On calcule l'altitude d'un avion à partir d'autres paramètres

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On ne connait pas avec exactitude l'altitude d'un avion. Par contre, on connaît les températures et pressions dites "normales" pour certaines altitudes : c'est l'atmosphère normalisée. Les avions utilisent donc des sondes de pression et de température pour évaluer l'altitude selon des tables de valeurs.


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Cette anecdote et en grande partie fausse depuis 1974, quand les altimètre à haut précision avec aide radar firent leur apparition, il est vrai que l'altitude est calculée grâce à la pression (et aussi des radars) mais c'est une attitude exacte qui est calculé.

Mais plus récemment encore il y a l'altimètre radio qui envoie une fréquence au sol et calcule le temps qu'elle met pour revenir pour obtenir l'altitude exacte de l'appareil( équipé sur tous les appareils modernes ).

Si l'altimètre a un problème nous pouvons aussi déterminer l'attitude exacte d'un avion grâce aux satellites et plusieurs autres méthodes.

Si cette anecdote était vraie nous aurions beaucoup plus d'accidents d'avion heureusement je génie humain trouve toujours des solutions.

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Truc à la Van Damme ton histoire !

a écrit : Pourquoi ne pas mettre un sonar , comme dans les bateaux , le son " rebondit " sur le sol et revient jusqu'à l'avion ? On aurait la distance entre l'avion et le sol et donc l'altitude On aurait la "hauteur" (distance par rapport au sol ) et non l'altiltude par rapport au niveau de la mer

a écrit : Cela existe déjà c'est le radioaltimètre. C'est une sonde placée sous l'appareil et qui fonctionne comme tu le dis. Mais elle ne sert principalement qu'au pilote automatique pour effectuer l'arrondis au bon moment. D'ailleurs lors de l'atterrissage une voix synthétique annonce les dizaines puis les centaine de pieds par rapport au sol. Afficher tout Non ca ne marche pas comme ça. Pour atterrir il suit des balises au sol ILS qui lui definissent un plan de descente a la piste

a écrit : En analysant depuis le décollage les vitesses et les degrés d'inclinaisons de l'avion on est pas capable de savoir avec précision son altitude ? Il faut aussi prendre en compte les courants d'air ascendants et descendants.

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a écrit : Donc on n'est pas certains que le pilote qui s'est fait aspirer par le hublot était bel et bien pendu à 6000 mètres d'altitude?

Je savais que je trouverai la faille un jour
alors... tu as raison... mais le marge d'erreur est extrêmement faible... surtout que, si je me souviens bien de l'anecdote dont tu parles, il est plus question des ventes et de la température sue de l'altitude... ;-P

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a écrit : L'ingéniosité de l'homme m'étonnera toujours ! Sinon JMCMB car je ne savais pas que les avions utilisaient les différences de pression pour connaître leur altitude ! Par contre est-ce vraiment précis ?? Non en effet ce n'est pas précis mais ce n'est pas le plus important, le plus important étant que l'instrument soit fiable. Tous les avions utilisant sensiblement la même technologie avec des marges d'erreurs relativement faible, il n'y a aucun problème vis à vis des autres trafic environnants :)

a écrit : En analysant depuis le décollage les vitesses et les degrés d'inclinaisons de l'avion on est pas capable de savoir avec précision son altitude ? non, car la pression influe sur la portance, et le vent sur la vitesse...

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a écrit : Cette anecdote et en grande partie fausse depuis 1974, quand les altimètre à haut précision avec aide radar firent leur apparition, il est vrai que l'altitude est calculée grâce à la pression (et aussi des radars) mais c'est une attitude exacte qui est calculé.

Mais plus récemment encore il y a
l'altimètre radio qui envoie une fréquence au sol et calcule le temps qu'elle met pour revenir pour obtenir l'altitude exacte de l'appareil( équipé sur tous les appareils modernes ).

Si l'altimètre a un problème nous pouvons aussi déterminer l'attitude exacte d'un avion grâce aux satellites et plusieurs autres méthodes.

Si cette anecdote était vraie nous aurions beaucoup plus d'accidents d'avion heureusement je génie humain trouve toujours des solutions.
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Désolé mais tu as tort, tous les avions (a partir d'une certaine altitude en general 5000 à 6000') se servent de l'ecart de pression par rapport a la pression 1013 pour se positionner dans le plan vertical et non pas d'ondes. Pourquoi? Tout simplement car si ils ont tous le même référentiel ils sont sûr de s'éviter !!!
Cette anecdote prête à confusion car elle fait penser que l'altitude n'est pas precise mais en réalité c'est juste qu'elle n'a aucune importance vu que la localisation de l'avion dans le plan vertical est definie par son ecart avec la pression 1013hpa

Imaginez si votre avion volait à hauteur constante, hop en passant les alpes vous monteriez et descendriez de 4000m en quelques secondes sans aucune raison! (Bonne chance pour les sacs vomitoires...)

Source : AIP

a écrit : Il faut aussi noter qu'un avion n'as jamais besoin de savoir son altitude réel exactement. Si tout le monde a le même chiffre pour la même zone, être 5 mètres plus haut ou plus bas à 10 000m ne change pas grand chose. (À l'attérrissage, c'est un système différent lors des IFR) et le VFR (IFR : Instruments Flight Rules, VFR : Visual flight rules) est rarement a des altitudes ou le QNH ne s'applique pas...

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a écrit : Cela existe déjà c'est le radioaltimètre. C'est une sonde placée sous l'appareil et qui fonctionne comme tu le dis. Mais elle ne sert principalement qu'au pilote automatique pour effectuer l'arrondis au bon moment. D'ailleurs lors de l'atterrissage une voix synthétique annonce les dizaines puis les centaine de pieds par rapport au sol. Afficher tout c'est aussi utiliser pour les chasseurs... pénétration basse altitude

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a écrit : Désolé mais tu as tort, tous les avions (a partir d'une certaine altitude en general 5000 à 6000') se servent de l'ecart de pression par rapport a la pression 1013 pour se positionner dans le plan vertical et non pas d'ondes. Pourquoi? Tout simplement car si ils ont tous le même référentiel ils sont sûr de s'éviter !!!
Cette anecdote prête à confusion car elle fait penser que l'altitude n'est pas precise mais en réalité c'est juste qu'elle n'a aucune importance vu que la localisation de l'avion dans le plan vertical est definie par son ecart avec la pression 1013hpa

Imaginez si votre avion volait à hauteur constante, hop en passant les alpes vous monteriez et descendriez de 4000m en quelques secondes sans aucune raison! (Bonne chance pour les sacs vomitoires...)

Source : AIP
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on m'a coupé l'herbe sous le pied... mais dans tous les cas, il y a les systèmes TCAS, systèmes anticolision, qui avertit lorsqu'un avion est a moins de 2 NM... et ce grâce aux transpondeurs des différents appareils... donc, grâce au TCAS (qui priment sur le controleur) et aux contrôleurs, les collisions sont extrêmement rares, alors que l'anecdote est exacte!

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a écrit : Cette méthode est précise à combien de mètres près ? La marge d'erreur ne doit pas être très grande si elle est utilisée par tout le trafic aérien Pas necessaire car tous les avions seront avec les bonnes distances entre eux malgrès les différences de température et de pression

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a écrit : En analysant depuis le décollage les vitesses et les degrés d'inclinaisons de l'avion on est pas capable de savoir avec précision son altitude ? Degré d'inclinaison par rapport à quoi ? Une fois en l'air, pas évident de poser un niveau ;)
Ceci dit, ça m'étonne aussi, j'aurais pensé à un système LASER qui va frapper le sol et revient et qui mesure le temps pour faire un aller-retour. Multiplié par la vitesse de la lumière ça donnerait l'altitude.
Mais il doit sûrement y avoir un autre problème sinon je dépose le brevet dès demain !

a écrit : Part 145 c'est pour la maintenance et part 21 pour les constructeurs. Et oui faut bien les fabriquer avant de les entretenir. Eh bien j'ignorais que la construction étai part 21 jmcmb :)

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a écrit : Degré d'inclinaison par rapport à quoi ? Une fois en l'air, pas évident de poser un niveau ;)
Ceci dit, ça m'étonne aussi, j'aurais pensé à un système LASER qui va frapper le sol et revient et qui mesure le temps pour faire un aller-retour. Multiplié par la vitesse de la lumière ça donnerait l
'altitude.
Mais il doit sûrement y avoir un autre problème sinon je dépose le brevet dès demain !
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Le problème ici est le niveau de vol. Imagine que ton avion doit voler a 10 000m et qu'il passe au dessus d'un relief genre canyon, comment avoir une altitude constante? Sauf erreur les niveaux de vol sont découpes tous les 1000ft, soit 300m, trop dangereux si l'altitude varie en quelques centaines de mètres parcourus

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JLSD car je pratique du DR400 en aéroclub et si il y a d'autres pilotes qui peuvent me corriger ou ajouter des choses c'est volontier.
On parle en FL ( Flight Level) car on parle de la pression en hectopascal. Le niveau de la mer étant 0. Avant chaque, vol , sur notre altimètre, on règle l'altimètre selon notre terrain ( je suis a tel altitude, je règle a tel altitude).
Sur un avion, on a un variomètre et un altimètre qui indique de combien on monte ou on descend ou pour l'altimètre l'atitude. Pour savoir ceci, on calcule la pression entrant dans l'avion par 3 tubes pitots placés sur l'appareil. Cela fait des différence entre les tubes qui avec la pression. L'altimètre sait déjà a quel hauteur on était au sol puisque je l'ai règle, donc en vol, l'altimètre sait à quel altitude je suis.

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a écrit : Sondes qui se trouvent dans le nez de l'avion si je me trompe pas Non, pas celles ci : l'altitude est déterminée à l'aide de prises de pression statiques qui doivent être le plus "neutres" possible vis à vis de la vitesses de l'avion et donc surtout pas sur le nez.

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a écrit : Même avec tous ces rardars/satellites/gps..., on ne peut pas savoir l'altitude exacte d'un avion ? En fait ça ne nous intéresse pas vraiment : savoir si on est à 9980m ou 1070 n'a aucun intérêt. La seule importance est que tous les avions d'une même zone soient "raccords" (tout simplement pour ne pas se rentrer dedans) et les approximations effectuées à partir de la pression le permettent très bien (à partir du moment où les avions ont un même référentiel).
Pour les décollages/atterrissages on se cale sur la pression du terrain donnée par une balise. Bien sur les gros avions et gros aéroports sont maintenant équipes de systèmes plus perfectionnés mais tous peuvent poser "au mercure".

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a écrit : En analysant depuis le décollage les vitesses et les degrés d'inclinaisons de l'avion on est pas capable de savoir avec précision son altitude ? Les centrales inertielles présentes sur les avions récents (plutôt les gros) font exactement cela en mesurant très précisément les accélérations. Mais encore une fois l'altitude exacte est sans doute l'information qui nous intéresse le moins permis celles que cela nous fournit.
Si on nous dit "volez au 320" on volera au 320 fourni par le capteur de pression, certes beaucoup moins précis mais qui nous permet d'être sur d'avoir "le même 320" que tout le monde.

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