Avec le réchauffement climatique, l'Europe refroidit

Proposé par
le
dans

Des études tendent à démontrer que le réchauffement climatique de la Terre entraîne le refroidissement de l'Europe. En jouant sur la température des eaux et la fonte arctique, cela modifierait un courant marin, ce qui à moyen terme aurait pour effet de diminuer les températures moyennes en Europe.


Tous les commentaires (110)

a écrit : J'admire ta patience, moi il y a bien longtemps que le Pop corn était rangé, j'étais au digeo.

Merci pour ces commentaires instructifs, t'as pas totalement parlé dans le vide si ça peut te rassurer. :)
C'est intéressant, je ne savais pas que vous étiez obligé de sortir une étude
par ans et qui doit obligatoirement paraître dans un magazine sinon c'est comme si vous n'aviez rien fait, c'est surprenant comme méthode de "validation" je trouve. Afficher tout
Je savais que ça pourrait intéresser quelques rares courageux ayant lu la conversation, pour ça que j'ai continué ^^ merci à toi !

Oui comme je disais je ne me souviens plus des chiffres exacts - qui viennent d'une discussion avec un Directeur de Recherche en France, mais je connais un peu moins la Recherche en France qu'en Angleterre. Je viens de retrouver mes notes pendant la discu, j'avais écrit "6 papiers par an" ce qui semble énorme tandis que d'autres pays n'ont pas forcément de quota...
Mais le principe est là, et oui effectivement un journal peut refuser de publier un article - soit parce que ça ne correspond pas à son domaine précis, soit parce qu'il est rempli de biais et peu fiable. Ainsi, un article qui ne sera jamais publié c'est soit parce qu'il n'apporte rien à la science soit parce qu'il n'est pas fiable. Et un article dont on sait pertinemment que les conclusions sont fausses est inutile ! Et si tu ne publies jamais, c'est que tu es un mauvais chercheur et donc là comme dit Owrange tu sers à rien et l'argent qui aura été investi aura été gâché. Mais bon, je pense que personne à ce niveau ne publie jamais, la publication est une partie habituelle du travail :)

Le principe c'est qu'on est en permanence évalué par nos pairs : ton travail et celui du labo sont régulièrement jugés par des évaluateurs qui sont d'autres chercheurs comme toi, tes articles passent par plusieurs relecteurs recrutés par les journaux pour te conseiller sur les points à améliorer, etc.
(Après comme je dis j'ai vu l'aspect théorique en France et l'aspect pratique en Angleterre, ça change sans doute dans d'autres pays)

Le truc c'est que t'as été incapable de me contredire sur les diplômes et encore moins sur les chercheurs, que des attaques personnelles et aucune réponse sur le fond. Dire que la grosse majorité des chercheurs ne servent à rien c'est une réalité... Ils ne sont qu'une minorité à reellement faire avancer le monde, le reste vous vous contentez de suivre des travaux qui ont déjà été commencé et de chercher un peu plus loin.

a écrit : Je savais que ça pourrait intéresser quelques rares courageux ayant lu la conversation, pour ça que j'ai continué ^^ merci à toi !

Oui comme je disais je ne me souviens plus des chiffres exacts - qui viennent d'une discussion avec un Directeur de Recherche en France, mais je connais un peu moins
la Recherche en France qu'en Angleterre. Je viens de retrouver mes notes pendant la discu, j'avais écrit "6 papiers par an" ce qui semble énorme tandis que d'autres pays n'ont pas forcément de quota...
Mais le principe est là, et oui effectivement un journal peut refuser de publier un article - soit parce que ça ne correspond pas à son domaine précis, soit parce qu'il est rempli de biais et peu fiable. Ainsi, un article qui ne sera jamais publié c'est soit parce qu'il n'apporte rien à la science soit parce qu'il n'est pas fiable. Et un article dont on sait pertinemment que les conclusions sont fausses est inutile ! Et si tu ne publies jamais, c'est que tu es un mauvais chercheur et donc là comme dit Owrange tu sers à rien et l'argent qui aura été investi aura été gâché. Mais bon, je pense que personne à ce niveau ne publie jamais, la publication est une partie habituelle du travail :)

Le principe c'est qu'on est en permanence évalué par nos pairs : ton travail et celui du labo sont régulièrement jugés par des évaluateurs qui sont d'autres chercheurs comme toi, tes articles passent par plusieurs relecteurs recrutés par les journaux pour te conseiller sur les points à améliorer, etc.
(Après comme je dis j'ai vu l'aspect théorique en France et l'aspect pratique en Angleterre, ça change sans doute dans d'autres pays)
Afficher tout
Mais il y a quelque chose qui me turlupine, si certaines recherches peuvent effectivement ne durer que quelques mois, certaines doivent prendre plusieurs années je suppose.
Ça se passe comment dans ce cas la si t'es obligé de publier un truc par an?
Les chercheurs travaillent sur plusieurs trucs en même temps ?
Ou ça marche par groupe dirigé par une personne et c'est cette personne qui publie ?

a écrit : Mais il y a quelque chose qui me turlupine, si certaines recherches peuvent effectivement ne durer que quelques mois, certaines doivent prendre plusieurs années je suppose.
Ça se passe comment dans ce cas la si t'es obligé de publier un truc par an?
Les chercheurs travaillent sur plusieurs trucs en mêm
e temps ?
Ou ça marche par groupe dirigé par une personne et c'est cette personne qui publie ?
Afficher tout
Tes 2 hypothèses sont bonnes ^^ si une étude prend plusieurs années elle se fait en même temps que d'autres ; et on publie rarement un article tout seul (ça arrive encore de temps en temps mais perso, souvent quand je vois un seul auteur l'article date de 20-30 ans voire plus). Dans la liste des auteurs, le principal (ou les co-auteurs principaux) est nommé en premier, suivi de tous ceux qui ont participé à l'étude sans en être moteurs (si tu crées un modèle pour l'étude, fournis quelques données, ou autre) ; et en dernière position en général c'est le "mécène", qui a indirectement permis le financement de l'étude (souvent le directeur d'équipe ou de labo, c'est lui qui est en contact avec les organismes de bourses - pour donner un exemple, dans mon labo un des organismes principaux est le NERC, Natural Environment Research Council).
Dans mon cas, mon maitre de stage (qui est aussi directeur du labo et également du département de Zoologie de l'université) publie peut-être un ou deux articles par an en coauteur principal, mais à part ça il a son nom en dernier auteur de tous les articles du labo car il aide de près ou de loin à toutes les études. Ça peut paraitre de la "triche" malgré tout car son "impact factor" personnel (nombre de citations par d'autres auteurs, publications dans des journaux bien notés...) en bénéficie largement donc on peut penser qu'il fait évoluer sa carrière grâce à ça, mais ce genre de personne le mérite et je dirais surtout qu'à l'inverse il doit sa carrière à son engagement et ses qualités scientifiques et que l'impact factor positif n'est qu'une conséquence de ça.

Si tu n'as aidé que de très loin à la rédaction de l'article par contre, par exemple en servant de relecteur ou un faisant partie de l'équipe de terrain qui récolte les données générales pour le labo (pas exclusives à l'étude en question) tu ne seras "que" dans les remerciements.
Il n'y a rien de mieux que d'être auteur principal, mais tous ceux qui ont leur nom dans la liste des auteurs en début d'article peuvent faire apparaitre le papier dans la liste de leurs publications personnelles officielles !

a écrit : Ok merci de tes réponses mais donc vous êtes bel et bien payés à rajouter des tas de recherches qui font compléter une théorie sur ce que l'on sait déjà et vous justifiez tout cela en disant " ouais mais imagine si l'un d'entre-nous révolutionne la théorie sur le réchauffement climatique". Indirectement vous gardez toujours en tête que ce qu'on pense sur le rechauffement de la Terre peut être remit en question donc on est loin de la certitude absolue qu'on pouvait lire en début de l'anecdote. A travers mes commentaires, c'était surtout ça que je cherchais à souligner. Afficher tout je vais essayer de faire simple, vu que les autres intervenants n'arrivent pas à te faire comprendre que t'est à coté de la plaque malgré des explications poussées:
Climat: système global d'échange des énergies entre les pôles et l'équateur.
Météo: prévision d'un microclimat local à l'échelle d'une simple vallée, d'une ville, éventuellement d'un département mais pas plus grand.
Le climat et la météo ne sont pas des sciences exactes, ce ne sont que des prévisions, mais on peut affiner ces prévisions en embauchant plus de monde pour bosser dessus, c'est un peu comme si on embauchait plus de monde pour entretenir les routes, ca réduira les nids de poule mais il y aura toujours des nids de poule parce qu'on ne sait pas encore faire des routes indestructibles.
Le climat c'est pareil, on sait à peu près comment ça marche, mais on ne sait pas tout.
Croire que l'on a tout compris est souvent une belle preuve d'ignorance.

a écrit : Ouais encore un coup des reptiliens illumination sionistes gaucho bobo islamistes C'est pas les chinois?

a écrit : Bien sûr que si on ne fait que ça c'est inutile, mais il faut commencer par là - ne serait-ce que pour sensibiliser, même si la seule action en elle-même n'impacte que très peu. Si on commence à se dire "ce que je fais n'a aucun effet alors j'arrête", c'est sûr qu'avec cette mentalité on n'arrivera jamais à rien. Certes c'est mieux de faire peu que de rien faire c'est bon pour la conscience. Mais L'emballement climatique, c'est comme un tapis roulant et au bout de ce tapis le plongeon, en gros la fin de l'humanité. Il y a des gens qui vont dans le même sens que le tapis où la fin arrivera plus vite. Et d'autres restent inactives mais au bout du compte ils plongeront, d'autres essayent d'aller dans le sens opposé pour sauver leur peau. Mais tout dépend de la vitesse du tapis, si le tapis va à 20 km/h et toi à 10, tu plongeras quand même. Les efforts que doivent faire l'humanité sont considérable, et jeter les ordures aux tris sélectives c'est comme marcher à 3km/h. Dans notre situation, c'est même pire, c'est comme préparer un examen sachant que pendant tout l'année on n'a rien foutu et que l'examen est pour demain ou pour revenir sur l'exemple du tapis roulant, le gars s'aperçoit qui lui reste que 1 mètre avant le plongeon. Et la dans ce cas on a 2 attitudes : la résiliation c'est foutu, l'autre attitude le courage rien n'est trop tard, on peut arriver avec de la volonté. Je crois que beaucoup n'ont pas saisi l'urgence de la situation et surtout les bobo écolos. La plupart connaissent la cause ; surpopulation, surconsommation etc. La solution semble pourtant évidente. Mais quel politicien mettra fin au consumérisme, quel politicien exigera 1 enfant par couple? Etc.

a écrit : Certes c'est mieux de faire peu que de rien faire c'est bon pour la conscience. Mais L'emballement climatique, c'est comme un tapis roulant et au bout de ce tapis le plongeon, en gros la fin de l'humanité. Il y a des gens qui vont dans le même sens que le tapis où la fin arrivera plus vite. Et d'autres restent inactives mais au bout du compte ils plongeront, d'autres essayent d'aller dans le sens opposé pour sauver leur peau. Mais tout dépend de la vitesse du tapis, si le tapis va à 20 km/h et toi à 10, tu plongeras quand même. Les efforts que doivent faire l'humanité sont considérable, et jeter les ordures aux tris sélectives c'est comme marcher à 3km/h. Dans notre situation, c'est même pire, c'est comme préparer un examen sachant que pendant tout l'année on n'a rien foutu et que l'examen est pour demain ou pour revenir sur l'exemple du tapis roulant, le gars s'aperçoit qui lui reste que 1 mètre avant le plongeon. Et la dans ce cas on a 2 attitudes : la résiliation c'est foutu, l'autre attitude le courage rien n'est trop tard, on peut arriver avec de la volonté. Je crois que beaucoup n'ont pas saisi l'urgence de la situation et surtout les bobo écolos. La plupart connaissent la cause ; surpopulation, surconsommation etc. La solution semble pourtant évidente. Mais quel politicien mettra fin au consumérisme, quel politicien exigera 1 enfant par couple? Etc. Afficher tout Bien évidemment que les petits gestes ne servent à rien s'ils ne sont pas suivis de mesures concrètes et radicales ; mais c'est exactement ce que je dis. Sauf que si l'on ne fait pas de campagnes autour de ces petits gestes du quotidien, le citoyen lambda ne comprendra jamais pourquoi il est nécessaire de bousculer son petit confort pour faire bouger les choses, et il sera beaucoup moins enclin à faire des sacrifices plus importants ! C'est la technique du pied dans la porte (la demande d'une petite faveur favorise une réponse positive à la grosse demande qui suit).

Par contre j'ose espérer que par "bobo écolo" tu n'entends pas "la plupart des écolos" comme certains le croient.