. Et bientôt, il n'y aura plus le choix.
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On ne consomme pas moins car le pétrole est soudainement devenu plus rare. Quand on sait que total gagné de l'argent dès que le baril dépasse 45 dollar, bah il peuvent encore en sortir des millions de barils avant que le prix passe à 100 dollar et que l'on baisse notre conso a cause de la raréfaction.

a écrit : On ne consomme pas moins car le pétrole est soudainement devenu plus rare. Quand on sait que total gagné de l'argent dès que le baril dépasse 45 dollar, bah il peuvent encore en sortir des millions de barils avant que le prix passe à 100 dollar et que l'on baisse notre conso a cause de la raréfaction. Ah oui, mais si on regarde le côté économique, en effet, ça ne risque pas de baisser.
C'est en considérant l'aspect écologique que nous devrions sagement décider de baisser.
Le dioxyde de carbone (le pétrole brûlé, donc) est en train induire des changements qui vont desservir l'humanité (et qui vont aussi desservir l'économie sur le très long terme).
Et sinon, un autre paramètres à avoir en tête, c'est le nombre de baril de pétrole nécessaire pour extraire un baril de pétrole. Plus ce nombre s'approche de 1, moins on en extraira. C'est mécanique.

a écrit : Ah oui, mais si on regarde le côté économique, en effet, ça ne risque pas de baisser.
C'est en considérant l'aspect écologique que nous devrions sagement décider de baisser.
Le dioxyde de carbone (le pétrole brûlé, donc) est en train induire des changements qui vont desservir l'humanité (et q
ui vont aussi desservir l'économie sur le très long terme).
Et sinon, un autre paramètres à avoir en tête, c'est le nombre de baril de pétrole nécessaire pour extraire un baril de pétrole. Plus ce nombre s'approche de 1, moins on en extraira. C'est mécanique.
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A savoir qu'avec des machines fonctionnant au pétrole, il serait absurde de descendre en dessous de 1 vu que ça revient a consommer plus de pétrole qu'on en produit, mais si on parle d'énergie pure, on pourrait descendre théoriquement en dessous de ce seuil : on peut très bien imaginer une centrale nucléaire construite directement sur le site d'extraction, permettant de forer en profondeur. D'un point de vue énergétique on est toujours perdant, mais comme d'un point de vue praticité, toutes les énergies ne se valent pas (le pétrole peut très facilement se stocker et se transporter) ça pourrait être rentable financièrement.
Cela dit, pour en arriver a cet extrême, ça veux dire qu'on a épuisé toutes les autres sources de pétrole (et donc qu'on a continuer a en consommer bien trop pour garder un climat correct), ou qu'elles sont inaccessible pour des raisons géopolitique, dans les deux cas ça me parait pas très utopique

a écrit : A savoir qu'avec des machines fonctionnant au pétrole, il serait absurde de descendre en dessous de 1 vu que ça revient a consommer plus de pétrole qu'on en produit, mais si on parle d'énergie pure, on pourrait descendre théoriquement en dessous de ce seuil : on peut très bien imaginer une centrale nucléaire construite directement sur le site d'extraction, permettant de forer en profondeur. D'un point de vue énergétique on est toujours perdant, mais comme d'un point de vue praticité, toutes les énergies ne se valent pas (le pétrole peut très facilement se stocker et se transporter) ça pourrait être rentable financièrement.
Cela dit, pour en arriver a cet extrême, ça veux dire qu'on a épuisé toutes les autres sources de pétrole (et donc qu'on a continuer a en consommer bien trop pour garder un climat correct), ou qu'elles sont inaccessible pour des raisons géopolitique, dans les deux cas ça me parait pas très utopique
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Pas nécessairement. T'as du pétrole gratuit a disposition, même si tu consommes 2 barils pour en extraire 1 vendable tu peux faire des bénéfices. Faut juste en sortir 3 pour en vendre 1. C'est débile environementalement parlant mais pas nécessairement économiquement.

a écrit : Pas nécessairement. T'as du pétrole gratuit a disposition, même si tu consommes 2 barils pour en extraire 1 vendable tu peux faire des bénéfices. Faut juste en sortir 3 pour en vendre 1. C'est débile environementalement parlant mais pas nécessairement économiquement. Faut juste en sortir 3 pour en vendre 1 => dans ce cas la tu a un taux de retour énergétique supérieur a 1, vu que dans ton exemple tu consomme 2 barils pour en sortir 3 (deux que tu réutilise et un vendable), tu a un TRE de 1.5.
un taux de retour inférieur a 1, ça veux dire par exemple qu'avec deux barils, tu sors un baril. Pas un baril vendable, mais un baril tout court, donc t'es a sec avant même de re-remplir les machines ayant servi a extraire ce pétrole

a écrit : Faut juste en sortir 3 pour en vendre 1 => dans ce cas la tu a un taux de retour énergétique supérieur a 1, vu que dans ton exemple tu consomme 2 barils pour en sortir 3 (deux que tu réutilise et un vendable), tu a un TRE de 1.5.
un taux de retour inférieur a 1, ça veux dire par exemple qu'avec deux bari
ls, tu sors un baril. Pas un baril vendable, mais un baril tout court, donc t'es a sec avant même de re-remplir les machines ayant servi a extraire ce pétrole Afficher tout
C'est bien là qu'il y a confusion. Je te renvoie à ce que disais Picsonald. Il parle de "nombre de barils nécessaires pour extraire 1 baril de pétrole" ce qui ne signifie pas taux inférieur à 1.

Tu peux avoir besoin de consommer beaucoup de baril pour en extraire 1, à la fin t'en as toujours produit 1.