D'où viennent les courbatures ?

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kiki sait tout
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Les courbatures ne sont pas du tout dues à l'acide lactique : elles sont causées par des micro-lésions musculaires, et les douleurs viennent de l'action réparatrice des globules blancs. Comme ces derniers sont produits massivement la nuit, les douleurs apparaissent très souvent le lendemain.


Tous les commentaires (41)

D'un autre cote personne a jamais dit que les courbatures étaient dues a l'acide lactique.... C'est les crampes qui sont causées par l'accumulation d'acide lactique dans le tissus musculaire et c'est un fait scientifique assez largement rependu !!!
Cordialement

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a écrit : D'un autre cote personne a jamais dit que les courbatures étaient dues a l'acide lactique.... C'est les crampes qui sont causées par l'accumulation d'acide lactique dans le tissus musculaire et c'est un fait scientifique assez largement rependu !!!
Cordialement
Là je ne suis pas du tout d'accord avec toi. La crampe musculaire est une contraction soudaine, intense, involontaire et passagère d’une partie ou de la totalité d’un muscle. Elle est causé par une fatigue musculaire, un manque d'hydratation ou de magnésium... Si il existe un lien entre l'acide lactique et les crampes, ce dont je doute, c'est certainement pas un fait scientifique, et encore moins rependu.

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unknown

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Merci tiboper pour toutes ces interessantes précisions, dommage que tu aies buté sur ton dernier post, ça ôte un chouillat a ta crédibilité sur le sujet ! (même si elle reste très élevée, a la vue de tous ces détails, auxquels jadhere !). Bref.. Juste pour dire que si, le lactate est LA cause de crampes. On va dire que la crampe est le 'stop, j'en peux plus' du muscle. Le lactate en est quasi la retranscription biochimique. La présence en trop grande quantité de lactate peut être due a la déshydratation effectivement (la concentration augmente), ou bien au manque d'oxygene (que ce soit un trouble ventilatoire ou circulatoire ou un effort physique trop intense, le système aérobie ne suffit plus), a un manque de carburant (glycogene-glucose), et a une difficulté a s'en débarrasser (effort physique non adapte a sa condition physique). Enfin, c'est ce qu'il me semblait.. Même si je dois avouer ne pas être un grand specialiste de la physiologie sportive.

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Archifaux. L'acide lactique joue son rôle aussi.

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Corrigez moi si je me trompe mais un excès d'acide lactique dans un muscle, c'est pas une crampe?

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Anecdote à moitiée vraie : je ressort mes cours de physiologie.

les courbature sont dues effectivement aux microlésions des muscles et des capillaires sanguin. L'inflammation induite provoque le gonflement du muscle dans son aponévrose (enveloppe) qui ne l'est pas, d'où la douleur.

Les globules blancs ne réparent ni les muslces, ni les vaisseaux sanguin.

Pour les commentaires :

l'acide lactique dans les muscles est évacué dans l'heure suivant l'effort par la circulation sanguine.

les crampes sont dues à un déséquilibre osmotique entre sodium et calcium au niveau du muscle. Lors de l'effort, on transpire beaucoup de sodium (la sueur est salée). Le meilleur traitement de la crampe est l'hydratation en ajoutant du sel (1/2 cuiller a café /L) à l'eau.

Petite anecdote au passage : les crampes peuvent être due à l'électricité statique pendant la pratique d'un sport, expliquant ainsi pourquoi les coureurs "pieds nu" qui évacuent l'électricité statique par leurs pieds sont beaucoup moins affectés pas les crampes.

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a écrit : Et à quoi servent les étirements après le sport, alors? D'où ne pas trop forcer lors des étirements qui eux mêmes peuvent provoquer des micro-déchirements et ainsi majorer les courbatures !!!

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Ça c'est l'une des raisons pour laquelle je kiffe ce site : ses commentaires constructifs...J'adore !

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Etant étudiant en Sciences Techniques des Laboratoires Option Biochimie Genie-Biologique depuis maintenant quatre ans, j'apprend que l'on me fait apprendre des conneries ! :O Sur le coup, plus VDM ..

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iphone

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En ce qui concerne les étirements, les moeurs sont tenaces.
Je vais faire court et vulgariser les propos pour plus de compréhension (et surtout pour que le post soit moins court).
Cela fait maintenant plus de 10 ans que l'on sait scientifiquement que les étirements répondent à 4 principes :
- ils n'échauffent pas/ils ne préparent pas à l'échauffment. Lors d'un échauffement, vous l'avez compris, le but est d'échauffer les fibres musculaires, tendons, ligaments. Or les étirements vont empêcher la vascularisation des muscles, donc l'apport d'un sang chaud. Ils ne sont donc pas utiles à l'échauffement. (Usian bolt ne s'est jamais étiré les mollets avant de faire une course)
- ils ne préviennent pas des blessures. Des études sur 400 marathoniens montrent que ceux qui sont étirés avant leur performance ont eu plus de traumastismes et blessures.
- ils ne permettent pas la récupération. Sur le meme principe que le premier point avec la vascularisation, ils vont empecher la bonne irrigation des vaisseaux. Les déchets accumulés comme le lactate vont ralentir le processus de retour à l'homeostasie cellulaire et les nutriments nécessaire à la récupération ne vont pas atteindre correctement les fibres profondes dès la fin de la séance.
- les étirements permettent de gagner en souplesse articulaire.

En résumé, en début et milieu de séance, les étirements sont néfates à votre entrainement. En fin de séance, si vous choisissez d'en faire, cela vous fera travailler votre souplesse articulaire seulement, mais accentuera les micro traumastismes dus à votre séance (est-ce c'est ce que vous voulez?)
Je conseillerais de faire des étirements sur une séance d'étirement seule afin de gagner en souplesse articulaire
Pour finir, par expérience les étirements sont responsables plus souvent de blessures que ma pratique de sport en elle-même. Réfléchissez-y, quand il vous est arrivé d'être blessé, ce ne sont pas vos articulations qui l'étaient. Plutôt que vos muscles.

a écrit : Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Il est vrai que l'acide lactique n'est pas responsable des courbatures, dans le sens où il ne les produit pas lui-même. Cependant, ce ne sont pas vraiment les micros-lesions qui, à proprement parler engendrent des courbatures. Elles produisent en revanche une
douleur assimilable à celle des courbatures. Les "vraies" courbatures sont dues à l'acidité. Cette acidité est formé lorsque l'on produit un effort dit en anaérobie (sans oxygène). En effet, il existe deux (principaux) types d'effort, les effort aérobies, et anaérobie.
Lorsqu'on court un 800m, le système cardio-vasculaire ne va pas pouvoir évacuer l'acidité produite par les muscles, de l'acidité va donc s'accumuler, et va engendrer les courbatures. La lactate va alors, en se transformant en acide lactique consommer un ion H+, et va alors diminuer l'acidité au sein du muscle(c'est paradoxal mais c'est comme ça). Le taux d'acide lactique est donc proportionnel à l'acidité musculaire et peux donc être utilisé pour surveiller l'état d'un sportif (au repos, il est de l'ordre de 2mmol/L de sang). En revanche, l'acide lactique n'est pas lui même la cause de l'acidité puisqu'il l'atténue.
Maintenant, venons en aux effort d'endurance. Lorsqu'on fait un effort prolongé à moins de 85% de VO2, (footing lent, marche, vélo...), on ne produit pas d'acidité, et on n'a pas alors de "vraies" courbatures. Cependant, les impacts au sol, et l'usage des muscles abiment le muscle, lui faisant des micros-lésions. Ce sont ces micro-lésions qui sont à l'origine des douleurs que l'on peut ressentir le lendemain d'une randonnée par exemple, mais ce que l'on appelle médicalement et physiologiquement des courbatures, c'est ce qui est engendré par l'acidité musculaire.

Maintenant, pour répondre aux interrogations que j'ai vu dans les commentaires précédant, concernant l'échauffement:
L'échauffement a deux objectif principaux:
Tout d'abord, celui que tout le monde connait: chauffer le muscle. En démarrant l'effort physique par un échauffement, on va faire coulisser les fibres musculaires, encore froide, entre elles, ce qui va en quelque sorte les "huiler". Après un échauffement, les fibres musculaires coulisserons mieux ensemble, ce qui diminuera les micro-lésions, et les risque de claquage (=déchirure). En hiver, l'échauffement est donc plus indispensable encore qu'en été, puisque les fibres musculaires sont plus froides, mais l'échauffement n'a pas pour seul objectif de chauffer les muscles.
En effet, l'échauffement a une utilité concernant les réactions chimiques ayant lieu dans les muscles. Nous avons parlé tout à l'heure des réactions aérobies et anaérobies, il faut savoir que les réactions anaérobies, (celle qui sont à l'origine des courbatures, celles qui consomment environ 25 fois plus...) peuvent démarrer instantanément dès le début de l'effort. Les réactions aérobies démarrent significativement qu'au bout de 5 ou 6 minutes, et atteignent leur apogée à la quarantième minute (on peux nuancer cela en rappelant que nous sommes tous différents face à l'effort, mais je me réfère ici à la courbe de Howald) Cela signifie que l'effort physique commence systématiquement par des réactions anaérobies, et c'est pour cela que l'effort dois commencer doucement, c'est pour ne pas démarrer en accumulant de l'acidité, et pour ne pas sacrifier dès le début les réserves de 600g de glycogène (problème de marathonien: le mur des 30km: épuisement des réserve de glycogene= necessiter de bruler uniquement les graisses) avec une réaction chimique trop énergivore.

Voila, vous n'avez peut être pas tout lu, mais je vous demande de me croire, malgré mon jeune âge, car j'ai des sources sûrs:
Le livre "courir longtemps" de Bruno HEUBI
Le livre "courir en harmonie" de Cyril GINDRE
Le site internet de VOLODALEN
Le forum des ADDM (au dela du marathon)

J'ai simplifié certain détails (comme le fait qu'il n'y a que deux principales réactions chimique au sein du muscle), c'est pour que ce soit plus claire (ça ne l'est pas forcement pour autant). Si vous souhaitez que je précise l'un de ces points, envoyé moi un mail, et si je suis capable de développer moi même ce détail, je le développerai ici même.
mon adresse mail: [email protected]
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Merci pour cette explication certes très détaillée mais très intéressante et facile à comprendre :-)

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Commentaires en général super intéressant alors ma question est dois je m'etirer ou non en fin de séance ( cardio + muscu) merci pour la personne qui aura la gentillesse de me répondre!!

PS : j'ai adoré lire les pavés concernant le sujet!!!!

a écrit : Commentaires en général super intéressant alors ma question est dois je m'etirer ou non en fin de séance ( cardio + muscu) merci pour la personne qui aura la gentillesse de me répondre!!

PS : j'ai adoré lire les pavés concernant le sujet!!!!
Non inutile

a écrit : Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Il est vrai que l'acide lactique n'est pas responsable des courbatures, dans le sens où il ne les produit pas lui-même. Cependant, ce ne sont pas vraiment les micros-lesions qui, à proprement parler engendrent des courbatures. Elles produisent en revanche une
douleur assimilable à celle des courbatures. Les "vraies" courbatures sont dues à l'acidité. Cette acidité est formé lorsque l'on produit un effort dit en anaérobie (sans oxygène). En effet, il existe deux (principaux) types d'effort, les effort aérobies, et anaérobie.
Lorsqu'on court un 800m, le système cardio-vasculaire ne va pas pouvoir évacuer l'acidité produite par les muscles, de l'acidité va donc s'accumuler, et va engendrer les courbatures. La lactate va alors, en se transformant en acide lactique consommer un ion H+, et va alors diminuer l'acidité au sein du muscle(c'est paradoxal mais c'est comme ça). Le taux d'acide lactique est donc proportionnel à l'acidité musculaire et peux donc être utilisé pour surveiller l'état d'un sportif (au repos, il est de l'ordre de 2mmol/L de sang). En revanche, l'acide lactique n'est pas lui même la cause de l'acidité puisqu'il l'atténue.
Maintenant, venons en aux effort d'endurance. Lorsqu'on fait un effort prolongé à moins de 85% de VO2, (footing lent, marche, vélo...), on ne produit pas d'acidité, et on n'a pas alors de "vraies" courbatures. Cependant, les impacts au sol, et l'usage des muscles abiment le muscle, lui faisant des micros-lésions. Ce sont ces micro-lésions qui sont à l'origine des douleurs que l'on peut ressentir le lendemain d'une randonnée par exemple, mais ce que l'on appelle médicalement et physiologiquement des courbatures, c'est ce qui est engendré par l'acidité musculaire.

Maintenant, pour répondre aux interrogations que j'ai vu dans les commentaires précédant, concernant l'échauffement:
L'échauffement a deux objectif principaux:
Tout d'abord, celui que tout le monde connait: chauffer le muscle. En démarrant l'effort physique par un échauffement, on va faire coulisser les fibres musculaires, encore froide, entre elles, ce qui va en quelque sorte les "huiler". Après un échauffement, les fibres musculaires coulisserons mieux ensemble, ce qui diminuera les micro-lésions, et les risque de claquage (=déchirure). En hiver, l'échauffement est donc plus indispensable encore qu'en été, puisque les fibres musculaires sont plus froides, mais l'échauffement n'a pas pour seul objectif de chauffer les muscles.
En effet, l'échauffement a une utilité concernant les réactions chimiques ayant lieu dans les muscles. Nous avons parlé tout à l'heure des réactions aérobies et anaérobies, il faut savoir que les réactions anaérobies, (celle qui sont à l'origine des courbatures, celles qui consomment environ 25 fois plus...) peuvent démarrer instantanément dès le début de l'effort. Les réactions aérobies démarrent significativement qu'au bout de 5 ou 6 minutes, et atteignent leur apogée à la quarantième minute (on peux nuancer cela en rappelant que nous sommes tous différents face à l'effort, mais je me réfère ici à la courbe de Howald) Cela signifie que l'effort physique commence systématiquement par des réactions anaérobies, et c'est pour cela que l'effort dois commencer doucement, c'est pour ne pas démarrer en accumulant de l'acidité, et pour ne pas sacrifier dès le début les réserves de 600g de glycogène (problème de marathonien: le mur des 30km: épuisement des réserve de glycogene= necessiter de bruler uniquement les graisses) avec une réaction chimique trop énergivore.

Voila, vous n'avez peut être pas tout lu, mais je vous demande de me croire, malgré mon jeune âge, car j'ai des sources sûrs:
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J'ai simplifié certain détails (comme le fait qu'il n'y a que deux principales réactions chimique au sein du muscle), c'est pour que ce soit plus claire (ça ne l'est pas forcement pour autant). Si vous souhaitez que je précise l'un de ces points, envoyé moi un mail, et si je suis capable de développer moi même ce détail, je le développerai ici même.
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Il existe enfaite trois types d'effort. N'oublie pas l'an aérobie alactique, que je ne détaillerai pas car bcp trop long sur iPhone mais tu peux la trouver facilement sur le net.

Pourtant mon kiné ma dit que les courbatures était du a l'acide lactique

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android

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a écrit : Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Il est vrai que l'acide lactique n'est pas responsable des courbatures, dans le sens où il ne les produit pas lui-même. Cependant, ce ne sont pas vraiment les micros-lesions qui, à proprement parler engendrent des courbatures. Elles produisent en revanche une
douleur assimilable à celle des courbatures. Les "vraies" courbatures sont dues à l'acidité. Cette acidité est formé lorsque l'on produit un effort dit en anaérobie (sans oxygène). En effet, il existe deux (principaux) types d'effort, les effort aérobies, et anaérobie.
Lorsqu'on court un 800m, le système cardio-vasculaire ne va pas pouvoir évacuer l'acidité produite par les muscles, de l'acidité va donc s'accumuler, et va engendrer les courbatures. La lactate va alors, en se transformant en acide lactique consommer un ion H+, et va alors diminuer l'acidité au sein du muscle(c'est paradoxal mais c'est comme ça). Le taux d'acide lactique est donc proportionnel à l'acidité musculaire et peux donc être utilisé pour surveiller l'état d'un sportif (au repos, il est de l'ordre de 2mmol/L de sang). En revanche, l'acide lactique n'est pas lui même la cause de l'acidité puisqu'il l'atténue.
Maintenant, venons en aux effort d'endurance. Lorsqu'on fait un effort prolongé à moins de 85% de VO2, (footing lent, marche, vélo...), on ne produit pas d'acidité, et on n'a pas alors de "vraies" courbatures. Cependant, les impacts au sol, et l'usage des muscles abiment le muscle, lui faisant des micros-lésions. Ce sont ces micro-lésions qui sont à l'origine des douleurs que l'on peut ressentir le lendemain d'une randonnée par exemple, mais ce que l'on appelle médicalement et physiologiquement des courbatures, c'est ce qui est engendré par l'acidité musculaire.

Maintenant, pour répondre aux interrogations que j'ai vu dans les commentaires précédant, concernant l'échauffement:
L'échauffement a deux objectif principaux:
Tout d'abord, celui que tout le monde connait: chauffer le muscle. En démarrant l'effort physique par un échauffement, on va faire coulisser les fibres musculaires, encore froide, entre elles, ce qui va en quelque sorte les "huiler". Après un échauffement, les fibres musculaires coulisserons mieux ensemble, ce qui diminuera les micro-lésions, et les risque de claquage (=déchirure). En hiver, l'échauffement est donc plus indispensable encore qu'en été, puisque les fibres musculaires sont plus froides, mais l'échauffement n'a pas pour seul objectif de chauffer les muscles.
En effet, l'échauffement a une utilité concernant les réactions chimiques ayant lieu dans les muscles. Nous avons parlé tout à l'heure des réactions aérobies et anaérobies, il faut savoir que les réactions anaérobies, (celle qui sont à l'origine des courbatures, celles qui consomment environ 25 fois plus...) peuvent démarrer instantanément dès le début de l'effort. Les réactions aérobies démarrent significativement qu'au bout de 5 ou 6 minutes, et atteignent leur apogée à la quarantième minute (on peux nuancer cela en rappelant que nous sommes tous différents face à l'effort, mais je me réfère ici à la courbe de Howald) Cela signifie que l'effort physique commence systématiquement par des réactions anaérobies, et c'est pour cela que l'effort dois commencer doucement, c'est pour ne pas démarrer en accumulant de l'acidité, et pour ne pas sacrifier dès le début les réserves de 600g de glycogène (problème de marathonien: le mur des 30km: épuisement des réserve de glycogene= necessiter de bruler uniquement les graisses) avec une réaction chimique trop énergivore.

Voila, vous n'avez peut être pas tout lu, mais je vous demande de me croire, malgré mon jeune âge, car j'ai des sources sûrs:
Le livre "courir longtemps" de Bruno HEUBI
Le livre "courir en harmonie" de Cyril GINDRE
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J'ai simplifié certain détails (comme le fait qu'il n'y a que deux principales réactions chimique au sein du muscle), c'est pour que ce soit plus claire (ça ne l'est pas forcement pour autant). Si vous souhaitez que je précise l'un de ces points, envoyé moi un mail, et si je suis capable de développer moi même ce détail, je le développerai ici même.
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Attention mon chère Tiboper1, il y a beaucoup d'erreur dans ce que tu nous racontes, même si t'es sources ont l'air récentes.

Pour faire court, ton explication sur l'échauffement est bonne mais oublie l'aspect neuro de l'échauffement (affiner le geste technique) qui est essentiel dans pratiquement tous les sport, mais on s'éloigne des courbatures...

Au sujet des différentes filières énergétiques c'est top!

Mais en ce qui concerne courbature-acidité, ton explication sur le lactate, l'acide lactique et l'ion H+ est à revoir.
Pour faire simple l'acidité du muscle n'a rien à voir avec les courbatures. 1h après l'effort, les pH musculaire et sanguin redeviennent à des valeurs normales, alors que les courbatures peuvent durer plusieurs jours. Comment feraient les coureurs de 400m, ils seraient courbaturés en permanence vu leurs entraînements?
Les courbatures proviennent bien des micro-lésions qui surviennent au fur et à mesure des contractions musculaires. L'entraînement "renforce" ces fibres musculaires ainsi que l'efficacité de la réaction inflammatoire.
Néanmoins la communauté scientifique se demande encore pour quelle raisons les courbatures arrivent parfois un jour après l'effort alors qu'à d'autres moments elles surviennent 2 ou 3 jours après.

a écrit : Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Il est vrai que l'acide lactique n'est pas responsable des courbatures, dans le sens où il ne les produit pas lui-même. Cependant, ce ne sont pas vraiment les micros-lesions qui, à proprement parler engendrent des courbatures. Elles produisent en revanche une
douleur assimilable à celle des courbatures. Les "vraies" courbatures sont dues à l'acidité. Cette acidité est formé lorsque l'on produit un effort dit en anaérobie (sans oxygène). En effet, il existe deux (principaux) types d'effort, les effort aérobies, et anaérobie.
Lorsqu'on court un 800m, le système cardio-vasculaire ne va pas pouvoir évacuer l'acidité produite par les muscles, de l'acidité va donc s'accumuler, et va engendrer les courbatures. La lactate va alors, en se transformant en acide lactique consommer un ion H+, et va alors diminuer l'acidité au sein du muscle(c'est paradoxal mais c'est comme ça). Le taux d'acide lactique est donc proportionnel à l'acidité musculaire et peux donc être utilisé pour surveiller l'état d'un sportif (au repos, il est de l'ordre de 2mmol/L de sang). En revanche, l'acide lactique n'est pas lui même la cause de l'acidité puisqu'il l'atténue.
Maintenant, venons en aux effort d'endurance. Lorsqu'on fait un effort prolongé à moins de 85% de VO2, (footing lent, marche, vélo...), on ne produit pas d'acidité, et on n'a pas alors de "vraies" courbatures. Cependant, les impacts au sol, et l'usage des muscles abiment le muscle, lui faisant des micros-lésions. Ce sont ces micro-lésions qui sont à l'origine des douleurs que l'on peut ressentir le lendemain d'une randonnée par exemple, mais ce que l'on appelle médicalement et physiologiquement des courbatures, c'est ce qui est engendré par l'acidité musculaire.

Maintenant, pour répondre aux interrogations que j'ai vu dans les commentaires précédant, concernant l'échauffement:
L'échauffement a deux objectif principaux:
Tout d'abord, celui que tout le monde connait: chauffer le muscle. En démarrant l'effort physique par un échauffement, on va faire coulisser les fibres musculaires, encore froide, entre elles, ce qui va en quelque sorte les "huiler". Après un échauffement, les fibres musculaires coulisserons mieux ensemble, ce qui diminuera les micro-lésions, et les risque de claquage (=déchirure). En hiver, l'échauffement est donc plus indispensable encore qu'en été, puisque les fibres musculaires sont plus froides, mais l'échauffement n'a pas pour seul objectif de chauffer les muscles.
En effet, l'échauffement a une utilité concernant les réactions chimiques ayant lieu dans les muscles. Nous avons parlé tout à l'heure des réactions aérobies et anaérobies, il faut savoir que les réactions anaérobies, (celle qui sont à l'origine des courbatures, celles qui consomment environ 25 fois plus...) peuvent démarrer instantanément dès le début de l'effort. Les réactions aérobies démarrent significativement qu'au bout de 5 ou 6 minutes, et atteignent leur apogée à la quarantième minute (on peux nuancer cela en rappelant que nous sommes tous différents face à l'effort, mais je me réfère ici à la courbe de Howald) Cela signifie que l'effort physique commence systématiquement par des réactions anaérobies, et c'est pour cela que l'effort dois commencer doucement, c'est pour ne pas démarrer en accumulant de l'acidité, et pour ne pas sacrifier dès le début les réserves de 600g de glycogène (problème de marathonien: le mur des 30km: épuisement des réserve de glycogene= necessiter de bruler uniquement les graisses) avec une réaction chimique trop énergivore.

Voila, vous n'avez peut être pas tout lu, mais je vous demande de me croire, malgré mon jeune âge, car j'ai des sources sûrs:
Le livre "courir longtemps" de Bruno HEUBI
Le livre "courir en harmonie" de Cyril GINDRE
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J'ai simplifié certain détails (comme le fait qu'il n'y a que deux principales réactions chimique au sein du muscle), c'est pour que ce soit plus claire (ça ne l'est pas forcement pour autant). Si vous souhaitez que je précise l'un de ces points, envoyé moi un mail, et si je suis capable de développer moi même ce détail, je le développerai ici même.
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Jamais vus de commentaire aussi long! Chapeau pour l'explication! Ça complète vachement l'anecdote :)

a écrit : Je ne suis pas tout à fait d'accord.
Il est vrai que l'acide lactique n'est pas responsable des courbatures, dans le sens où il ne les produit pas lui-même. Cependant, ce ne sont pas vraiment les micros-lesions qui, à proprement parler engendrent des courbatures. Elles produisent en revanche une
douleur assimilable à celle des courbatures. Les "vraies" courbatures sont dues à l'acidité. Cette acidité est formé lorsque l'on produit un effort dit en anaérobie (sans oxygène). En effet, il existe deux (principaux) types d'effort, les effort aérobies, et anaérobie.
Lorsqu'on court un 800m, le système cardio-vasculaire ne va pas pouvoir évacuer l'acidité produite par les muscles, de l'acidité va donc s'accumuler, et va engendrer les courbatures. La lactate va alors, en se transformant en acide lactique consommer un ion H+, et va alors diminuer l'acidité au sein du muscle(c'est paradoxal mais c'est comme ça). Le taux d'acide lactique est donc proportionnel à l'acidité musculaire et peux donc être utilisé pour surveiller l'état d'un sportif (au repos, il est de l'ordre de 2mmol/L de sang). En revanche, l'acide lactique n'est pas lui même la cause de l'acidité puisqu'il l'atténue.
Maintenant, venons en aux effort d'endurance. Lorsqu'on fait un effort prolongé à moins de 85% de VO2, (footing lent, marche, vélo...), on ne produit pas d'acidité, et on n'a pas alors de "vraies" courbatures. Cependant, les impacts au sol, et l'usage des muscles abiment le muscle, lui faisant des micros-lésions. Ce sont ces micro-lésions qui sont à l'origine des douleurs que l'on peut ressentir le lendemain d'une randonnée par exemple, mais ce que l'on appelle médicalement et physiologiquement des courbatures, c'est ce qui est engendré par l'acidité musculaire.

Maintenant, pour répondre aux interrogations que j'ai vu dans les commentaires précédant, concernant l'échauffement:
L'échauffement a deux objectif principaux:
Tout d'abord, celui que tout le monde connait: chauffer le muscle. En démarrant l'effort physique par un échauffement, on va faire coulisser les fibres musculaires, encore froide, entre elles, ce qui va en quelque sorte les "huiler". Après un échauffement, les fibres musculaires coulisserons mieux ensemble, ce qui diminuera les micro-lésions, et les risque de claquage (=déchirure). En hiver, l'échauffement est donc plus indispensable encore qu'en été, puisque les fibres musculaires sont plus froides, mais l'échauffement n'a pas pour seul objectif de chauffer les muscles.
En effet, l'échauffement a une utilité concernant les réactions chimiques ayant lieu dans les muscles. Nous avons parlé tout à l'heure des réactions aérobies et anaérobies, il faut savoir que les réactions anaérobies, (celle qui sont à l'origine des courbatures, celles qui consomment environ 25 fois plus...) peuvent démarrer instantanément dès le début de l'effort. Les réactions aérobies démarrent significativement qu'au bout de 5 ou 6 minutes, et atteignent leur apogée à la quarantième minute (on peux nuancer cela en rappelant que nous sommes tous différents face à l'effort, mais je me réfère ici à la courbe de Howald) Cela signifie que l'effort physique commence systématiquement par des réactions anaérobies, et c'est pour cela que l'effort dois commencer doucement, c'est pour ne pas démarrer en accumulant de l'acidité, et pour ne pas sacrifier dès le début les réserves de 600g de glycogène (problème de marathonien: le mur des 30km: épuisement des réserve de glycogene= necessiter de bruler uniquement les graisses) avec une réaction chimique trop énergivore.

Voila, vous n'avez peut être pas tout lu, mais je vous demande de me croire, malgré mon jeune âge, car j'ai des sources sûrs:
Le livre "courir longtemps" de Bruno HEUBI
Le livre "courir en harmonie" de Cyril GINDRE
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J'ai simplifié certain détails (comme le fait qu'il n'y a que deux principales réactions chimique au sein du muscle), c'est pour que ce soit plus claire (ça ne l'est pas forcement pour autant). Si vous souhaitez que je précise l'un de ces points, envoyé moi un mail, et si je suis capable de développer moi même ce détail, je le développerai ici même.
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Super intéressant merci !

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