L'arabe a eu une forte influence sur un certain nombre de langues, et en particulier sur l'espagnol. Ainsi, plus de 4 000 mots espagnols sont d’origine ou dérivés de l'arabe. On les appelle en espagnol les « arabismos » et ceux qui commencent par « Al » sont les plus évidents à reconnaître.
Un héritage linguistique né d´une histoire commune, marquée durant des siècles par de multiples échanges politiques, économiques, sociaux, et culturels.
Commentaires préférés (3)
À la fin, ce sont les Wisigoths, devenus chrétiens qui le remportent, aidés par les autres pays chrétiens, tandis que les derniers royaumes chrétiens sont chassés d'Afrique du Nord...
(D'accord c'est un résumé à la louche de plus de 1 500 ans d'histoire, mais bon, c'est pas faux pour autant)
Ah ça c'est sûr, pour faire de multiples échanges politiques, économiques, sociaux, et culturels, rien de tel qu'une bonne invasion par les Maures (90% du territoire tout de même).
Et au niveau échange, ça leur a bien été rendu avec la Reconquista.
Les invasions : l'ancêtre d'Erasmus.
De "4000 mots" sur un total qui dépasse allègrement les 100 000, un 4% ne peut être considéré comme une " forte influence", ou alors, l' auteur et moi, n' avons pas les mêmes échelles de calcul.
Et maintenant, parlons de ces "4000 mots".
Une partie importante d'entre-eux se réfèrent a des toponymes ( noms de lieux).
Mis à part le fait antérieur, ils sont principalement présents dans le secteur de l'agriculture, l'alimentation, de l'artisanat, de la construction, du commerce, l'équitation et le vocabulaire militaire. Ils se réfèrent habituellement à du vocabulaire technique. Certains de ces mots sont actuellement caducs.
De tous les verbes présents dans la langue espagnole - et Dieu sait combien il y en a ! - seuls ....sept sont d'origine Arabe. Ils sont tous en voie de disparition d'usage.
Les adjectifs et adverbes sont peu nombreux, et il n'existe qu'une seule préposition issue de l'arabe. C'est "hasta".
Bien plus d'un mot issu de l'arabe, conserve son équivalent dans le vocabulaire issu du Latin. Exemples: le scorpion (alacrán et escorpión). La migraine (jaqueca et migraña), l'olive (aceituna et oliva), etc...
Le mot "alboroto" (brouhaha produit par des gens qui se manifestent de forme festive ou colérique), est le seul exprimant une notion de sentiment. Ceci est significatif, car les linguistes en tirent la conclusion que les deux populations vivaient dans les mêmes lieux, partageaient les activités professionnelles, mais ne se relationnaient que très peu en amitié ou convivialité.
Quant à la construction grammaticale des phrases, l'influence de l'arabe a été nul, et il en est de même dans la prononciation des lettres. Celle du "j" (la jota) en espagnol, autrefois avancé comme étant un son d'origine arabe, ne peut pas l'être. Il n'apparait qu'au 16eme siècle.
Depuis l'Espagne, passez une bonne journée.
Tous les commentaires (75)
Voir son territoire sous domination étrangère de dit donc maintenant des échanges économiques et culturels. Sinon cette influence se voit aussi énormément dans l'architecture, notamment en Andalousie. La cathédrale de cordoue représente bien l'évolution de la région : un temple romain transformé en église, transformée en mosquée à l'intérieur de laquelle une cathédrale e été construite.
Incroyable!!
est-ce que le Latin a eu une grande influence sur le Français (et l'Italien)?
À la fin, ce sont les Wisigoths, devenus chrétiens qui le remportent, aidés par les autres pays chrétiens, tandis que les derniers royaumes chrétiens sont chassés d'Afrique du Nord...
(D'accord c'est un résumé à la louche de plus de 1 500 ans d'histoire, mais bon, c'est pas faux pour autant)
Ah ça c'est sûr, pour faire de multiples échanges politiques, économiques, sociaux, et culturels, rien de tel qu'une bonne invasion par les Maures (90% du territoire tout de même).
Et au niveau échange, ça leur a bien été rendu avec la Reconquista.
Les invasions : l'ancêtre d'Erasmus.
C'est comme en Algérie, il y a beaucoup de mot français ou d'origine française grâce à une histoire commune marquée par de multiples echanges.
Plusieurs mots en français sont aussi d'origine arabe. En voici quelques uns : alchimie, alcool (eh ouais), café, zénith, sirop, magazin, sorbet...
De "4000 mots" sur un total qui dépasse allègrement les 100 000, un 4% ne peut être considéré comme une " forte influence", ou alors, l' auteur et moi, n' avons pas les mêmes échelles de calcul.
Et maintenant, parlons de ces "4000 mots".
Une partie importante d'entre-eux se réfèrent a des toponymes ( noms de lieux).
Mis à part le fait antérieur, ils sont principalement présents dans le secteur de l'agriculture, l'alimentation, de l'artisanat, de la construction, du commerce, l'équitation et le vocabulaire militaire. Ils se réfèrent habituellement à du vocabulaire technique. Certains de ces mots sont actuellement caducs.
De tous les verbes présents dans la langue espagnole - et Dieu sait combien il y en a ! - seuls ....sept sont d'origine Arabe. Ils sont tous en voie de disparition d'usage.
Les adjectifs et adverbes sont peu nombreux, et il n'existe qu'une seule préposition issue de l'arabe. C'est "hasta".
Bien plus d'un mot issu de l'arabe, conserve son équivalent dans le vocabulaire issu du Latin. Exemples: le scorpion (alacrán et escorpión). La migraine (jaqueca et migraña), l'olive (aceituna et oliva), etc...
Le mot "alboroto" (brouhaha produit par des gens qui se manifestent de forme festive ou colérique), est le seul exprimant une notion de sentiment. Ceci est significatif, car les linguistes en tirent la conclusion que les deux populations vivaient dans les mêmes lieux, partageaient les activités professionnelles, mais ne se relationnaient que très peu en amitié ou convivialité.
Quant à la construction grammaticale des phrases, l'influence de l'arabe a été nul, et il en est de même dans la prononciation des lettres. Celle du "j" (la jota) en espagnol, autrefois avancé comme étant un son d'origine arabe, ne peut pas l'être. Il n'apparait qu'au 16eme siècle.
Depuis l'Espagne, passez une bonne journée.
C’est marrant, dès qu’il y le mot « arabe » dans une anecdote, il y a toujours la cohorte de Charles Martel qui débarque... On le sait que l’arabe (peuple, langue et culture) sont détestés, pas besoin de le rappeler en long, en large et en travers
Y a pas de bons, pas de mauvais..des civilisations qui sont tantôt en guerre , tantôt en paix et qui toujours se tirent la bourre. Maintenant peut-être que si certains ne sont pas aimés c'est EN PARTIE de leur responsabilité aussi.
Comme « vamos AL a playa » !
PS : ça aurait été pas mal de finir ta phrase par "...pas besoin de le marteler..." au lieu de "rappeler". Après Charles Martel, ça aurait bien sonné :D
C’est d’ailleurs la même chose pour les chiffres arabes (qui sont indiens) ainsi que la géométrie, astronomie ou médecine qui sont des traductions grecques et latines jusqu’à Avicenne!
Les Arabo-musulmans ont apporté beaucoup à la science mais si vous ne voulez pas le croire, cela est égal. Comme je disais, rien de nouveau dans la haine de cette civilisation (dois-je mettre des guillemets à ce mot ? Certains argueront que ces sauvages ne méritent pas ce terme)
Ils ont beaucoup traduit des travaux grecs, c’est un fait connu. Mais beaucoup considèrent que sans ces traductions, de grands travaux, livres et auteurs antiques ne seraient jamais parvenus aux Européens.
Les 800 ans de domination musulmane en Espagne n’ont pas été une boucherie perpétuelle. La vie entre les différents peuples était normalisée, d’où les emprunts dans la langue de l’autre... Comme cela a été le cas au Maghreb (beaucoup de mots français dans les dialectes locaux, empruntés lors de la colonisation).
Encore une fois, les Arabes / musulmans / Maghrébins etc... sont habitués et ne cherchent à convaincre ou plaire à personne. Pour ma part, je ne déteste personne mais je suis habituée à ce qu’on me déteste. Bonne soirée à tous
Par contre faut se méfier de certain faux amis comme alba, albatros ( blanc en latin)... Ou des mots qui on fait boomerang et ricochet . sinon en Europe et surtout autour du bassin méditerranéen il reste des mots vestiges du néolithique : comme "olive"
Non en vrai, les invasion d'avant duraient longtemps, souvent des siècles, y'avait forcément échange de culture au bout d'un moment, c'est logique.
Ca me fait penser à la série "la petite histoire de France, où Le-cloalec (breton) essaie d'expliquer qu'il est français depuis que la Bretagne a été annexée, mais que les français ne considèrent pas les bretons comme des français alors qu'ils sont breton... français, pardon... heuuu, bon bref, on est d'accord pour dire qu'aujourd'hui, les bretons sont français même s'ils sont bretons? Echange de culture accepté, ca aura pris deux siècles mais on y est arrivés!^^