La fabrication de fausse monnaie est, en droit français, une infraction particulièrement grave : son auteur risque jusqu'à 30 ans d'emprisonnement. Ce n'est donc pas un délit mais un crime, au même titre que le viol ou l'assassinat, et c'est donc en cour d'assises que sont jugés les faux-monnayeurs.
Le fait de remettre en circulation de la fausse monnaie est, quant à lui, un délit puni de 10 années d'emprisonnement.
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Je ne sais plus quelle anecdote explique qu'il y avait eu une tentative de faire de la fausse monnaie américaine en masse durant la guerre afin de faire tomber l'effort de guerre.
Faire de la fausse monnaie est une attaque contre l'État et donc contre TOUS les citoyens. C'est donc un crime qui peut bien mériter jusqu'à 30 ans.
La justice n‘est pas une science exacte, malheureusement.. Peines plutôt légères contre des actes détruisant l‘environnement mais des peine absurdes pour ce qui touche à notre économie, allez comprendre ce que l‘Homme définit comment important à ses yeux.
Bref, le dealer est un criminel.
Par contre, la tentative de faire de la fausse monnaie pour enrayer l’effort de guerre, c’est un peu différent. Les Allemands avaient prévu de faire des quantités astronomiques de billets pour dévaluer la monnaie américaine. C’était une stratégie de guerre d’un état contre un autre.
Il me parait impossible aujourd’hui pour un faux-monnayeur de mettre à mal l’économie d’un pays même en imprimant plusieurs millions d’euros au regard des budgets de chaque état membre de la zone euro. Premièrement, ce serait stupide de ruiner lui-même la valeur des billets qu’il vient d’imprimer. Deuxièmement, il est plus intéressant après en avoir imprimé quelques-uns de réussir à les écouler dans le marché pour en récupérer des vrais et se tirer au Soleil avant d’être attrapé. La plupart des criminels attrapés avec des imprimantes sophistiquées et du papier de bonne qualité avaient de quoi imprimer entre 500.000 et 1 million d’euros au maximum.
En moyenne, c’est 1 faux billet sur 50 000 en zone euro et 1 pour 30 000 en France. La lutte contre le faux-monnayage nous coûte finalement aussi cher (service de police, Interpol mise en place de billets toujours plus sophistiqués, etc.) que les éventuelles conséquences de la fausse monnaie. Mais si on arrête la lutte, la fraude explose. C’est un équilibre à trouver.
Pour finir, les plus grands « faussaires », ce sont finalement les États eux-mêmes qui s’amusent à dévaluer leur monnaie pour en tirer des bénéfices (la Chine par exemple). Nous le ferions aussi largement si les Allemands n’avaient pas une peur viscérale de l’inflation (à cause de 1929) et si les règles de la zone euro nous le permettaient.
Pour les viols sanctionnés d’une peine de réclusion criminelle ou d’emprisonnement , la durée moyenne de la peine ferme est de :
8 ans et 3 mois pour l’ensemble des viols,
9 ans et 7 mois pour les viols aggravés,
7 ans et demi pour les viols sur mineurs de 15 ans,
9 ans pour les viols par ascendant ou ayant autorité.
Pour les viols sur mineurs, si l’on ne considère que les condamnations prononcées pour les auteurs majeurs, la peine moyenne est sensiblement égale à celle des autres catégories.
Grosso modo c'est moins de 10 ans pour un viol sur adulte ou sur enfant.
Mais je suis d'accord pour dire que la fausse monnaie peut déstabiliser un état et c'est donc quelque chose de très grave aussi.
Aussi, il faut comprendre la raison de l'incarcération et de la libération.
On met en prison quelqu'un car on considére qu'il est un danger pour la société. Quelqu'un qui tente de tuer sa famille car il a des problèmes psy doit être soigné et incarcéré, mais si le juge voit en lui une personne qui n'attaquera pas d'autres personnes que les membres de sa famille, il n'est pas un danger pour la société donc peut être relâché, sous certaines conditions.
Le tueur en série est bien plus dangereux, donc on ne le laissera pas sortir aussi facilement.
Idem pour un viol. Même si l'acte est ignoble, j'ose espérer qu'on est tous d'accord sur ce point.
L'important est de s'assurer que la personne qui sort ne sera plus un danger pour la société.
Article 442-1 du code pénal, ça fait partie des crimes et atteintes aux intérêts de l'état, le fait de détenir de quoi fabriquer de la fausse monnaie (sans même l'avoir fait) est puni de 2 ans de prison
Cependant, il est autorisé d'utiliser une monnaie alternative ou locale dans un cadre associatif. www.economie.gouv.fr/particuliers/monnaie-locale
Mais.... une banque ..la banque the banque qui inonderait un pays avec de la vraie monnaie genre un pays en déficit ou en récession . Serait elle passible de poursuites par le dit pays qui en bénéficierait
C’est un peu comme débattre du nucléaire, donner son avis et justifier ces arguments en sous-entendant que l’on est forcément un sachant par la phrase : « je suis ingénieur. ».
Si vous êtes ingénieur agronome, vous n’êtes certainement pas expert du nucléaire. Si vous êtes avocat fiscaliste, vous n’êtes certainement pas expert du pénal.
Dans le cas où vous êtes déjà avocat pénaliste, ce commentaire ne s’applique pas à vous, mais à ce titre, je trouve étrange que vous ne l’ayez pas précisé. Cela n'enlève en rien, cher Maître, votre droit légitime de donner votre avis.
À Madagascar ça ne déconne pas, sur le billet est inscrit que chaque faussaire sera condamné à des travaux forcés à perpétuité.
Pour être tout à fait exact, vu que c’est un crime et non un délit, on parle de réclusion criminelle et non pas d’emprisonnement !
Le seul moyen pour une banque "d'inonder le marché avec de la vrai" consisterai à dépenser de grande quantité de son capital qui jusque là était inutilisé.
Déjà peu probable que cela se fasse brutalement car les banques et les entreprises n'aiment guère avoir de l'argent qui dort, elles ont tendance à l'investir pour gagner plus.
Mais dans l'hypothèse où cela se produirait, ce serait un sacré coup de fouet pour l'économie locale donc très bénéfique. Donc rien à poursuivre là-dedans.
Pour être tout à fait précis, il faudrait dire « 30 ans de réclusion criminelle ». En matière de crime (au dessus de 10 ans de rétention), on ne parle pas d’emprisonnement mais de réclusion :)