Grâce à la loi Lang de 1981, il existe un prix unique pour un même livre partout en France, qu'il soit vendu en grande surface, sur internet ou dans une librairie indépendante. Le vendeur a seulement la possibilité de faire une réduction de 5% maximum sur le prix du livre. L'objectif était de préserver les librairies en limitant la concurrence.
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Tu pourras donc commander ton livre sur un site amazon non francophone (ex us) mais tu te verras taxé par la douane.
Je ne sais pas si j ai été claire mais tu peux faire le test en te rendant sur amazon.es ou amazon.us
Malheureusement, l'anecdote est en partie fausse: elle n'est valable qu'en France Métropolitaine ou pour les livres scolaires. Pour les autres types de livres, les prix sont sensiblement plus élevés dans les DROMs. Cette exception est prévue à l'article 10 de ladite loi.
Pourquoi un prix unique pour un bouquin et pas sur les tomates qu'on fait venir de l'autre bout du monde par cargos entiers?
Y'a que les éditeurs qui en profitent, parce que l'écrivain, lui, il est payé au lance pierre.
la vérité, c'est que le monde évolue.
De nos jours, on a internet.
De mon point de vue, achetter un bouquin 20 balles, ca coute plus cher qu'une place de cinéma.
Ce qui se passe, c'est ce qui s'est toujours passé avec la culture, à chaque nouvelle technologie inventée, les éditeurs couinent parce que ca allait tuer la diffusion de la culture, et à chaque fois c'est exactement l'inverse qui s'est passé.
Le piano mécanique, le phonographe, le tourne disque, la cassette audio, le disque compact, le DVD... A chaque fois, les éditeurs s'en sont mis plein les poches, force est de le constater.
On a jamais eu autant de bouquins publiés aujourd'hui et vendus, mais ils sont publiés en dématérialisés, et d'une, mais n'ont même plus besoin de maisons d'éditions pour pouvoir êtres achetés et lus et de deux et c'est ça qui les emmerdent, les grandes boîtes de disques, de cassettes audio et de disques compact et d'éditeurs de BD.
Dans un commentaire de première page qui posait la question de la protection des bouquins tout en oubliant la protection des producteurs de tomates, j'ai vu la réalité des choses:
d'un coté on a des maisons d'éditions qui ont obtenu une loi qui protège leur bénéfices, et de l'autre, ben si la tomate coûte moins cher à Trifouillis-les-Tomates, ben c'est le libéralisme économique qui prime et le producteur n'a qu'à fermer sa gueule et vendre à perte et se faire saisir sa ferme par une autre multinationnalle au bout du compte.
Avec ça on ajoute le soit disant piratage informatique (en vrai, la lecture de données sur un réseau mondial soumis au libéralisme que prônent nos bienveillants dirigeants à la télé qui est interdit tout en étant autorisé) et on a là un magnifique gloubi goulba législatif qui enrichit les multinationnalles tout en prenant le citoyen lambda pour un con, voire pour un criminel parce qu'il a fait quelquechose d'autorisé mais qui est interdit sur un bout de planète.
La solution? Je ne la connais pas vraiment, mais ce que je sais c'est que j'en ai marre d'être pris pour un radis. J'ai déja écrit deux livres et on m'a demandé du fric pour etre publié, alors je suis passé par internet et je les ai mis en ligne gratuitement, Et si par hasard je connais le succès, eh bien, je vendrai mes bouquins comme on fait la manche, donnez ce que vous voulez. C'est ça l'avenir, et certainement pas des réglementations tellement nombreuses que même les avocats ne savent pas tout alors que c'est leur boulot.
Petit coup de gueule sauvage du matin, desolé, et bon appétit :)
Si j'ai donné mon exemple d'écoles d'arts martiaux c'est parce que c'est un projet perso ET qui entre dans la catégorie "indépendant". C'était juste un exemple, dans l'hypothèse ou la loi Lang (ou une autre) s'appliquait de la même manière, mais si ça perturbe autant, je peux changer d'exemple, l'idée principale reste la même :
Si je décide d'ouvrir une librairie à moi, commerçant indépendant et qu'il se trouve que je peux me permettre de faire des tarifs bas sans couler mon affaire (plus bas que mes concurrent) je ne vois pas pourquoi je devrais être forcé de m'aligner sur le tarif. En gros, je ne comprends pas l'utilité d'une telle loi, c'est juste débile. Je cite l'anecdote : "L'objectif était de préserver les librairies en limitant la concurrence."
On parle quand même de livres, de la base de la culture, de partage de connaissances. Mais on bloque la concurrence en forçant des prix. Ca n'a aucun sens ! Y a des gens qui peuvent pas se permettre de mettre 15€ dans un bouquin (quand c'est pas plus...) et on interdit aux commerces de vendre moins cher, même s'ils en ont les moyens.
Et quitte à parler des géants, ça me fait quand même doucement marrer cette paranoia. Si les géants pratiquent des bas prix, rachètent tout le monde et impose leur "volonté" .... bah quoi ? Ils vont augmenter drastiquement leurs prix ? Dans ce cas, les commerces indépendants vont ré-ouvrir, avec leurs anciens prix, plus bas que les prix actuels des géants. Ou alors est-ce que les géants vont arrêter de vendre certains trucs ? C'est tout sauf dans leur intérêt, ça leur fait du chiffre d'affaires en moins.
Si personne ne va en périphérie dans la méga surface et va chez son boucher charcutier poissonnier en bas de chez lui et bien il y en aura encore.(pour donner une image)
Si je choisi de manger les légumes du maraîcher d'à côté et de ne pas manger de tomates en hivers, cela a un impact.
Nous ne sommes pas victime... nous sommes acteurs...
On produit donc de la merde 4fois moins bonne pour 2 fois moins cher. Et globalement tout le monde est perdant... sauf le type qui détruit le système en vendant moins cher sa merde.
( Mais comme les gens qui manquent de pensée globale voient 1 type gagner des sous, ils s’imaginent que c’est un système efficace économiquement parlant...)
En particulier pour les libraires, il s’agissait de défendre la culture qui s’accompagnait des échanges avec le libraire.
Ce qu’une grande surface ne fera pas précisément pour baisser ses coûts et augmenter sa marge.
Si on laissait la concurrence se faire, on aurait seulement détruit la culture et on n’aurait plus vendu que les bloc-boster à grand renfort de publicité. La création de valeur demande du temps, et de la stabilité pour se consacrer à la recherche et à l’amélioration de ses connaissances. Temps et stabilité :
Deux choses essentielles détruites par la concurrence.
C’est aussi plus rentable de promouvoir un seul titre massivement que 25 culturellement intéressant et différents. Là aussi c’est l’œuvre de la concurrence destructrice de valeur.
Mais bon, quand un endoctriné à entendu en boucle toute sa vie que la concurrence, c’était une bonne chose, (ou que Dieu existe, c’est pareil) sans jamais s’être vraiment posé la question... on ne le changera pas de sitôt.
En attendant cette connerie continue de se propager et pourrie nos vies.
A partir de ce moment là : le prix est donc unique et s'appliue systematiquement dans tous les points de ventes du fait que ce soit imprimé et non collé.
Comme l'a expliqué une personne plus haut : la fabrication et les libraires en patissent sévèrement. Les marges etant à peine de 2% alors que ce sont eux qui font quasiment tout le taf...
Quand vous comparez merci de le transformer en Euros.
Ce qui donne environ 14.7 euros
Je prends l'exemple américain de la Standard Oil qui a largement abusé de sa position dominante pour racketer la concurrence ou l'écraser vers la. Fin du XIXe: un petit vendeur de kérosène qui ne s'alignait pas sur ses prix élevés était systématiquement racheté.
De même, à partir d'une certaine taille, la compagnie a tellement de poids qu'elle peut faire pression sur toute la chaîne. Un exemple toujours avec la S.O.: pour chaque baril transporté par une voie ferrée, la compagnie ferroviaire reversait 1$ à la S.O.. Soit. Mais le pire, c'est que pour chaque baril d'un concurrent transporté, la compagnie devait également verser 1$ à la S.O..
C'est complètement amoral, mais la Standard Oil avait le pouvoir économique nécessaire pour maintenir cette pression.
Non, on ne peut pas briser un monopole simplement avec l'offre et la demande. C'est bien plus simple de les empêcher de se former.