En 2007, l'entreprise pharmaceutique Johnson & Johnson attaqua la Croix Rouge américaine en justice, réclamant qu'elle cesse d'utiliser son symbole, qu'elle détruise tous ses stocks portant l'emblème, et qu'elle lui verse même des dommages-intérêts. Johnson & Johnson fut déboutée.
Commentaires préférés (3)
Le niveau de cynisme de celui qui a proposé cette idée (et de ceux qui ont acquiescé) est effarant.
La croix rouge est plus ancienne que cette entreprise.
Même sur les terrains de batailles de toutes les guerres, on reconnaît un hôpital parmi les autres tentes, ou un médecin parmi les soldats grace à ce symbole.
Source Wikipédia anglais traduite (Google traduction)
«Johnson & Johnson contre Croix-Rouge américaine
Le 9 août 2007, devant le tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York, Johnson & Johnson (J&J) a intenté une action en justice contre la Croix-Rouge américaine pour contrefaçon de marque. La plainte visait à faire cesser l'apposition de l'emblème de la Croix-Rouge sur tous les produits de premiers secours, de sécurité et de préparation aux catastrophes non spécifiquement sous licence Johnson & Johnson. La plainte demandait également la destruction de tous les produits de ce type portant l'emblème de la Croix-Rouge non homologués par J&J et exigeait de la Croix-Rouge américaine le paiement de dommages-intérêts punitifs et des frais juridiques de J&J.
J&J a publié une déclaration publique le 8 août 2007, détaillant sa décision d'intenter une action en justice, revendiquant des droits antérieurs sur l'emblème. Le même jour, la Croix-Rouge américaine a publié son propre communiqué de presse, exposant certaines des raisons de sa décision d'accorder une licence d'utilisation de l'emblème de la Croix-Rouge aux fabricants de produits de premiers secours et de préparation aux catastrophes. Deux jours plus tard, la Croix-Rouge américaine a publié un nouveau communiqué de presse, contestant plusieurs affirmations de J&J et affirmant que « la Croix-Rouge commercialise des trousses de premiers secours aux États-Unis depuis 1903 ».
Dans un communiqué, la Croix-Rouge américaine a indiqué collaborer depuis 2004 avec plusieurs partenaires sous licence pour créer des produits de premiers secours, de préparation et autres produits connexes portant l'emblème de la Croix-Rouge. L'association a précisé que l'intégralité des recettes tirées de la vente de ces produits aux consommateurs était réinvestie dans ses programmes et services humanitaires. « Il est inadmissible qu'une entreprise pharmaceutique multimilliardaire prétende que la Croix-Rouge a violé une loi pénale créée pour protéger la mission humanitaire de la Croix-Rouge – simplement pour que J&J puisse gagner plus d'argent », a déclaré Mark Everson, directeur général de l'association. Johnson & Johnson a réagi en affirmant que les activités commerciales de la Croix-Rouge américaine sortaient du cadre des usages historiquement reconnus et constituaient une violation directe des lois fédérales.
La Cour fédérale a rejeté la position de Johnson & Johnson et a statué en faveur de la Croix-Rouge américaine, estimant que la loi fédérale autorise la Croix-Rouge américaine à utiliser l'emblème de la Croix-Rouge pour la vente d'articles liés à sa mission, tels que des trousses de premiers secours et de préparation aux catastrophes, et à autoriser d'autres entreprises à utiliser son nom et son emblème pour la vente de ces produits. La Cour a notamment souligné que la Croix-Rouge américaine pratiquait cette pratique depuis plus d'un siècle et que Johnson & Johnson avait elle-même cherché à obtenir une licence de la Croix-Rouge américaine. Après le rejet de la plainte de Johnson & Johnson sur le fond, les parties ont finalement réglé leurs différends et la Croix-Rouge américaine reste libre d'utiliser son emblème à des fins commerciales.»
La croix rouge avait autorisé contractuellement (contre rémunération) J&J à commercialiser des trousses de secours revêtues de l'emblème "Croix Rouges"
J&J s'est rapidement rendu compte qu'il n'avait pas le monopole qui lui avait été promis
Leur demande portait sur la destruction des produits concurrents, ainsi que l'interdiction pour la Croix Rouge US de continuer à vendre l'usage de son emblème à des concurrents
C'est pas très cool, mais bizness is bizness
Tous les commentaires (20)
C'est pas un gag ? La croix rouge a une signification importante, elle vient d'où cette crois selon eux ?
Pour le coup, c'est clairement contraire à l'intérêt public, on ne peut qu'espérer que le pire pour les cadres ayant pris la décision d'attaquer (même si c'est un vœu pieux)
Le niveau de cynisme de celui qui a proposé cette idée (et de ceux qui ont acquiescé) est effarant.
La croix rouge est plus ancienne que cette entreprise.
Même sur les terrains de batailles de toutes les guerres, on reconnaît un hôpital parmi les autres tentes, ou un médecin parmi les soldats grace à ce symbole.
Source Wikipédia anglais traduite (Google traduction)
«Johnson & Johnson contre Croix-Rouge américaine
Le 9 août 2007, devant le tribunal de district des États-Unis pour le district sud de New York, Johnson & Johnson (J&J) a intenté une action en justice contre la Croix-Rouge américaine pour contrefaçon de marque. La plainte visait à faire cesser l'apposition de l'emblème de la Croix-Rouge sur tous les produits de premiers secours, de sécurité et de préparation aux catastrophes non spécifiquement sous licence Johnson & Johnson. La plainte demandait également la destruction de tous les produits de ce type portant l'emblème de la Croix-Rouge non homologués par J&J et exigeait de la Croix-Rouge américaine le paiement de dommages-intérêts punitifs et des frais juridiques de J&J.
J&J a publié une déclaration publique le 8 août 2007, détaillant sa décision d'intenter une action en justice, revendiquant des droits antérieurs sur l'emblème. Le même jour, la Croix-Rouge américaine a publié son propre communiqué de presse, exposant certaines des raisons de sa décision d'accorder une licence d'utilisation de l'emblème de la Croix-Rouge aux fabricants de produits de premiers secours et de préparation aux catastrophes. Deux jours plus tard, la Croix-Rouge américaine a publié un nouveau communiqué de presse, contestant plusieurs affirmations de J&J et affirmant que « la Croix-Rouge commercialise des trousses de premiers secours aux États-Unis depuis 1903 ».
Dans un communiqué, la Croix-Rouge américaine a indiqué collaborer depuis 2004 avec plusieurs partenaires sous licence pour créer des produits de premiers secours, de préparation et autres produits connexes portant l'emblème de la Croix-Rouge. L'association a précisé que l'intégralité des recettes tirées de la vente de ces produits aux consommateurs était réinvestie dans ses programmes et services humanitaires. « Il est inadmissible qu'une entreprise pharmaceutique multimilliardaire prétende que la Croix-Rouge a violé une loi pénale créée pour protéger la mission humanitaire de la Croix-Rouge – simplement pour que J&J puisse gagner plus d'argent », a déclaré Mark Everson, directeur général de l'association. Johnson & Johnson a réagi en affirmant que les activités commerciales de la Croix-Rouge américaine sortaient du cadre des usages historiquement reconnus et constituaient une violation directe des lois fédérales.
La Cour fédérale a rejeté la position de Johnson & Johnson et a statué en faveur de la Croix-Rouge américaine, estimant que la loi fédérale autorise la Croix-Rouge américaine à utiliser l'emblème de la Croix-Rouge pour la vente d'articles liés à sa mission, tels que des trousses de premiers secours et de préparation aux catastrophes, et à autoriser d'autres entreprises à utiliser son nom et son emblème pour la vente de ces produits. La Cour a notamment souligné que la Croix-Rouge américaine pratiquait cette pratique depuis plus d'un siècle et que Johnson & Johnson avait elle-même cherché à obtenir une licence de la Croix-Rouge américaine. Après le rejet de la plainte de Johnson & Johnson sur le fond, les parties ont finalement réglé leurs différends et la Croix-Rouge américaine reste libre d'utiliser son emblème à des fins commerciales.»
La croix rouge avait autorisé contractuellement (contre rémunération) J&J à commercialiser des trousses de secours revêtues de l'emblème "Croix Rouges"
J&J s'est rapidement rendu compte qu'il n'avait pas le monopole qui lui avait été promis
Leur demande portait sur la destruction des produits concurrents, ainsi que l'interdiction pour la Croix Rouge US de continuer à vendre l'usage de son emblème à des concurrents
C'est pas très cool, mais bizness is bizness
Mine de rien, cette affaire a fait du tort et Johnson & Johnson (J&J). Car pour les juges, comme dans l’esprit des citoyens du monde, il était question de faire primer la propriété intellectuelle par rapport aux actions humanitaires. Et le droit au secours a gagné. Heureusement. Jusqu’à la prochaine tentative…

Je me permets de rappeler les faits: J&J dépose en 1887 le symbole de la croix rouge comme marque commerciale aux États-Unis, dans la classe ´pharma’ (tout comme J&J quelques années après)..
Par la suite, elle accuse la Croix-Rouge américaine d’utiliser à des fins commerciales (vente de kits de premiers secours, thermomètres, etc.) un symbole protégé par sa marque.
Or, le symbole de la croix rouge est protégé par la Convention de Genève comme emblème humanitaire depuis 1864. Par ailleurs, d’après ce que j’ai lu dans les sources, la Croix-Rouge américaine, fondée en 1881, a reçu l’autorisation du Congrès américain dès 1905 d’utiliser ce symbole pour collecter des fonds ou vendre des produits liés à sa mission humanitaire.
"Mon petit doigt me dit que" la finalité non avouée de J&J, était d'obtenir l'exclusivité et intégralité de fabrication et distribution de TOUS les articles estampillés "Croix Rouge", aux États-Unis.
Par ce biais d'exclusivité, la Croix Rouge Américaine n'aurait plus pu lancer des appels d'offres publiques, ni faire jouer la concurrence entre pourvoyeurs, vu que J&J aurait été l'unique autorisé à cette fonction.
Si d'aventure tel objectif de J&J avait été atteint, cette entreprise aurait alors pu appliquer la "politique des prix de vente à la Croix Rouge Américaine" qui lui plaisait... généreux bénéfices financiers inclus.
La tactique de J&J, est très loin -et même aux antipodes- des actions volontaires et altruistes des millions d'américains de la Seconde Guerre Mondiale, ayant permis de fournir 14 millions de doses de sang, pour venir en aide aux soldats blessés sur les champs de bataille d'Europe et d'Asie...
Et pourquoi pas attaquer l'Angleterre contre son drapeau ???
Einstein avait raison, la c*nnerie de certains permet de se faire une idée de l'infini...
pour J&J, c'était plus un problème de concurrence déloyale qu'autre chose. Mais les défenseurs de la Croix Rouge ont habilement dévié le sujet du côté commercial vers le côté humanisme
Le logo de J&J n'est pas une croix rouge, mais une esperluette (&) stylisé :
companieslogo.com/img/orig/JNJ-5579062e.png
D'ailleurs JnJ n'a pas été condamné, mais a vu sa plainte rejetée par le juge, ensuite l'accord réel c'est fait en dehors de la vue des tribunaux, et est resté confidentiel, ce qui n'est pas en faveur de la Croix Rouge US (voir Wiki en Anglais)
Fun fact : Créée en 1864 lors de la toute première convention de Genève, elle avait pour but de signifier tout corps médical sur terrain de guerre afin qu'aucun belligérant ne les attaque.
Ce symbole est le drapeau suisse inversé, en l'honneur de l'origine de son créateur Henry Dunant.
www.croix-rouge.fr/israel-gaza-alerte-sur-la-situation-humanitaire/tribune-du-secretaire-general-de-la-federation-internationale-des-societes
Déjà qu'avec le scandale du talc ils avaient mauvaise réputation... Entre autres casseroles visiblement...
La croix rouge américaine est, elle, née en 1881. Johnson & Johnson a été créé en 1886.
Donc c'est possible...