En droit français, un contribuable peut, dans certains cas, encourir une peine d'emprisonnement parce qu'il a appliqué la loi. Il peut cependant se défendre efficacement en démontrant qu'il avait, en réalité, violé la loi. Cette particularité résulte de la théorie de l'abus de droit fiscal qui sanctionne le fait de faire une application littérale de la loi contraire à l'intention du législateur dans un but exclusivement fiscal.
Il s'agit d'une fraude à la loi qui peut être sanctionnée, y compris pénalement (LPF, art. L. 228, I-2°). En revanche, la tentative n'est pas réprimée, ce qui fait que le contribuable peut y échapper si son montage n'était pas légal dès le départ (CE, 5 mars 2007, n° 284457).
Commentaires préférés (3)
trop abstrait. un exemple concret aurait été le bienvenu
Quelqu’un a un Kleenex, je saigne du nez.
J’ai demandé à Perplexity un exemple concret de l’anecdote afin de pouvoir éclairer certains dont je fais parti:
Un exemple concret d’abus de droit fiscal par fraude à la loi pourrait être le suivant :
Exemple : Une entreprise crée une série de transactions complexes qui, techniquement, respectent la loi fiscale, mais dont l’objectif principal est d’éviter de payer des impôts. Par exemple, elle pourrait structurer des opérations de transfert de bénéfices entre filiales dans différents pays pour bénéficier de taux d’imposition plus bas, tout en respectant formellement les règles fiscales. Cependant, si ces opérations n’ont pas de substance économique réelle et sont principalement motivées par des raisons fiscales, elles pourraient être considérées comme un abus de droit fiscal.
Dans ce cas, l’entreprise applique la loi de manière littérale mais contrairement à son esprit, ce qui pourrait entraîner des sanctions fiscales
Tous les commentaires (12)
trop abstrait. un exemple concret aurait été le bienvenu
Quelqu’un a un Kleenex, je saigne du nez.
Même les sources n’apportent rien à la complexité de l’anecdote
J’ai demandé à Perplexity un exemple concret de l’anecdote afin de pouvoir éclairer certains dont je fais parti:
Un exemple concret d’abus de droit fiscal par fraude à la loi pourrait être le suivant :
Exemple : Une entreprise crée une série de transactions complexes qui, techniquement, respectent la loi fiscale, mais dont l’objectif principal est d’éviter de payer des impôts. Par exemple, elle pourrait structurer des opérations de transfert de bénéfices entre filiales dans différents pays pour bénéficier de taux d’imposition plus bas, tout en respectant formellement les règles fiscales. Cependant, si ces opérations n’ont pas de substance économique réelle et sont principalement motivées par des raisons fiscales, elles pourraient être considérées comme un abus de droit fiscal.
Dans ce cas, l’entreprise applique la loi de manière littérale mais contrairement à son esprit, ce qui pourrait entraîner des sanctions fiscales
Merci pour l'exemple concret.
Ne serait-ce pas des pratiques d'évasion fiscale qui semblent malheureusement assez répandues chez les grands groupes et leurs investisseurs /propriétaires (environ 40milliards par en si je ne m'abuse, soit pres de 10fois le manque à gagner de la fraude à proprement parler) ?
Rien qu'avec les gafam et Ikea, j'aurais imaginé plus.
L'anecdote dit qu'on peut être sanctionné parce qu'on a suivi la loi mais que dans ce cas on peut échapper à la sanction en démontrant qu'on l'a violé.
En bref, je n'ai pas compris. LOL
Cette anecdote m a plongé dans la scène des 3 frères avec le notaire.
Vous avais-je fais part, lors de notre
dernière entrevue du..
codicille susmentionné,
par votre maman hm_?
Bernard : Non.
Non ! Pourquoi ?
Y a quelque chose en plus ?
C'est-à-dire que hm_.. _H suivant ce
codicille, n'est-ce pas,
la donatrice stipule expressément qu'à
partir d'un délais de 2 ans,
après son décès, si les parties
héritières réhitérines ne s'étaient
pas manifestées, la somme était acquise
Mais pour le fait de s'en tirer en argumentant qu'on a violé la loi, là je vois pas comment interpréter ça de manière sensée...