Jusque dans les années 1970, les nourrissons étaient opérés sans anesthésie

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Les médecins ont longtemps pensé que le système nerveux des bébés était peu développé et qu'ils ne ressentaient pas la douleur ou bien qu'elle était oubliée aussitôt. C'est pourquoi on les opérait sans anesthésie, pour éviter les risques liés à cette pratique. C'est seulement en 1987 qu'une étude a démontré que le système nerveux des nourrissons véhiculait les messages liés à la douleur.


Tous les commentaires (83)

a écrit : Qu'est-ce qu'il faut pas entendre.. Cette information ne veut rien dire.
Quelle médecine ? Quelle maladie ? À quelle période ?
C'est du vent.
Médecine occidentale qui pratiquait la saignée . Presque toutes. Du temps de Molière...

Elle peut encore être viable pour certains cas, mais cette pratique était utilisée à tort et à travers par la médecine à cette époque : oui, la science peut se gourer, même de nos jours. (Bien que les avancées technologiques réduisent un peu ses erreurs)

a écrit : Les médecins croyaient que la myéline du système nerveux, qui permet entre autre le passage de l'information de la douleur, était encore peu développée chez le nourrisson.

D'ailleurs, les médecins considèrent encore que le rapport à la douleur est différent chez l'enfant et l'adulte
mais à l'inverse, les enfants seraient bien plus sensibles que les adultes.
www.santelog.com/actualites/douleur-de-lenfant-une-sensibilite-4-fois-plus-elevee-que-chez-ladulte

La médecine se trompe bien plus qu'on ne le croit et encore aujourd'hui. Il suffit de voir les scandales liés à certains médicaments dont les effets secondaires sont sous-estimés ou non mesurés.
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Pour tout ce qui est médicaments, c'est plus une histoire de fric, en exagérant c'est comme couper quelque part avec de l'eau, ou autre chose... Et les effets secondaires ? Pas de problème prend un autre médicament en attendant... Vive les plantes youhou

a écrit : Médecine occidentale qui pratiquait la saignée . Presque toutes. Du temps de Molière...

Elle peut encore être viable pour certains cas, mais cette pratique était utilisée à tort et à travers par la médecine à cette époque : oui, la science peut se gourer, même de nos jours. (Bien que les avancées technolog
iques réduisent un peu ses erreurs) Afficher tout
On pensait aussi au XVI° siècle que la fiente de tout un tas d'animaux (cochon, cheval, chien...) avaient des vertus thérapeutiques.
La fiente de cochon était par exemple utilisé pour les blessures et les pustules, je vous laisse imaginer l'état d'une plaie ouverte après quelques jours de "traitement"...

a écrit : Mon jeune frère est né avec une grave malformation cardiaque. "On" lui a posé un pacemaker sans anesthésie, en 1978, il avait 5 ans, ce n'était plus un bébé, mais, bon... C'est effroyable

a écrit : Pour tout ce qui est médicaments, c'est plus une histoire de fric, en exagérant c'est comme couper quelque part avec de l'eau, ou autre chose... Et les effets secondaires ? Pas de problème prend un autre médicament en attendant... Vive les plantes youhou Je dis que la médecine se trompe, pas forcément qu'elle le fait volontairement.

Une histoire de fric ? Pour le Levothyrox par exemple et le changement de la formule qui a causé un certain nombre d'effets secondaires ? A vrai dire, je n'en sais rien si c'est un problème d'argent.
Ce qu'on sait par contre, c'est que la modification de la formule a été imposée par l'ANSM au laboratoire Merck afin de garantir une teneur plus constante en substance active d'une boite à l'autre car des différences ont été constatées (à la fois dans le temps et sur différents lots). Ils ont donc modifiés les excipients afin de garantir une meilleur tenue de la molécule active à savoir la levothyroxine. Ils ont remplacé le lactose par du mannitol qui normalement a moins d'effets secondaires et rajouté de l’acide citrique anhydre qui agit comme conservateur de la molécule.
Donc à première vue, dire que les labos, ce sont de gros méchants qui veulent juste faire de l'argent, je ne crois pas. Cela reste des entreprises devant faire des bénéfices. Continuer à faire des bénéfices réside aussi dans la confiance des clients pour le produit donc ils ont tout intérêt à soigner les gens et à ne pas les tuer.

Si pour les plantes, vous parlez d'homéopathie, alors je suis content que cela fonctionne sur vous car je ne crois pas une seule seconde à son efficacité (bien que réelle) autre que placebo.

Même plus tard que les années 1970 en fait. Je suis née en 1996 à l'Hôpital Robert Debré (pourtant réputé pour les enfants) et j'ai eu une ponction lombaire le lendemain de ma naissance. À la demande de ma mère si j'avais eu une anesthésie (parce qu'on ne l'a prévenu qu'après l'avoir fait en passant) on lui a répondu : "Non, ce n'est pas la peine, à cet âge on ne ressent pas la douleur"
Elle avait quand même été un peu étonnée

a écrit : Même plus tard que les années 1970 en fait. Je suis née en 1996 à l'Hôpital Robert Debré (pourtant réputé pour les enfants) et j'ai eu une ponction lombaire le lendemain de ma naissance. À la demande de ma mère si j'avais eu une anesthésie (parce qu'on ne l'a prévenu qu'après l'avoir fait en passant) on lui a répondu : "Non, ce n'est pas la peine, à cet âge on ne ressent pas la douleur"
Elle avait quand même été un peu étonnée
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Donc, j'imagine qu'un bébé à qui on fait une ponction lombaire ne pleure pas. Et s'il pleure, c'est juste pour passer le temps.
Ils se foutent vraiment du monde.

La démonstration fut faite en 1987 mais je suppose que (tout du moins en france;-)) les nourrissons étaient anesthésiés.
Je n’ai pas la curiosité de vérifier la nationalité de l’étude.

Cette anecdote m'interpelle ayant moi-même été opéré quelques jours après ma naissance, thorax ouvert, pendant 5 heures, à une époque où, donc, je n'aurais pas été anesthésié. J'ai du mal à croire que non seulement je ne l'étais pas, mais en plus je ressentais tout alors que je ne bougeais ni ne criais. Alors vous me direz que peut-être étais-je anesthésié, mais d'après l'anecdote, le contraire aurait été monnaie courante. Mais si l'on ouvrait vraiment les nourrissons "à vif", sans aucune réaction observable (ce qui, déjà, serait surprenant), sur quelle base a-t-on pu dire que, en fait, il souffraient bien ?

a écrit : Même plus tard que les années 1970 en fait. Je suis née en 1996 à l'Hôpital Robert Debré (pourtant réputé pour les enfants) et j'ai eu une ponction lombaire le lendemain de ma naissance. À la demande de ma mère si j'avais eu une anesthésie (parce qu'on ne l'a prévenu qu'après l'avoir fait en passant) on lui a répondu : "Non, ce n'est pas la peine, à cet âge on ne ressent pas la douleur"
Elle avait quand même été un peu étonnée
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Ben en fait on ne fait jamais d'anesthésie pour les ponctions lombaires

On a marché sur la lune sans même savoir qu'un bébé pouvait avoir mal quand on l incise sans anesthésie..... Voila voila voila

WtF c'est horrible! il y a vraiment des c... partout!

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android

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a écrit : Qu'est-ce qu'il faut pas entendre.. Cette information ne veut rien dire.
Quelle médecine ? Quelle maladie ? À quelle période ?
C'est du vent.
Oh bin à la Renaissance par exemple où on pratiquait des saignées à tout va, ce qui au final affaiblissait davantage le patient qu'il ne guérissait...

Au passage, ce n'est pas la peine d'être aussi agressif hein ;)

a écrit : Cette anecdote m'interpelle ayant moi-même été opéré quelques jours après ma naissance, thorax ouvert, pendant 5 heures, à une époque où, donc, je n'aurais pas été anesthésié. J'ai du mal à croire que non seulement je ne l'étais pas, mais en plus je ressentais tout alors que je ne bougeais ni ne criais. Alors vous me direz que peut-être étais-je anesthésié, mais d'après l'anecdote, le contraire aurait été monnaie courante. Mais si l'on ouvrait vraiment les nourrissons "à vif", sans aucune réaction observable (ce qui, déjà, serait surprenant), sur quelle base a-t-on pu dire que, en fait, il souffraient bien ? Afficher tout Je me réponds à moi-même pour partager que, après vérification auprès de ma compagne qui est médecin, l'anecdote est tout à fait exacte (je n'en doutais pas vu les sources, mais j'étais surpris). On sédatait les nourrissons, ce qui explique l'absence de réaction observable, mais n'empêchait pas de ressentir la douleur. Après, rassurez-vous, ni moi, ni mon frère jumeau, ni son ami, ni la vieille dame qui me réveille parfois la nuit, ni même le bébé qui hurle derrière moi quand il n'y a pas de bruit n'en ont gardé de séquelle. Ah, ma sœur m'appelle.

Quelle horreur! Cela veut dire que les bébés qui sont avortés doivent souffrir le martyre car ils ne sont pas endormis avant d'être aspirés.

Euh... il suffit de pincer un nourrisson pour qu il se mette à hurler. Ca paraît peut etre simpliste dit comme ca, on peut penser que les medecins avaient leurs raisons bien plus profondes mais quand meme... jose à peine imaginer comment ils ont pu rester insensible en incisant des bebes et les operant en le voyant hurler (meme sils hurlent tout aussi fort quand ils ont faim)

a écrit : Qu'est-ce qu'il faut pas entendre.. Cette information ne veut rien dire.
Quelle médecine ? Quelle maladie ? À quelle période ?
C'est du vent.
Cest tout sauf du vent. Les hopitaux regorgeaient de microbes rien netait desinfectes puisquils ne connaissaient pas lexistence des mucrobes. Les gens venaient se faire recoudre une petite blessure avec le meme scalpel qui avait serci à operer quelqun de malade, et qui avait juste ete rincé, on ne savait pas pasteuriser. Cest tellement connu que tentendre dire que cest du vent me fait me demander doù tu viens

a écrit : Il ne s'agissait pas d'un Allemand mais d'un Hongrois, nommé Semmelweiss, et il ne s'est jamais fait insulter ni huer nulle part parce que, pressentant la réactions de ses confrères, il ne publia jamais les résultats de ses travaux.

On pourrait publier une anecdote sur ce type mais le f
ormat court rendrait cette tâche difficile.
Il était obstétricien dans une clinique à Vienne où le taux de décès des mères et des nouveaux-nés était faramineux: entre 13 et 18%. Les femmes du quartier préféraient même accoucher chez elles, connaissant la réputation de la clinique.
Semmelweiss étudia les stats d'une autre maternité toute proche où le taux de mortalité ne dépassait pas les 2% (taux normal au milieu du XIX°). Il étudia donc les différences. Il s'avérait qu'un groupe d'étudiants en médecine pratiquaient des accouchements dans sa clinique et pas dans celle d'à côté.
Étaient-ils mauvais ? Non, il observa leur pratique et ne remarqua rien d'anormal.
Par contre ses étudiants disséquaient des cadavres le matin avant de procéder à des accouchements l'après-midi, je vous laisse imaginer le désastre...
Il demanda donc aux étudiants de se laver les mains en sortant de la morgue.
Résultat: le taux chute à 1,5% de mortalité.

Semmelweiss est un personnage-clef de l'histoire de la médecine, il est probablement l'inventeur de l'hygiène, à une époque où l'existence des microbes est encore inconnue des hommes.
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Cest tellement horrible de se dire que les bebes et les meres etaient contaminees par pas moins que des cadavres...

a écrit : Ben en fait on ne fait jamais d'anesthésie pour les ponctions lombaires Effectivement ce n'est apparemment pas systématique mais on peut bel et bien utiliser une anesthésie locale pour une ponction lombaire. Par exemple ma soeur a toujours fait des anesthésie avant une ponction lombaire.

a écrit : Cest tout sauf du vent. Les hopitaux regorgeaient de microbes rien netait desinfectes puisquils ne connaissaient pas lexistence des mucrobes. Les gens venaient se faire recoudre une petite blessure avec le meme scalpel qui avait serci à operer quelqun de malade, et qui avait juste ete rincé, on ne savait pas pasteuriser. Cest tellement connu que tentendre dire que cest du vent me fait me demander doù tu viens Afficher tout Je crois que le commentaire de karreg voulait juste montrer que le premier commentaire de drumzzz manquait de sources, de détails, de datations pour effectuer une telle affirmation. C’est certes un peu vindicatif mais ce n’est ni agressif ni dénué de sens dans un débat.