Même si cela parait contrintuitif, supprimer une autoroute urbaine ou une voie diminue le trafic routier. Ce phénomène est appelé l’évaporation du trafic. À l'inverse, créer une nouvelle autoroute ou une nouvelle voie augmente le trafic.
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Même si cela parait contrintuitif, supprimer une autoroute urbaine ou une voie diminue le trafic routier. Ce phénomène est appelé l’évaporation du trafic. À l'inverse, créer une nouvelle autoroute ou une nouvelle voie augmente le trafic.
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Résultat : quasiment tous les deux-voies ont été remplacés par des une-voies ; des nouvelles pistes cyclables très larges, sur chaussée, séparés des voitures par des mini-plots, et très peu utilisées ; les voies pour voitures sont très étroites, on passe à plusieurs endroits à deux doigts des plots, ce qui ne manquerait pas de déglinguer la voiture ; plus (+) de bouchons, avec notamment des files qui rattrapent le feu précédent (moins de place pour “stocker” les voitures à chaque feu), ce qui crée encore plus de bouchons.
Je ne suis pas contre l’ajout de pistes cyclables et le retrait de voies, mais quand ce n’est pas réfléchi et fait à la va-vite (on efface les marquages de voies, on visse des plots, on retrace les voies), on veut clairement juste que les gens lâchent leurs voitures. De plus, c’est tellement mal pensé que beaucoup de zones sont très dangereuses pour les cyclistes.
Bref, le sujet est compliqué et dépend de plein de paramètres.
Je précise que je suis citadin, que je pratique à la fois du vélo en velotaf et pour les trajets courts, et que je suis aussi automobiliste, quand les temps de trajet sont longs, quand je me déplace avec ma famille et que je veux éviter de payer 7e pour faire 2km en transports en commun...
Autant je comprends les politiques qui favorisent les modes doux par rapport à la voiture (souvent à cause du partage de l'espace disponible), autant je rage contre les politiques anti voiture gratuites (les feux mal synchronisés), voir contre celles anti vélos pour rien (les voies cyclables au milieu des voitures plutôt que partagées avec les bus ou avec une piste dédiée).
Au lieu de supprimer deux voies, peut être qu'en supprimer une seule aurait suffi, une piste cyclable plus réduite de chaque coté, et deux voies de stockage des bagnoles au feu dans chaque sens.
Ca se voit souvent aux USA, le sens qui s'élargit avant chaque carrefour, ca améliore la fluidité.
A moins que, s'ils ont fait comme ça, c'est pour voir si ca marche avant de réaménager définitivement la rue ainsi en dur, où de changer, jusqu'à avoir la meilleure configuration possible?
@Tybs, les gens ne sont pas si pressés qu'on le dit, mais quand il faut une heure pour faire 30 bornes en voiture, c'est qu'il y a un problème quelquepart, Le mec qui accepte de faire deux heures par jour, mais qui se retrouve à en faire 4 15 ans plus tard à cause des accidents et de l'augmentation du trafic, si on élargit, ca ne fera que retarder l'inévitable, c'est ce que je pense, cela dit, les villes, je n'y vis pas, je les construis sur ordinateur^^ donc je suis mal placé pour donner mon avis. :)
Néanmoins ces suppressions de voies n'ont pas réduit le trafic, et ont même augmenté les bouchons. Donc, je pense que, c'est comme tout, il y a toujours des exceptions, mais j'ai l'impression que cette règle de l'anecdote est plus valable pour des créations/suppressions d'axes, et moins pour des suppressions/créations de voies. Après je n'ai pas étudié le phénomène !
le traffic diminue avec la diminution des voies mais les embouteillages augmentent et donc la pollution...
Pas de routes, pas de bonchons.
c'est du génie... Pourquoi on n'y a pas pensé plus tôt?
Hidalgo poste des anecdotes maintenant
Je pense que dans le cas des réductions de voies pour ajouter les pistes cyclables en Île de France, on garde le même volume global de voitures, et donc le trafic moyen quotidien par exemple est sensiblement le même. On a juste augmenté les bouchons et allongé les périodes de pointe.
Par contre, si l'on prend l'exemple d'un précédent commentaire qui parle de la suppression d'un sens de circulation a côté de commerces, qui a mené des automobilistes à ne plus emprunter cet axe, on réduit le trafic quotidien, et donc l'anecdote prend tout son sens : suppression d'une voie, réduction du trafic moyen sur une période représentative.
Au final, je pense que la question dépend de beaucoup de paramètres (disponibilité et praticité des transports en communs, lieux d'intérêts, augmentation/diminution de la densité de population, etc.), et effectivement dans beaucoup de cas je suppose que l'anecdote est véridique, néanmoins je pense que comme dans tout énoncé, il existe des exceptions. Et encore une fois, tout dépend du référentiel temps notamment, mais comparer le trafic sur une courte période n'est pas forcément représentatif du volume global de voitures qui empruntent les axes.
Comme énoncé dans plusieurs commentaires, l'anecdote n'est pas assez précise. En effet, elle parle surtout d'un phénomène lié aux habitudes de chacun dans un ensemble donné.
Une voie ou un axe routier est ajouté DONC plus de personnes vont emprunter leur voiture au lieu d'autres modes de transports. Le trafic routier augmente et les problèmes de bouchons ne sont pas résolus. Tout simplement car la variable "nombre de voitures" n'est pas fixe et dépend justement des paramètres "nombre d'axes routiers", "nombre de transport en commun", "temps de trajet", etc.
C'est contre-intuitif si on regarde uniquement le système {axe routier A} auquel on a par exemple ajouté une voie car on pense à tort que la variable trafic est fixe pour ce système or l'ajout d'une voie change les conditions aux limites du système. Ce n'est pas contre-intuitif si on regarde un système global type {agglomération}.
Et pour ceux qui veulent s'amuser, voici un simulateur de trafic (il faut parler la langue de Goethe) :
traffic-simulation.de/
On peut voir directement les "ondes" de bouchon qui se forment. On peut voir que d'abaisser la vitesse permet de fluidifier le trafic mais trop la baisser le densifie de nouveau. On constate facilement qu'à variable trafic fixe, l'ajout de voie fluidifie le trafic mais cela ne remet pas en cause l'anecdote même si cette dernière est bien trop catégorique pour un phénomène multifactoriel.
La possibilité de déplacement en région parisienne est aussi une question de répartition de la population. J'ai habité jusqu'en 1998 à Neuilly sur Marne, la ligne A du RER sur cet axe était déjà saturée. Depuis, je ne sais combien de logements ont été construits à Neuilly Plaisance et Neuilly sur Marne, le long de cet axe. Je ne sais pas comment les gens font, et je n'ose imaginer les conditions de déplacements en RER à l'heure actuelle... Il faut aussi que le STIF puisse faire entendre sa voix sur l'urbanisation de la région parisienne.