On peut être perquisitionné sans être suspecté

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Il est possible de faire des perquisitions en France non seulement chez des suspects, mais aussi chez des tiers qui ne sont pas suspectés, mais qui pourraient détenir des informations intéressant une enquête. Jusqu'en 2000, il était même possible de placer en garde à vue de simples témoins.

La police a toutefois toujours la possibilité de retenir sous contrainte un témoin dans un local de police, et ce pour une durée pouvant aller jusqu'à 4 heures.


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a écrit : C'est pour ça que je dis "encore faudrait-il qu'ils en aient envie", ce dont je doute sincèrement. Quant aux mouvances identitaires, elles n'ont, pour le moment en tout cas, aucune chance d'être élu et si elles prennent le pouvoir par la force, elles se feraient probablement jeter comme un mouchoir sale, le peuple étant en France bien trop habitué à la démocratie Afficher tout Démocratie... Des politiques qui ce débrouille pour soit ne pas écouter la voie du peuple, soit la manipuler en donnant des informations incomplète... J'ai du mal a appelé démocratie un pays gouverné par des politiques pour des politiques.
Je ne dit pas qu'on est les plus à plaindre... Mais le terme de démocratie pour moi ça ce mérite... Et le minimum serait déjà d'écouter les votes blancs, les citoyens qui ce déplace pour voter blanc à qui on dit "le vote blanc n'est pas un suffrage exprimé " je trouve ça assez irrespectueux... C'est limite une suppression de droit.
L'un des premiers droit étant de voter, quand on écoute pas le vote de certains, c'est leur retirer le droit de vote...

a écrit : Démocratie... Des politiques qui ce débrouille pour soit ne pas écouter la voie du peuple, soit la manipuler en donnant des informations incomplète... J'ai du mal a appelé démocratie un pays gouverné par des politiques pour des politiques.
Je ne dit pas qu'on est les plus à plaindre... Mais le terme de
démocratie pour moi ça ce mérite... Et le minimum serait déjà d'écouter les votes blancs, les citoyens qui ce déplace pour voter blanc à qui on dit "le vote blanc n'est pas un suffrage exprimé " je trouve ça assez irrespectueux... C'est limite une suppression de droit.
L'un des premiers droit étant de voter, quand on écoute pas le vote de certains, c'est leur retirer le droit de vote...
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Je suis d'accord pour le vote blanc.
Mais de la à remettre en cause notre démocratie ^^
Ces commentaires me font toujours sourire jaune. Émis par des éternelles mécontent blasé, teinté de théorie du complot et des idées préconçues sur les gouvernants de principe "tous pourris"... sans autres arguments que des phrases chocs.

a écrit : Le problème n'est pas pourquoi l'état d'urgence est là, mais comment le pouvoir exécutif l’utilise.
J'ai fais une garde à vue qui s'est soldée par des excuses, et mis à part le préjudice moral, j'ai surtout été consterné par le temps et l'argent gaspillés par un manque total d’
efficacité, de bon sens, d'organisation et de renseignement.
Peut être qu'avec plus de professionnalisme, 100 perquisitions aurai suffit pour déjouer ces 4 attentats.
Peut-être que le temps qu'ont pris les 2900 perquisitions inutiles auraient permis de se renseigner avec encore plus d'efficacité sur des réseaux effectivement dangereux.
Est-on pour une police qui tire d'abord et réfléchit après, ou arme-t-on des policier intelligents qui attendent d'être sûr de leur coup avant de défourailler ?
Afficher tout
Personnellement, j'estime que 3000 perquisitions reste un petit chiffre.
Je n'ai absolument aucune idée du nombre de foyers en France, mais on doit être aux alentours de 20 millions... Donc 3000 sur 20 millions, c'est pas ce que j'appelle du rentre dedans.

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Helicon et Kiwi59000. Merci pour votre avis ! :)

Tout d'abord une aparté concernant l'aéroport de Notre-Dame-Des-Landes :
Il s'agit d'un projet de construction contesté d'un aéroport à l'ouest de Nantes (dont l'ancien maire est Jean-Marc Hérault) qui date des années 70. L'idée était d'anticiper l'évolution de la ville afin de proposer un plus grand complexe permettant d'ouvrir significativement le Grand Ouest.
Le problème est que la zone du projet est une zone classée (zone protégée, avec des espèces endémiques dans les bocages) et habitée. De plus, les études de viabilités économiques du projet de rendent absolument pas utile la construction d'un nouvel aéroport.
Le projet a été déterré par D. Voiney sous Jospin et à reprit du poil de la bête sous l'impulsion du maire de Nantes devenu premier ministre.
[Pour la parenthèse, ce qui gène passablement les habitants de la région est "l'orgueil" des élus de Loire-Atlantique qui les pousse à soutenir des projets néfastes parce qu'ils pensent réussir à créer une identité culturelle non-bretonne à la région... Le soucis, c'est que bien que scindée, Nantes est historiquement et culturellement bretonne, ce fut même sa capitale... Et ce genre de projet est à juste titre perçu comme un acte politique et idéologique orientés contre la culture bretonne]
Dans ce contexte, il a été décidé de passer outre le classement écologique de la zone et d'exproprier ses habitants.
Il y a 15 jours, les habitants de la zone, les propriétaires de leurs fermes, ont été priés de plier les gaules sous réserve de finir en prison. Ils ont 6 semaines pour avoir déplacé leurs fermes et leur bétail.
Au cas où cela ne serait pas évident, on ne peut pas le faire en moins de 2 mois, même en acceptant de se faire voler ses terres et son foyer.
Et c'est bien ça le problème : L'état d'urgence permet de raccourcir les procédures sur des sujets qui n'ont rien à voir avec la lutte anti-terroriste.
Et toujours à cause du plan d'urgence, les manifestations, bref, l'expression de son désaccord est illégale.
Ceci dit, les bretons sont têtus et cela ne les a pas empêché d'être 40.000 (en faisant la médiane police/organisateurs) hier à militer. Fuck l'interdiction de manifester ! Parce qu'il ne faut pas oublier le contexte : le gouvernement prétextant la menace terroriste pour pousser des gens à tout perdre sans broncher. Ouais, mais quand tu as la certitude de tout perdre si tu ne fais rien, les risques hypothétiques ne pèse pas lourd.
Ignoble.

Quant au "mais ne te sens-tu pas plus en sécurité maintenant ?". Honnêtement, non. C'est même le contraire.
Et je ne me sentais pourtant pas moins en danger au lendemain des attentats (et ma soeur était à Paris et avec ma compagne on regardait impuissant les images à la TV essayant de l'apercevoir lorsque l'on voyait son rade habituel criblé de balles...). J'ai grandi dans des pays et vécu avec des gens (Ethiopie/Erythrée, Burkina Fasso, Somalie...) qui m'ont convaincu qu'on ne lutte pas contre la fatalité : Il arrive un moment ou rien n'empêchera jamais un cinglé de sortir dehors pour commettre un massacre, on l'on ne pourra jamais déployer assez de moyens pour protéger tout le monde. Ce qu'on peut faire, c'est anticiper au maximum.
Je n'ai pas été en colère contre le gouvernement et sa "passivité" hypothétique à l'avenir quand c'est arrivé. J'étais en colère contre ceux d'avant qui avaient laissé le conflit syrien s'installer et indirectement fourni Daesh en armes... Parce que la base de la géo-politique, c'est d'être "le sauveur" d'un pays dans le trouble avant que des ennemis ne le soient. Il n'y a rien d'altruiste.

Ce qui me met en colère en revanche ce sont les réactions sanguines, à chaud, qui n'ont pas d'effets probants.
Que l'on ne s'y trompe pas, décider d'intervenir militairement, légiférer pour doter les personnes compétentes d'outils adaptés au terrorisme ou à cyber-criminalité, c'est possible sans l'état d'urgence et tout aussi simple et rapide dans un tel contexte. (ce qui n'est d'ailleurs pas encore fait hein...)
Ce qui me gène c'est que l'état d'urgence n'est rien d'autre qu'une façon de montrer "qu'on fait quelque chose" rien de plus. Mais que les effets secondaires restent des atteintes lourdes à nos libertés.
Je me sens plus en danger qu'avant oui, parce que la "menace terroriste" reste inchangée, mais que maintenant je risque en théorie la prison en manifestant mon désaccord avec le fait d'avoir des voisins jetés à la rue et un aéroport construit sur la zone classée à côté de chez moi.

Quant au "y a pas de fumée sans feu", "ils ne rentrent pas chez les gens au hasard"... Et ben... En ce qui me concerne, l'emploi de la force, parce qu'elle confiée à des personnes faillibles par nature, doit être encadrée.
Voir proliférer des armes ne me rassure pas. Et cela ne rassure certainement pas la famille de la femme abattue de trois balles dans la tête hier midi à Ales en faisant ses courses par son policier d'ex-mari, qui a profité de l'assouplissement de la législation du port d'armes pour commettre ce meurtre et qui est d'ores et déjà soutenu par l'institution alors qu'il ne travaillait même pas.
La précipitation avec laquelle les opérations sont menées, conduisant à des erreurs d'appréciations ne me rassurent pas. Et elles ne rassurent pas non plus les parents de la fillette de 6 ans à Nice qui a été blessée lorsque les policiers ont défoncé la mauvaise porte à l'aube, tirant dans la serrure, le niant (malgré l'avis des experts balistiques et de l'ensemble de l'immeuble réveillé par des coups de feu...) mais projetant fragments de balles et de porte dans le visage et le coup de la fillette...
La paranoïa ambiante contre tout ce qui qui porte une barbe et/ou a le teint mat ne me rassure pas non plus. Tout comme le grand musicien Ibrahim Maalouf, détenu en garde à vue abusive au motif d'être arabe gare du Nord, puis arrêté dans l'Eurostar en représailles après que le Parisien a publié l'affaire.
Et comme tous les fans de Hard Rock, j'irai comme chaque année au Hellfest sans me soucier du fait que le concert des Eagle of Death Metal a été pris pour cible au Bataclan. Ce qui m'embête, c'est de voir des élus invoquer l'état d'urgence pour couper les subventions (Rassemblement massif, groupes scandaleux - que ces élus invitent pour autant à Rock en Seine...) alors que ce sont des opposants historiques au festoche pour des motifs religieux qui devraient rester privés.

Ce qui me fait peur, c'est de lire des commentaires d'excités de la gâchette qui se plaignent que la législation française impose aux policiers de n'abattre une personne seulement en état de légitime défense contrairement aux USA... Quand on voit les dérives (et en étant passé par la Louisiane/Mississipi et voyant des shériffs revendiquer leur appartenance au KKK dans les bars...) et surtout l'efficacité du système : 55 suspects abattus au Royaume-Uni depuis 24 ans. 59 "pas-toujours suspects" abattus par la police américaine entre le 01 et le 24 janvier. Je sais où je me sens plus en sécurité...

Il ne s'agit pas d'être démagogique, mais de savoir si ce genre de dommages collatéraux sont acceptables pour le bien commun.
Je ne pense pas qu'on y gagne plus. Je pense qu'on gagne plus à anticiper des menaces comme il aurait fallu aller péter la tronche à Daesh avant de prendre des mesurettes (sur la forme) profondément inquiétantes quant à la démocratie (sur le fond) pour rassurer les gens a posteriori.
[Je râle depuis 2009 que la Syrie allait poser un problème, que par pur intérêt personnel on aurait dû faire comme en Lybie à la même époque... Mais comme a dit Sarkozy : j'attaque la Libye pour copiner avec la population avant que des groupes islamistes ne le fasse. On sauve, on négocie un prix sur le pétrole. La Syrie, ils n'ont rien à offrir, on a rien à y gagner, on fait pas dans l'humanitaire...]

Quant au gain qu'on y aurait et les risques de dérives dictatoriales (usage abusif du 49.3, extension de l'exécutif...) rendons à César ce qui lui appartient (et aussi parce que mes compétences politiques sont plus axées sur les institutions britanniques et américaines...) : Je conseille vivement de s'intéresser aux travaux d'Yves Sintomer, sociologue et politiste, spécialiste de la question française qui explique comment nos institutions ne nous protègent absolument pas d'une évolution vers un régime qui n'a plus rien de démocratique dans l'indifférence générale...
Lien vers une de ses interviews récente ci-dessous :
tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160213.OBS4610/yves-sintomer-la-france-peut-evoluer-vers-un-regime-autoritaire.html

a écrit : Sur les 3000 perquisitions faites suite à l'état d'urgence, seule 4 ont donné lieu à des procédures antiterroristes. En effet, puisque le mobile de perquisition est assez flou ("menace pour la sécurité et l'ordre public"), on peut désormais perquisitionner et mettre en garde a vu ou assigner à résidence n'importe quel dissident politique, militant écologique ou autre désormais sans passer par un juge... Afficher tout C'est drôlement ruse de dire ce chiffre sans parler des milliers d'armes trouvées au prêt de pauvres "victimes" et écologistes ..

Habile comme manipulation :)

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a écrit : Je suis d'accord pour le vote blanc.
Mais de la à remettre en cause notre démocratie ^^
Ces commentaires me font toujours sourire jaune. Émis par des éternelles mécontent blasé, teinté de théorie du complot et des idées préconçues sur les gouvernants de principe "tous pourris"... sans autres
arguments que des phrases chocs. Afficher tout
Concrètement dans tous ceux qui ce présente je ne vois pas grand monde qui trouve grâce à mes yeux, et les seuls pour qui j'ai un minimum de respect ne passe pas au second tour.
Donc aux deuxième tour quand je dois choisir entre 2 tâches et que je n'ai pas le droit de dire non (enfin je peut le dire mais on ne m'ecoutera pas) j'ai un peut les glandes. (Surtout qu'ils ont voter pour décompter les vote blanc, mais en précisant bien que NON ce serait non exprimé !! Sympa les gars!)
Un peut fatigué de voir un paysage politique composé à plus de 90% de magouilleur ...
Mais bon quand on vois un mec comme balkany qui a été jugé coupable, être réélue ... Ils ont pas tord d'en profiter.

Je suis de nature à ne jamais être totalement satisfait c'est vrai (on peut toujours faire mieux) ... Mais sur certain point, n'importe qui devrait trouver ça scandaleux !!
Le vote de l'état d'urgence avec 4 clodos dans la salle... Mais ils nous rabâche pas sans arrêt que voter c'est super important ?
Aucune crédibilité franchement ...

a écrit : "Peut-être"...
Ça fait quand même 2996 perquisitions qui n'ont soit rien donné, soit qui n'ont pas menés à des enquêtes à propos du terrorisme. Le ratio est tellement faible (0,0014%) que c'est inacceptable, et qu'importe les " attentats que ça aurait pu empêcher". Je suis
presque sur que les perquisitions auraient été faites au hasard (et c'est a peu près comme ça que ça s'est passé), on aurait trouvé la même chose. Afficher tout
J'en ai marre des gens qui se plaignent "la France c'est de la merde, on est malheureux, scandale" alors qu'on a DE LOIN la meilleure couverture sociale.
On est (avec les USA) le pays qui a le plus combattu pour la RÉPUBLIQUE et si en un commentaire tu veut renier les MILLIONS de personnes ayant fois en la démocratie qui sont tombés pour elle, PARS ET LOIN!!!
Je refuse de laisser les gens insuler un gouvernement stable et démocratique comme le notre. Certe ce n'est plus une démocratie "total" et nous pouvons y remédier avec le numérique (réseaux de votes...) mais ce n'est pas une dictature ou un état policier.

Desolé que mon défoulement passe par toi... tu est quand même le 5eme commentaire qui critique l'état d'urgence en le voulant décrédibiliser et ça ne plais guère(comme t'a pu le remarqué).

Cordialement, un mec random qui s'appelle Thomas et qui est suceptible ^^

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a écrit : J'en ai marre des gens qui se plaignent "la France c'est de la merde, on est malheureux, scandale" alors qu'on a DE LOIN la meilleure couverture sociale.
On est (avec les USA) le pays qui a le plus combattu pour la RÉPUBLIQUE et si en un commentaire tu veut renier les MILLIONS de person
nes ayant fois en la démocratie qui sont tombés pour elle, PARS ET LOIN!!!
Je refuse de laisser les gens insuler un gouvernement stable et démocratique comme le notre. Certe ce n'est plus une démocratie "total" et nous pouvons y remédier avec le numérique (réseaux de votes...) mais ce n'est pas une dictature ou un état policier.

Desolé que mon défoulement passe par toi... tu est quand même le 5eme commentaire qui critique l'état d'urgence en le voulant décrédibiliser et ça ne plais guère(comme t'a pu le remarqué).

Cordialement, un mec random qui s'appelle Thomas et qui est suceptible ^^
Afficher tout
Alors toi coco, t'as misé sur le mauvais cheval, et c'est pas écrire des mots en majuscules qui va changer quoi que ce soit.
Ou as-tu vu que je me plaignait de la France ? Je suis fier de mon pays, de ma nationalité, de la République et de la démocratie.
Je gueule juste parce que l'état d'urgence, c'est de l'esbrouf, c'est pire qu'inutile, puisqu'il est utilisé pour museler l'opposition. Je gueule parce que le gouvernement ne fait jamais que des mesurettes contre le terrorisme. C'est pas 4 attentats potentiellement évités qui vont changer quoi que ce soit, ni bombarder l'État Islamique en Syrie. Comme dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir, et en prévention il y a d'énormes choses à faire. A l'intérieur, chercher les causes de la radicalisations et les combattre, à l'extérieur, donner les moyens au moyen orient de combattre l'État Islamique.
Je suis le premier à gueuler si quelqu'un insulte la France, alors que ça me tombe dessus c'est vraiment le comble. J'ai beau aimer mon pays, il n'est pas exempt de défaut loin de là, et il est important de les critiquer

a écrit : J'en ai marre des gens qui se plaignent "la France c'est de la merde, on est malheureux, scandale" alors qu'on a DE LOIN la meilleure couverture sociale.
On est (avec les USA) le pays qui a le plus combattu pour la RÉPUBLIQUE et si en un commentaire tu veut renier les MILLIONS de person
nes ayant fois en la démocratie qui sont tombés pour elle, PARS ET LOIN!!!
Je refuse de laisser les gens insuler un gouvernement stable et démocratique comme le notre. Certe ce n'est plus une démocratie "total" et nous pouvons y remédier avec le numérique (réseaux de votes...) mais ce n'est pas une dictature ou un état policier.

Desolé que mon défoulement passe par toi... tu est quand même le 5eme commentaire qui critique l'état d'urgence en le voulant décrédibiliser et ça ne plais guère(comme t'a pu le remarqué).

Cordialement, un mec random qui s'appelle Thomas et qui est suceptible ^^
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Ne peut-on justement pas considérer que c'est par respect pour cette histoire de lutte et sacrifices qu'il convient d'être vigilent ? Qu'il convient, en tant que citoyen de se questionner.
La Constitution française ne garantit pas la pérennité d'un système démocratique. Ca c'est un fait institutionnel.
Cela fonctionne parce que les citoyens y ont toujours veillé. Mais il est important de réfléchir à ce qui pourrait arriver. Cela n'a rien d'insultant, c'est responsable.

Ce qui est un fait inattaquable c'est que la France est l'un des pays européen qui possède institutionnellement le moins de garde-fous pour se prémunir d'une potentielle dérive dictatoriale.
Ne serait-ce que le fameux 49.3 (il s'agit pour un gouvernement de pouvoir imposer une loi sans l'approbation des chambres)...

Pour les politologues internationaux (déjà avant les attentats) la France est la nation la plus fragile sur le plan démocratique (parmi les pays d'Europe de l'Ouest/Amérique du nord), pour des raisons historiques (pleins pouvoirs sans questions en situations de crise comme Pétain) ou pour des raisons encore une fois institutionnelles. pour citer Y. Sintomer :
"l'autoritarisme : Il ne s'agit pas de dictature, mais de systèmes où, à la différence de la post-démocratie, la façade est remaniée : les élections existent mais la compétition électorale est restreinte ; les libertés (d'expression, d'association, d'aller et venir, de la presse…) sont amoindries par des lois liberticides ; la justice est moins indépendante…"

Quoi que nous fassions en tant que citoyens dans un tel modèle, la réponse serait "cause toujours, tu m'intéresses...".
Et ça, c'est pas cool. :)

Ce qui est indispensable, toujours, en toutes circonstances, c'est de se questionner et de rester vigilent.

a écrit : Personnellement, je n'ai rien à me reprocher. Il n'y a pas de fumée sans feu et ne font pas des perquisitions au hasard ! Euh si les perquises st un peu aléatoires dans le sens ou il suffit de porter le voile ou la barbe et de fréquenter une mosquée je sais de quoi je parle je suis musulmane et condamne fermement le terrorisme ou la haine sous toutes ces formes. Mais en ce moment j'ai peu l'impression de payer pour ces cons alors que je n'ai jamais eu de problèmes mais bon c comme ça notre pays à vécu des jours sombres et malheureusement les terroristes ont doublement gagnés ils ont massacrés des innocents et réussis à monter les gens les uns contre les autres aujourd'hui tout le monde se méfie de tout le monde! C navrant!

a écrit : Ne peut-on justement pas considérer que c'est par respect pour cette histoire de lutte et sacrifices qu'il convient d'être vigilent ? Qu'il convient, en tant que citoyen de se questionner.
La Constitution française ne garantit pas la pérennité d'un système démocratique. Ca c'est un
fait institutionnel.
Cela fonctionne parce que les citoyens y ont toujours veillé. Mais il est important de réfléchir à ce qui pourrait arriver. Cela n'a rien d'insultant, c'est responsable.

Ce qui est un fait inattaquable c'est que la France est l'un des pays européen qui possède institutionnellement le moins de garde-fous pour se prémunir d'une potentielle dérive dictatoriale.
Ne serait-ce que le fameux 49.3 (il s'agit pour un gouvernement de pouvoir imposer une loi sans l'approbation des chambres)...

Pour les politologues internationaux (déjà avant les attentats) la France est la nation la plus fragile sur le plan démocratique (parmi les pays d'Europe de l'Ouest/Amérique du nord), pour des raisons historiques (pleins pouvoirs sans questions en situations de crise comme Pétain) ou pour des raisons encore une fois institutionnelles. pour citer Y. Sintomer :
"l'autoritarisme : Il ne s'agit pas de dictature, mais de systèmes où, à la différence de la post-démocratie, la façade est remaniée : les élections existent mais la compétition électorale est restreinte ; les libertés (d'expression, d'association, d'aller et venir, de la presse…) sont amoindries par des lois liberticides ; la justice est moins indépendante…"

Quoi que nous fassions en tant que citoyens dans un tel modèle, la réponse serait "cause toujours, tu m'intéresses...".
Et ça, c'est pas cool. :)

Ce qui est indispensable, toujours, en toutes circonstances, c'est de se questionner et de rester vigilent.
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Encore une fois commentaireS très intéressants qui, je dois bien l'avouer, surclasse mes compétences sur certains sujets. Je vais donc pinailler sur des points de ton argumentaire qui me dérange et non sur la finalité de ta pensée que je partage sans retiens.

Tu te sers de Petain pour illustrer que la France est faible institutionnellement dans la protection de sa démocratie historiquement. Tu dis que de nos jours des personnes compétentes au niveau international estiment que la France est la moins protéger sur le plan institutionnel, et donc corollairement, la plus susceptibles de tomber dans le totalitarisme... C'est surprenant, extrêmement surprenant dans la mesure où la France est un des seuls pays d'Europe à n'avoir jamais sombré dans la totalitarisme. Et qui a même, au moment de l'avalanche totalitaire du début du XXe siècle, affirmer son système démocratique ! Ex: certains spécialistes parlent même d'allergie française au fascisme. Peut-être que nous sommes les moins protéger institutionnellement tellement notre fibre démocratique et même républicaine est affirmé, ce qui est une bien plus belle protection que des institutions ! Regarde, le score du fn est fort et on parle de "front républicain" pour les contrecarrer alors même que c'est un partis républicain... Les français font très, très attention même de façon inconsciente.
Mais je trouve que c'est très sévère de dire que la France est faible institutionnellement, voir même faux. Il ne faut pas faire coïncider un exécutif fort avec un risque d'autoritarisme, c'est même historiquement l'inverse, les régimes d'assemblées sont plus instables et donc enclins à sombrer dans un système dictatorial. Je suis fier du savant système de notre unique Ve République !

Le 49-3 ne permet pas de passer outre les parlementaires. Il oblige la majorité a faire un choix mais les parlementaires ont toujours la possibilité de s'opposer au gouvernement. De plus sont utilisation est limité à la fois dans le temps et dans son domaine. On fantasme un peu trop sur cet article, qui donne certes beaucoup de force au gouvernement, mais ne justifie pas de nourrir la peur de l'autoritarisme.

Deach n'est pas notre véritable problème, il n'est un problème important que indirectement. Si tu préfères il met en lumière le vrai problème: la perte d'identitée de certains de nos concitoyens, qui en perdant cette identitée perd également ses belles valeurs. La solution, pour moi, ne passe pas par de l'interventionnisme en Syrie dans la mesure où le danger se trouve déjà dans nos frontières. Il faut que ces personnes qui ont le même âge que moi se reconnaissent dans les valeurs de la France et sachent que rejoindre ces fous est la pire erreur de leur vie. Certains commentaires ont dénigrés une matière scolaire que j'avais encore l'an dernier en terminale: le cours d'éducation civique. Cela m'attriste énormément car c'est une partis de la solution. Que des profs d'histoires communistes rabaissent la France a longueur de cours et rendent cette matière inintéressante, voir même la zappe, gâchent cette solution et jettent ces jeunes pourtant comme moi dans les bras de la mort. C'est criminel. (J'exagère pour qu'on puisse bien comprendre que ce n'est pas anecdotique, je trouve que c'est vraiment important)

Je ne pense pas qu'expulser 5 familles de leurs exploitations sous le prétexte de l'état d'urgence à Notre-dame-des-Landes constitue une atteinte à la démocratie, aussi triste que cela est. Je pense que le sujet doit te tenir à coeur mais c'est un cas unique, il ne faut pas le généraliser à la France, ce n'est pas un exemple pour illustrer une perte de liberté mais un cas isolé et dont les abus d'ordre éthique avec la liberté sont limitées dans le temps puisqu'ils vont disparaître avec l'état d'urgence.

a écrit : Ce qui me met en colère en revanche ce sont les réactions sanguines, à chaud, qui n'ont pas d'effets probants.
Que l'on ne s'y trompe pas, décider d'intervenir militairement, légiférer pour doter les personnes compétentes d'outils adaptés au terrorisme ou à cyber-criminalité, c'
;est possible sans l'état d'urgence et tout aussi simple et rapide dans un tel contexte. (ce qui n'est d'ailleurs pas encore fait hein...)
Ce qui me gène c'est que l'état d'urgence n'est rien d'autre qu'une façon de montrer "qu'on fait quelque chose" rien de plus. Mais que les effets secondaires restent des atteintes lourdes à nos libertés.
Je me sens plus en danger qu'avant oui, parce que la "menace terroriste" reste inchangée, mais que maintenant je risque en théorie la prison en manifestant mon désaccord avec le fait d'avoir des voisins jetés à la rue et un aéroport construit sur la zone classée à côté de chez moi.

Quant au "y a pas de fumée sans feu", "ils ne rentrent pas chez les gens au hasard"... Et ben... En ce qui me concerne, l'emploi de la force, parce qu'elle confiée à des personnes faillibles par nature, doit être encadrée.
Voir proliférer des armes ne me rassure pas. Et cela ne rassure certainement pas la famille de la femme abattue de trois balles dans la tête hier midi à Ales en faisant ses courses par son policier d'ex-mari, qui a profité de l'assouplissement de la législation du port d'armes pour commettre ce meurtre et qui est d'ores et déjà soutenu par l'institution alors qu'il ne travaillait même pas.
La précipitation avec laquelle les opérations sont menées, conduisant à des erreurs d'appréciations ne me rassurent pas. Et elles ne rassurent pas non plus les parents de la fillette de 6 ans à Nice qui a été blessée lorsque les policiers ont défoncé la mauvaise porte à l'aube, tirant dans la serrure, le niant (malgré l'avis des experts balistiques et de l'ensemble de l'immeuble réveillé par des coups de feu...) mais projetant fragments de balles et de porte dans le visage et le coup de la fillette...
La paranoïa ambiante contre tout ce qui qui porte une barbe et/ou a le teint mat ne me rassure pas non plus. Tout comme le grand musicien Ibrahim Maalouf, détenu en garde à vue abusive au motif d'être arabe gare du Nord, puis arrêté dans l'Eurostar en représailles après que le Parisien a publié l'affaire.
Et comme tous les fans de Hard Rock, j'irai comme chaque année au Hellfest sans me soucier du fait que le concert des Eagle of Death Metal a été pris pour cible au Bataclan. Ce qui m'embête, c'est de voir des élus invoquer l'état d'urgence pour couper les subventions (Rassemblement massif, groupes scandaleux - que ces élus invitent pour autant à Rock en Seine...) alors que ce sont des opposants historiques au festoche pour des motifs religieux qui devraient rester privés.

Ce qui me fait peur, c'est de lire des commentaires d'excités de la gâchette qui se plaignent que la législation française impose aux policiers de n'abattre une personne seulement en état de légitime défense contrairement aux USA... Quand on voit les dérives (et en étant passé par la Louisiane/Mississipi et voyant des shériffs revendiquer leur appartenance au KKK dans les bars...) et surtout l'efficacité du système : 55 suspects abattus au Royaume-Uni depuis 24 ans. 59 "pas-toujours suspects" abattus par la police américaine entre le 01 et le 24 janvier. Je sais où je me sens plus en sécurité...

Il ne s'agit pas d'être démagogique, mais de savoir si ce genre de dommages collatéraux sont acceptables pour le bien commun.
Je ne pense pas qu'on y gagne plus. Je pense qu'on gagne plus à anticiper des menaces comme il aurait fallu aller péter la tronche à Daesh avant de prendre des mesurettes (sur la forme) profondément inquiétantes quant à la démocratie (sur le fond) pour rassurer les gens a posteriori.
[Je râle depuis 2009 que la Syrie allait poser un problème, que par pur intérêt personnel on aurait dû faire comme en Lybie à la même époque... Mais comme a dit Sarkozy : j'attaque la Libye pour copiner avec la population avant que des groupes islamistes ne le fasse. On sauve, on négocie un prix sur le pétrole. La Syrie, ils n'ont rien à offrir, on a rien à y gagner, on fait pas dans l'humanitaire...]

Quant au gain qu'on y aurait et les risques de dérives dictatoriales (usage abusif du 49.3, extension de l'exécutif...) rendons à César ce qui lui appartient (et aussi parce que mes compétences politiques sont plus axées sur les institutions britanniques et américaines...) : Je conseille vivement de s'intéresser aux travaux d'Yves Sintomer, sociologue et politiste, spécialiste de la question française qui explique comment nos institutions ne nous protègent absolument pas d'une évolution vers un régime qui n'a plus rien de démocratique dans l'indifférence générale...
Lien vers une de ses interviews récente ci-dessous :
tempsreel.nouvelobs.com/politique/20160213.OBS4610/yves-sintomer-la-france-peut-evoluer-vers-un-regime-autoritaire.html
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Quand je dis que je partage sans réserve ton avis c'est pour ta vision de l'importance de préserver notre liberté et systèmes démocratique ainsi que sur une partie des modalités pour y parvenir.

Après je trouve que tu pars trop d'exemples qui n'en sont pas. Le coût de l'ex maris flic, de l'aéroport et de la fillette blessé à la tête sont des cas uniques. Nous sommes 70 000 000 ! Tu passes de fait d'hiver, qui sont une conséquence secondaire à l'état d'urgence, à une conclusion générale sans passez par une vision d'ensemble.
Par exemple le flic aurait trouvé un couteau pour tuer son ex femme, le résultat est le même, mais tu n'aurais pas eu peur pour notre liberté ! Tu l'as dis, l'homme est de nature faillible, il y a donc des dérives, mais temps que ces dérives ne sont pas institutionnelle ou de grande échelle il n'y a pas lieu de s'alarmer. Sur des forums on peut tirer son coup de gueule, mais on est à 36 années lumières de l'appel aux armes. Je veux dire qu'il ne faut pas tomber dans l'extrême et ta vision de la situation est (de mon point de vu) extrêmement pessimiste et exagéré.

a écrit : Ne peut-on justement pas considérer que c'est par respect pour cette histoire de lutte et sacrifices qu'il convient d'être vigilent ? Qu'il convient, en tant que citoyen de se questionner.
La Constitution française ne garantit pas la pérennité d'un système démocratique. Ca c'est un
fait institutionnel.
Cela fonctionne parce que les citoyens y ont toujours veillé. Mais il est important de réfléchir à ce qui pourrait arriver. Cela n'a rien d'insultant, c'est responsable.

Ce qui est un fait inattaquable c'est que la France est l'un des pays européen qui possède institutionnellement le moins de garde-fous pour se prémunir d'une potentielle dérive dictatoriale.
Ne serait-ce que le fameux 49.3 (il s'agit pour un gouvernement de pouvoir imposer une loi sans l'approbation des chambres)...

Pour les politologues internationaux (déjà avant les attentats) la France est la nation la plus fragile sur le plan démocratique (parmi les pays d'Europe de l'Ouest/Amérique du nord), pour des raisons historiques (pleins pouvoirs sans questions en situations de crise comme Pétain) ou pour des raisons encore une fois institutionnelles. pour citer Y. Sintomer :
"l'autoritarisme : Il ne s'agit pas de dictature, mais de systèmes où, à la différence de la post-démocratie, la façade est remaniée : les élections existent mais la compétition électorale est restreinte ; les libertés (d'expression, d'association, d'aller et venir, de la presse…) sont amoindries par des lois liberticides ; la justice est moins indépendante…"

Quoi que nous fassions en tant que citoyens dans un tel modèle, la réponse serait "cause toujours, tu m'intéresses...".
Et ça, c'est pas cool. :)

Ce qui est indispensable, toujours, en toutes circonstances, c'est de se questionner et de rester vigilent.
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La chose la plus sensé de la centaines de commentaires sur l'anecdote : "ce qui est indispensable, toujours, en toutes circonstances, c'est de se questionner et de rester vigilent".
Tu as parfaitement raison et tu illustres bien ta phrase. Que tu comprennes bien que je respecte toutes tes interrogations et observations, car elles sont dans le cadre de cette phrase. j'ai juste un avis plus modéré sur les explications et les conclusions.

Ps: Je fais de ta phrase ma devise ! ;-)

a écrit : À cause des terroristes, ils ont rajouté une matière en histoire, l'EMC, qui me plombe mes moyennes. Ca veut dire quoi EMC?

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a écrit : Non non c'est bien Churchill Ca me fait rire!! Il y en a 23 qui ont liker son commentaire sans même vérifier...elle est la notre perte trop de mouton ̂...pensez par vous même les gens

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android

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a écrit : La chose la plus sensé de la centaines de commentaires sur l'anecdote : "ce qui est indispensable, toujours, en toutes circonstances, c'est de se questionner et de rester vigilent".
Tu as parfaitement raison et tu illustres bien ta phrase. Que tu comprennes bien que je respecte toutes tes int
errogations et observations, car elles sont dans le cadre de cette phrase. j'ai juste un avis plus modéré sur les explications et les conclusions.

Ps: Je fais de ta phrase ma devise ! ;-)
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Evidemment que mes exemples sont provocateurs ! :)
Voire limite démago, même s'ils n'en restent pas moins avérés.

Ce que j'entends par là est l'idée que, quoi qu'il arrive, une solution a posteriori ne vaudra jamais une réflexion sur un problème a priori.

Pour Daesh, et j'en reste convaincu, une partie (seulement) du problème est la politique étrangère de la France, entre autres pays, qui a permit de railler des idéalistes de la guerre sainte à sa cause. Quand il aura disparu, quelque chose d'autre cristallisera ce genre d'idéologies...
Et effectivement, j'estime également que l'enjeu majeur, pour ça, mais pas seulement, se passe entre autre à l'école de la république dont je suis l'humble serviteur.
D'ailleurs, pour lever un petit mythe, nous ne sommes pas communistes ! Hahaha. Pour être même plus précis, je dirais même qu'en salle des profs, tout est à peu près représenté (bon le FN moins... Mais ça arrive).
Moi même, je ne saurais définir mon "allégeance", je ne vote pas nécessairement pareil en fonction du type d'élections (naïvement, je vote pour un programme. ;) ). Quoi qu'il en soit mon étiquette face aux élèves est, comme mes collègues, celle de la république.

Pour en revenir au shmilblick, quand je dis que la France a une propension à effectuer un repli sécuritaire en période de crise, c'est vrai, mais ce n'est pas de moi hein... Vichy, guerre d'Algérie...
D'ailleurs, en parlant d'allergie Française au fascisme... Il est bon de rappeler qu'un seul élu a voté pour le boycott des JO de 36 à Berlin dans un contexte d'adhésion globale. Un seul, Anatole France. Des élus Français qui ont d'ailleurs soumis la candidature de B. Mussolini au prix Nobel de la paix (et soutenu celle d'Hitler sans se rendre compte qu'il s'agissait d'un troll scandinave pour le dénoncer...). Et puis la montée du FN (même si j'ai plus de chances de gagner au loto qu'eux arriver à l'Elysée) mais là n'est pas le débat.

Ce n'est pas l'état d'urgence le problème, si je ne dis pas de bêtises, plus de 70% des français y étaient favorables au début, mais tout autant ont été ulcérés de constater que plus d'élus ont voté pour que les tampons soient considérés comme un produit de luxe que pour le reconduire.
Le problème c'est la facilité avec laquelle ce genre décisions peuvent être prises...
Et tu dis, à juste titre, que la démocratie à la française a été possible grâce à l'investissement et la vigilance citoyenne.
Le souci... C'est que cette période, ici comme ailleurs est derrière nous. Et il ne s'agit pas d'un manque d'alternatives qui pousserait les électeurs à se désintéresser (plus de 2 millions de candidats toutes élections confondues sur un quinquenat... y a du choix !). Pour les politologues de tous bords, nous avons basculé dans ce que l'on appelle la poste-démocratie : le désengagement citoyen permettant à des organes technocrates de devenir les réels détenteurs du pouvoir...
Rien n'exclut d'imaginer de progressives modifications ici et là pour finir de déposséder le citoyen d'un réel pouvoir.
On supprime les juges d'instructions, on force une loi ou deux (ce qui banalise l'impact, c'est surtout ça le problème du 49.3, d'accepter qu'au final, on doivent subir, qu'on ne peut pas l'empêcher)...

Pour être précis et sans viser de gouvernement précis, le gardien du temple est le conseil constitutionnel. Ses prérogatives sont d'émettre des avis sur la conformité à la Constitution des lois. Même si dans l'éventualité d'une crise majeure, leur capacité à la faire respectée est concrètement limitée. Par exemple, l'état d'urgence interdit formellement la détention en camps (souvenirs de la seconde guerre mondiale...), cependant, il n'a pu empêché la déportation en camps pendant la guerre d'Algérie.
Après si la constitution devait évoluer dans le mauvais sens ils n'y pourraient rien, surtout si la modification est légale...
Alors comment la modifier ? Soit par Referendum populaire (et l'histoire dans le le monde nous a prouvé la faillibilité du procédé sur des sujets complexes et polémiques en période de crise), soit par vote parlementaire avec les deux chambres en congrès exceptionnel avec une majorité de 3/5.
Et c'est là que le bas blesse ! N'importe quel président (et son premier ministre) peut théoriquement faire modifier la constitution d'un claquement de doigts s'il possède les majorités...
C'est la raison pour laquelle notre pays est très mal classé internationalement en terme de stabilité politique. Notre modèle repose sur le principe qu'il n'y aura à l'Elysée jamais que des personnes responsables.
Aux USA par exemple, au delà du fait que seuls 3 présidents ont eu une majorité (Eisenwower 2 ans, Bush 2002-2004 et Obama 2008-2010) pour des raisons institutionnelles, la cour suprême est de toute façon au-dessus de tout et non partisane.

a écrit : Evidemment que mes exemples sont provocateurs ! :)
Voire limite démago, même s'ils n'en restent pas moins avérés.

Ce que j'entends par là est l'idée que, quoi qu'il arrive, une solution a posteriori ne vaudra jamais une réflexion sur un problème a priori.

Pour
Daesh, et j'en reste convaincu, une partie (seulement) du problème est la politique étrangère de la France, entre autres pays, qui a permit de railler des idéalistes de la guerre sainte à sa cause. Quand il aura disparu, quelque chose d'autre cristallisera ce genre d'idéologies...
Et effectivement, j'estime également que l'enjeu majeur, pour ça, mais pas seulement, se passe entre autre à l'école de la république dont je suis l'humble serviteur.
D'ailleurs, pour lever un petit mythe, nous ne sommes pas communistes ! Hahaha. Pour être même plus précis, je dirais même qu'en salle des profs, tout est à peu près représenté (bon le FN moins... Mais ça arrive).
Moi même, je ne saurais définir mon "allégeance", je ne vote pas nécessairement pareil en fonction du type d'élections (naïvement, je vote pour un programme. ;) ). Quoi qu'il en soit mon étiquette face aux élèves est, comme mes collègues, celle de la république.

Pour en revenir au shmilblick, quand je dis que la France a une propension à effectuer un repli sécuritaire en période de crise, c'est vrai, mais ce n'est pas de moi hein... Vichy, guerre d'Algérie...
D'ailleurs, en parlant d'allergie Française au fascisme... Il est bon de rappeler qu'un seul élu a voté pour le boycott des JO de 36 à Berlin dans un contexte d'adhésion globale. Un seul, Anatole France. Des élus Français qui ont d'ailleurs soumis la candidature de B. Mussolini au prix Nobel de la paix (et soutenu celle d'Hitler sans se rendre compte qu'il s'agissait d'un troll scandinave pour le dénoncer...). Et puis la montée du FN (même si j'ai plus de chances de gagner au loto qu'eux arriver à l'Elysée) mais là n'est pas le débat.

Ce n'est pas l'état d'urgence le problème, si je ne dis pas de bêtises, plus de 70% des français y étaient favorables au début, mais tout autant ont été ulcérés de constater que plus d'élus ont voté pour que les tampons soient considérés comme un produit de luxe que pour le reconduire.
Le problème c'est la facilité avec laquelle ce genre décisions peuvent être prises...
Et tu dis, à juste titre, que la démocratie à la française a été possible grâce à l'investissement et la vigilance citoyenne.
Le souci... C'est que cette période, ici comme ailleurs est derrière nous. Et il ne s'agit pas d'un manque d'alternatives qui pousserait les électeurs à se désintéresser (plus de 2 millions de candidats toutes élections confondues sur un quinquenat... y a du choix !). Pour les politologues de tous bords, nous avons basculé dans ce que l'on appelle la poste-démocratie : le désengagement citoyen permettant à des organes technocrates de devenir les réels détenteurs du pouvoir...
Rien n'exclut d'imaginer de progressives modifications ici et là pour finir de déposséder le citoyen d'un réel pouvoir.
On supprime les juges d'instructions, on force une loi ou deux (ce qui banalise l'impact, c'est surtout ça le problème du 49.3, d'accepter qu'au final, on doivent subir, qu'on ne peut pas l'empêcher)...

Pour être précis et sans viser de gouvernement précis, le gardien du temple est le conseil constitutionnel. Ses prérogatives sont d'émettre des avis sur la conformité à la Constitution des lois. Même si dans l'éventualité d'une crise majeure, leur capacité à la faire respectée est concrètement limitée. Par exemple, l'état d'urgence interdit formellement la détention en camps (souvenirs de la seconde guerre mondiale...), cependant, il n'a pu empêché la déportation en camps pendant la guerre d'Algérie.
Après si la constitution devait évoluer dans le mauvais sens ils n'y pourraient rien, surtout si la modification est légale...
Alors comment la modifier ? Soit par Referendum populaire (et l'histoire dans le le monde nous a prouvé la faillibilité du procédé sur des sujets complexes et polémiques en période de crise), soit par vote parlementaire avec les deux chambres en congrès exceptionnel avec une majorité de 3/5.
Et c'est là que le bas blesse ! N'importe quel président (et son premier ministre) peut théoriquement faire modifier la constitution d'un claquement de doigts s'il possède les majorités...
C'est la raison pour laquelle notre pays est très mal classé internationalement en terme de stabilité politique. Notre modèle repose sur le principe qu'il n'y aura à l'Elysée jamais que des personnes responsables.
Aux USA par exemple, au delà du fait que seuls 3 présidents ont eu une majorité (Eisenwower 2 ans, Bush 2002-2004 et Obama 2008-2010) pour des raisons institutionnelles, la cour suprême est de toute façon au-dessus de tout et non partisane.
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C'est ce que reproche un ex conseillé de François Mitterand, que depuis ce président la France n'a plus une vision et un projet au long terme. Que nous ne faisons que réagir à ce qui nous tombe dessus. Après chaque élection, il arrive avec un dossier qui comprend plusieurs visions au long terme sur toutes les prérogatives régaliennes et qu'à chaque fois le nouveau résident de l'Elysée répond que c'est très bien mais que s'il fait ça il se fera étriper. Ça fait peur tout de même.

Oui les tort sont partagés à la fois par les belligérants (France, usa, Russie...) et pars les raisons (politique extérieure, éducation...). Ce serait trop simple sinon.
Mais je suis très attaché au rôle de nos profs sur la vision à transmettre de notre pays. Grâce à ce bon "vieux prof communiste" (d'ailleurs sémantiquement paradoxal), qui est à la fois une caricature et une métaphore, ce rôle est biaisé. On a la chance d'avoir une des histoires nationales les plus riches du monde, une histoire porteuse d'identité forte et de valeurs qui devraient empêcher ma génération de tomber dans les pattes de daech. Pourtant non. Il y a là un problème sérieux. Que l'on retrouve lorsque la Marseillaise est sifflé dans un match contre l'Algérie alors même que nous sommes au stade de France. Portant seul hymne nationale repris par d'autres pays...
Nous sommes un paradoxe, nous avons tout pour être assez fort pour résister à l'attrait daech grâce à notre histoire, que de nombreux pays n'ont pas, mais qui résistent pourtant mieux.
Biensur il ne faut pas tomber dans le nationalisme, qui travestis l'histoire pour sublimer la nation. Notre histoire doit nous rendre fier mais il faut être conscient qu'elle nous a fait pleurer quelques fois (mais tout de même bien moins que la plupart des autres pays qui sont d'ailleurs tous ou presque bcp plus jeune et donc ont moins eur l'opportunités d'avoir honte de certaines actions historiques). Bref on se permet une auto flagellation général, comme si on devait de repentir... C'est aberrant. On gâche ici notre meilleur arme contre daech, mais pas seulement.

Toi même ici on peut voir cette idée, oui la France a fait cela, c'est choquant et tu devrais en faire une anecdote (qui permettrait de déchaîner cette auto flagellation, mais bon, il semble qu'on ne peut y échapper). Mais c'est un détail, une anecdote justement. Parce qu'on a appuyé Mussolini pour un prix on est coupable ?! Cela ne démontre rien, ce n'est rien d'autre qu'une anecdote. Au même moment le front populaire est arrivé au pouvoir en France, ça c'est important, on a résisté à un petit, tout petit coup d'état d'une mouvance Nationaliste quelques années avant ! Ça c'est important, et mérite qu'on le dise mais pas cette anecdote qui est bon à savoir mais ne permet pas de tirer de conclusion.
Oui allergies française au fascisme dans la mesure où tous les autres pays comparables géographiquement et développer y sont tombés. Que l'on se soit trompé sur une nomination de titre ni changera rien. Ce n'est même pas la france mais quelques des elus... Je ne comprends vraiment pas...un exemple parfait du problème.

La France a chaque crise ne se replis pas sur un système sécuritaire... Vichy ce n'est pas une simple crise...c'est une situation unique et d'ailleurs ce n'etait pas un état de droit mais de fait et par conséquent ne peut être pris en compte. L'Algérie ce n'est pas un repli sécuritaire mai montre une tare très française: faire confiance à un chef charismatique, le mythe de l'homme providentiel à la française..heureusement ici le mythe à rejoind la réalité.

Enfin je me permet de préciser: que le conseil constitutionnel n'avait pas la même fonction de nos jours que dans les années dont tu parles, donc ça ne tiens pas vraiment debout. Il n'avait pas le même pourvoir et poids non plus ; que la cours suprême est fortement partisane avec un retard d'environ une génération sur la couleur politique.

Voter en fonction de l'élection est la meilleure façon de bien voté, de façon responsable.

a écrit : C'est ce que reproche un ex conseillé de François Mitterand, que depuis ce président la France n'a plus une vision et un projet au long terme. Que nous ne faisons que réagir à ce qui nous tombe dessus. Après chaque élection, il arrive avec un dossier qui comprend plusieurs visions au long terme sur toutes les prérogatives régaliennes et qu'à chaque fois le nouveau résident de l'Elysée répond que c'est très bien mais que s'il fait ça il se fera étriper. Ça fait peur tout de même.

Oui les tort sont partagés à la fois par les belligérants (France, usa, Russie...) et pars les raisons (politique extérieure, éducation...). Ce serait trop simple sinon.
Mais je suis très attaché au rôle de nos profs sur la vision à transmettre de notre pays. Grâce à ce bon "vieux prof communiste" (d'ailleurs sémantiquement paradoxal), qui est à la fois une caricature et une métaphore, ce rôle est biaisé. On a la chance d'avoir une des histoires nationales les plus riches du monde, une histoire porteuse d'identité forte et de valeurs qui devraient empêcher ma génération de tomber dans les pattes de daech. Pourtant non. Il y a là un problème sérieux. Que l'on retrouve lorsque la Marseillaise est sifflé dans un match contre l'Algérie alors même que nous sommes au stade de France. Portant seul hymne nationale repris par d'autres pays...
Nous sommes un paradoxe, nous avons tout pour être assez fort pour résister à l'attrait daech grâce à notre histoire, que de nombreux pays n'ont pas, mais qui résistent pourtant mieux.
Biensur il ne faut pas tomber dans le nationalisme, qui travestis l'histoire pour sublimer la nation. Notre histoire doit nous rendre fier mais il faut être conscient qu'elle nous a fait pleurer quelques fois (mais tout de même bien moins que la plupart des autres pays qui sont d'ailleurs tous ou presque bcp plus jeune et donc ont moins eur l'opportunités d'avoir honte de certaines actions historiques). Bref on se permet une auto flagellation général, comme si on devait de repentir... C'est aberrant. On gâche ici notre meilleur arme contre daech, mais pas seulement.

Toi même ici on peut voir cette idée, oui la France a fait cela, c'est choquant et tu devrais en faire une anecdote (qui permettrait de déchaîner cette auto flagellation, mais bon, il semble qu'on ne peut y échapper). Mais c'est un détail, une anecdote justement. Parce qu'on a appuyé Mussolini pour un prix on est coupable ?! Cela ne démontre rien, ce n'est rien d'autre qu'une anecdote. Au même moment le front populaire est arrivé au pouvoir en France, ça c'est important, on a résisté à un petit, tout petit coup d'état d'une mouvance Nationaliste quelques années avant ! Ça c'est important, et mérite qu'on le dise mais pas cette anecdote qui est bon à savoir mais ne permet pas de tirer de conclusion.
Oui allergies française au fascisme dans la mesure où tous les autres pays comparables géographiquement et développer y sont tombés. Que l'on se soit trompé sur une nomination de titre ni changera rien. Ce n'est même pas la france mais quelques des elus... Je ne comprends vraiment pas...un exemple parfait du problème.

La France a chaque crise ne se replis pas sur un système sécuritaire... Vichy ce n'est pas une simple crise...c'est une situation unique et d'ailleurs ce n'etait pas un état de droit mais de fait et par conséquent ne peut être pris en compte. L'Algérie ce n'est pas un repli sécuritaire mai montre une tare très française: faire confiance à un chef charismatique, le mythe de l'homme providentiel à la française..heureusement ici le mythe à rejoind la réalité.

Enfin je me permet de préciser: que le conseil constitutionnel n'avait pas la même fonction de nos jours que dans les années dont tu parles, donc ça ne tiens pas vraiment debout. Il n'avait pas le même pourvoir et poids non plus ; que la cours suprême est fortement partisane avec un retard d'environ une génération sur la couleur politique.

Voter en fonction de l'élection est la meilleure façon de bien voté, de façon responsable.
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Votre discussion est intéressante, àtoi et khassandr

a écrit : C'est ce que reproche un ex conseillé de François Mitterand, que depuis ce président la France n'a plus une vision et un projet au long terme. Que nous ne faisons que réagir à ce qui nous tombe dessus. Après chaque élection, il arrive avec un dossier qui comprend plusieurs visions au long terme sur toutes les prérogatives régaliennes et qu'à chaque fois le nouveau résident de l'Elysée répond que c'est très bien mais que s'il fait ça il se fera étriper. Ça fait peur tout de même.

Oui les tort sont partagés à la fois par les belligérants (France, usa, Russie...) et pars les raisons (politique extérieure, éducation...). Ce serait trop simple sinon.
Mais je suis très attaché au rôle de nos profs sur la vision à transmettre de notre pays. Grâce à ce bon "vieux prof communiste" (d'ailleurs sémantiquement paradoxal), qui est à la fois une caricature et une métaphore, ce rôle est biaisé. On a la chance d'avoir une des histoires nationales les plus riches du monde, une histoire porteuse d'identité forte et de valeurs qui devraient empêcher ma génération de tomber dans les pattes de daech. Pourtant non. Il y a là un problème sérieux. Que l'on retrouve lorsque la Marseillaise est sifflé dans un match contre l'Algérie alors même que nous sommes au stade de France. Portant seul hymne nationale repris par d'autres pays...
Nous sommes un paradoxe, nous avons tout pour être assez fort pour résister à l'attrait daech grâce à notre histoire, que de nombreux pays n'ont pas, mais qui résistent pourtant mieux.
Biensur il ne faut pas tomber dans le nationalisme, qui travestis l'histoire pour sublimer la nation. Notre histoire doit nous rendre fier mais il faut être conscient qu'elle nous a fait pleurer quelques fois (mais tout de même bien moins que la plupart des autres pays qui sont d'ailleurs tous ou presque bcp plus jeune et donc ont moins eur l'opportunités d'avoir honte de certaines actions historiques). Bref on se permet une auto flagellation général, comme si on devait de repentir... C'est aberrant. On gâche ici notre meilleur arme contre daech, mais pas seulement.

Toi même ici on peut voir cette idée, oui la France a fait cela, c'est choquant et tu devrais en faire une anecdote (qui permettrait de déchaîner cette auto flagellation, mais bon, il semble qu'on ne peut y échapper). Mais c'est un détail, une anecdote justement. Parce qu'on a appuyé Mussolini pour un prix on est coupable ?! Cela ne démontre rien, ce n'est rien d'autre qu'une anecdote. Au même moment le front populaire est arrivé au pouvoir en France, ça c'est important, on a résisté à un petit, tout petit coup d'état d'une mouvance Nationaliste quelques années avant ! Ça c'est important, et mérite qu'on le dise mais pas cette anecdote qui est bon à savoir mais ne permet pas de tirer de conclusion.
Oui allergies française au fascisme dans la mesure où tous les autres pays comparables géographiquement et développer y sont tombés. Que l'on se soit trompé sur une nomination de titre ni changera rien. Ce n'est même pas la france mais quelques des elus... Je ne comprends vraiment pas...un exemple parfait du problème.

La France a chaque crise ne se replis pas sur un système sécuritaire... Vichy ce n'est pas une simple crise...c'est une situation unique et d'ailleurs ce n'etait pas un état de droit mais de fait et par conséquent ne peut être pris en compte. L'Algérie ce n'est pas un repli sécuritaire mai montre une tare très française: faire confiance à un chef charismatique, le mythe de l'homme providentiel à la française..heureusement ici le mythe à rejoind la réalité.

Enfin je me permet de préciser: que le conseil constitutionnel n'avait pas la même fonction de nos jours que dans les années dont tu parles, donc ça ne tiens pas vraiment debout. Il n'avait pas le même pourvoir et poids non plus ; que la cours suprême est fortement partisane avec un retard d'environ une génération sur la couleur politique.

Voter en fonction de l'élection est la meilleure façon de bien voté, de façon responsable.
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Dis donc, mais où s'arrêteront-ils ? Hahaha

Je ne suis pas tout à fait d'accord sur la question américaine (qui là pour le coup rentre dans mon domaine de compétences)...
On ne peut pas dire que la cours suprême est partisane et encore moins "en retard" sur la couleur politique.
Tout simplement parce qu'ils sont nommés à vie et que sur les 10 derniers mandats avant Obama, 8 avaient été assurés par des Républicains.
En revanche les 2 chambres étaient globalement Démocrates.
En fait le système fait que la couleur suprême est plurielle au-delà de rester neutre (en se prononçant contre la motion de censure contre Clinton, même en étant jadis républicains), tandis que le président gouverne sans majorité.

C'est cela la différence institutionnelle entre nos 2 pays : Les contre-pouvoirs !
Avec des avantages et des inconvénients. Un système à l'américaine est extrêmement stable, mais limite le pouvoir d'action du président. On progresse forcément, mais lentement.
Un système à la Française facilite des changements rapides et radicaux, des révolutions j'ai envie de dire. Le souci c'est que peu d'outils sont là pour empêcher des dérives possibles en théorie ou des erreurs.

Concernant le "bashing", ce n'en est pas. ;)
Même si certains sujets sont sensibles même si longtemps après (des élus qui font des bras d'honneurs au premier ministre algérien en session parlementaire lorsqu'il demande à la France de reconnaître la mort de 500.000 personnes pendant la guerre d'indépendance...), il s'agit plus de comprendre notre monde.
Quant au foot... Ben, j'ai envie de dire, ça ne reste "que" du foot. Cela ne me choque pas plus que quand les Irlandais sifflent l'Angleterre. Après Charlie Hebdo, ces mêmes personnes ont investi la place de la Nation lors de la manif du 11 janvier. Bref, cela ne reste "que" du sport...
Après, pour moi l'auto-flagellation vaut autant que le refus de reconnaître ses erreurs. C'est contre-productif et un peu bête. Après, c'est aussi le signe d'une gène. ;)