Une décharge de pneus visible de l'espace

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On parle souvent de sites ou de monuments "visibles depuis l'espace".

Ça ne veut en fait pas dire grand chose si on ne précise pas l'altitude.

Par convention, l'espace commence à 100km. Prenons par exemple la grande muraille de Chine, qui est souvent citée en exemple depuis qu'un taïkonaute à déclaré qu'elle était visible depuis la station spatiale Internationale.

Elle mesure en moyenne 10m de largeur. À 400km (altitude de l'ISS), voir la grande muraille serait équivalant à voir un trait de 1cm de large à 4km de distance..
Ou encore 1mm à 100m si on se place à la frontière de l'espace. Invisible à l'oeil nu donc..

La décharge de pneu mentionnée dans l'anecdote mesure environ 5km/5km.

Depuis la station spatiale, celà équivaut à voir un carré de 12,5m à une distance de 1km ou 12,5cm à 100m. Pas énorme mais tout a fait possible.


Enfin, on ne parle jamais d'objets visibles depuis l'espace par un satellite. En effet, les satellites sont capables de photographier de d'objets de quelques centimètres.

a écrit : On parle souvent de sites ou de monuments "visibles depuis l'espace".

Ça ne veut en fait pas dire grand chose si on ne précise pas l'altitude.

Par convention, l'espace commence à 100km. Prenons par exemple la grande muraille de Chine, qui est souvent citée en exemple
depuis qu'un taïkonaute à déclaré qu'elle était visible depuis la station spatiale Internationale.

Elle mesure en moyenne 10m de largeur. À 400km (altitude de l'ISS), voir la grande muraille serait équivalant à voir un trait de 1cm de large à 4km de distance..
Ou encore 1mm à 100m si on se place à la frontière de l'espace. Invisible à l'oeil nu donc..

La décharge de pneu mentionnée dans l'anecdote mesure environ 5km/5km.

Depuis la station spatiale, celà équivaut à voir un carré de 12,5m à une distance de 1km ou 12,5cm à 100m. Pas énorme mais tout a fait possible.


Enfin, on ne parle jamais d'objets visibles depuis l'espace par un satellite. En effet, les satellites sont capables de photographier de d'objets de quelques centimètres.
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C’est vraiment le genre de commentaire hyper appréciable à lire sur cette appli. Assez long mais pas trop, net et précis. Merci !

a écrit : Pour très bien connaître le milieu du déchet, le recyclage des pneus n'existent peu ou pas. Pour une simple raison, c'est moins onéreux d'en faire fabriquer que de recycler/reconsolider. Par conséquent l'incinération est le débouché essentiel, suivi de l'exportation des déchets vers des pays tiers. Le problème du recyclage du caoutchouc c'est qu'on ne peut pas le faire fondre pour lui donner une nouvelle forme, contrairement aux thermoplastiques qui se prêtent à ce type de recyclage : le caoutchouc est vulcanisé au cours de la fabrication et ce n'est pas réversible.

Alors on peut recycler les pneus en granulés de caoutchouc qui pourront être utilisés pour faire des aires de jeux ou des pistes d'athlétisme par exemple (en les enrobant d'un autre produit pour les aglomérer puisque le caoutchouc ne peut pas fondre).

Mais le recyclage le plus intéressant c'est le rechappage qui permet de refaire un pneu neuf à partir d'un pneu usé en ramplaçant le caoutchouc de la bande de roulement et des flancs (le pneu usagé est rabotté par une machine pour préparer la surface à recevoir le nouveau caoutchouc et du caoutchouc est moulé sur l'ancienne carcasse pour obtenir un pneu neuf). C'est très utilisé pour les poids lourds mais les pneus rechappés ont mauvaise réputation et le marché n'est donc pas très développé pour les voitures des particuliers. Le principal problème c'est que les pneus sont mélangés quand il passent au rechappage et donc des pneus rechappés de la même marque peuvent avoir à l'intérieur des carcasses de marques et donc de caractéristiques différentes. Ca nuit forcément un peu au comportement routier d'une voiture si elle est chaussée de pneus en apparence identique mais qui ont une structure différente.


Tous les commentaires (30)

On parle souvent de sites ou de monuments "visibles depuis l'espace".

Ça ne veut en fait pas dire grand chose si on ne précise pas l'altitude.

Par convention, l'espace commence à 100km. Prenons par exemple la grande muraille de Chine, qui est souvent citée en exemple depuis qu'un taïkonaute à déclaré qu'elle était visible depuis la station spatiale Internationale.

Elle mesure en moyenne 10m de largeur. À 400km (altitude de l'ISS), voir la grande muraille serait équivalant à voir un trait de 1cm de large à 4km de distance..
Ou encore 1mm à 100m si on se place à la frontière de l'espace. Invisible à l'oeil nu donc..

La décharge de pneu mentionnée dans l'anecdote mesure environ 5km/5km.

Depuis la station spatiale, celà équivaut à voir un carré de 12,5m à une distance de 1km ou 12,5cm à 100m. Pas énorme mais tout a fait possible.


Enfin, on ne parle jamais d'objets visibles depuis l'espace par un satellite. En effet, les satellites sont capables de photographier de d'objets de quelques centimètres.

En France, le pneu est considéré comme un déchet dangereux avec généralement un process d'incinération spécifique.

Le coût d'incinération est entre 30€HT entre 65€HT par pneu. Soit 7m de pneus à incinérer 210m€HT à 455m€HT. Il faut ajouter la manutention, l'ETP et les coûts d'exploitation.

a écrit : En France, le pneu est considéré comme un déchet dangereux avec généralement un process d'incinération spécifique.

Le coût d'incinération est entre 30€HT entre 65€HT par pneu. Soit 7m de pneus à incinérer 210m€HT à 455m€HT. Il faut ajouter la manutention, l'ETP et les coûts d'exploitation.
Très peu de pneus sont incinérés en France, ce type de produit est soit réparable (rechappage) soit transformé (recyclage)

www.tiregom.fr/guide/auto/pneu-voiture/choisir/longevite/usure/recyclage

a écrit : En France, le pneu est considéré comme un déchet dangereux avec généralement un process d'incinération spécifique.

Le coût d'incinération est entre 30€HT entre 65€HT par pneu. Soit 7m de pneus à incinérer 210m€HT à 455m€HT. Il faut ajouter la manutention, l'ETP et les coûts d'exploitation.
Et si le déchet est utilisé comme combustible (R1 pour ceux à qui ça parlent), c’est un produit intéressant car à fort Pouvoir Calorifique (PCI). Mais les coûts de broyages sont importants.

a écrit : On parle souvent de sites ou de monuments "visibles depuis l'espace".

Ça ne veut en fait pas dire grand chose si on ne précise pas l'altitude.

Par convention, l'espace commence à 100km. Prenons par exemple la grande muraille de Chine, qui est souvent citée en exemple
depuis qu'un taïkonaute à déclaré qu'elle était visible depuis la station spatiale Internationale.

Elle mesure en moyenne 10m de largeur. À 400km (altitude de l'ISS), voir la grande muraille serait équivalant à voir un trait de 1cm de large à 4km de distance..
Ou encore 1mm à 100m si on se place à la frontière de l'espace. Invisible à l'oeil nu donc..

La décharge de pneu mentionnée dans l'anecdote mesure environ 5km/5km.

Depuis la station spatiale, celà équivaut à voir un carré de 12,5m à une distance de 1km ou 12,5cm à 100m. Pas énorme mais tout a fait possible.


Enfin, on ne parle jamais d'objets visibles depuis l'espace par un satellite. En effet, les satellites sont capables de photographier de d'objets de quelques centimètres.
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C’est vraiment le genre de commentaire hyper appréciable à lire sur cette appli. Assez long mais pas trop, net et précis. Merci !

Pour très bien connaître le milieu du déchet, le recyclage des pneus n'existent peu ou pas. Pour une simple raison, c'est moins onéreux d'en faire fabriquer que de recycler/reconsolider. Par conséquent l'incinération est le débouché essentiel, suivi de l'exportation des déchets vers des pays tiers.

a écrit : Pour très bien connaître le milieu du déchet, le recyclage des pneus n'existent peu ou pas. Pour une simple raison, c'est moins onéreux d'en faire fabriquer que de recycler/reconsolider. Par conséquent l'incinération est le débouché essentiel, suivi de l'exportation des déchets vers des pays tiers. Le problème du recyclage du caoutchouc c'est qu'on ne peut pas le faire fondre pour lui donner une nouvelle forme, contrairement aux thermoplastiques qui se prêtent à ce type de recyclage : le caoutchouc est vulcanisé au cours de la fabrication et ce n'est pas réversible.

Alors on peut recycler les pneus en granulés de caoutchouc qui pourront être utilisés pour faire des aires de jeux ou des pistes d'athlétisme par exemple (en les enrobant d'un autre produit pour les aglomérer puisque le caoutchouc ne peut pas fondre).

Mais le recyclage le plus intéressant c'est le rechappage qui permet de refaire un pneu neuf à partir d'un pneu usé en ramplaçant le caoutchouc de la bande de roulement et des flancs (le pneu usagé est rabotté par une machine pour préparer la surface à recevoir le nouveau caoutchouc et du caoutchouc est moulé sur l'ancienne carcasse pour obtenir un pneu neuf). C'est très utilisé pour les poids lourds mais les pneus rechappés ont mauvaise réputation et le marché n'est donc pas très développé pour les voitures des particuliers. Le principal problème c'est que les pneus sont mélangés quand il passent au rechappage et donc des pneus rechappés de la même marque peuvent avoir à l'intérieur des carcasses de marques et donc de caractéristiques différentes. Ca nuit forcément un peu au comportement routier d'une voiture si elle est chaussée de pneus en apparence identique mais qui ont une structure différente.

Si on va regarder avec Google Maps, on ne voit plus rien.
C'est vrai que depuis 2014, il a pu se passer beaucoup de choses !

a écrit : Le problème du recyclage du caoutchouc c'est qu'on ne peut pas le faire fondre pour lui donner une nouvelle forme, contrairement aux thermoplastiques qui se prêtent à ce type de recyclage : le caoutchouc est vulcanisé au cours de la fabrication et ce n'est pas réversible.

Alors on peut recyc
ler les pneus en granulés de caoutchouc qui pourront être utilisés pour faire des aires de jeux ou des pistes d'athlétisme par exemple (en les enrobant d'un autre produit pour les aglomérer puisque le caoutchouc ne peut pas fondre).

Mais le recyclage le plus intéressant c'est le rechappage qui permet de refaire un pneu neuf à partir d'un pneu usé en ramplaçant le caoutchouc de la bande de roulement et des flancs (le pneu usagé est rabotté par une machine pour préparer la surface à recevoir le nouveau caoutchouc et du caoutchouc est moulé sur l'ancienne carcasse pour obtenir un pneu neuf). C'est très utilisé pour les poids lourds mais les pneus rechappés ont mauvaise réputation et le marché n'est donc pas très développé pour les voitures des particuliers. Le principal problème c'est que les pneus sont mélangés quand il passent au rechappage et donc des pneus rechappés de la même marque peuvent avoir à l'intérieur des carcasses de marques et donc de caractéristiques différentes. Ca nuit forcément un peu au comportement routier d'une voiture si elle est chaussée de pneus en apparence identique mais qui ont une structure différente.
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Vous avez raison. L'incinération produit de la mâchefer, celle-ci entre alors dans la composition de base pour BTP: autoroute, brique, parpaing, etc.

Le problème des déchets, c'est l'éco-conception. Il faut contraindre le producteur du produit initial à prévoir sa fin de vie. Ensuite, vient la question des coûts. Recycler des fibres de vêtement c'est facile, par contre la balle de coton du Bangladesh coutera infiniment moins chère que celle recyclée.

a écrit : Vous avez raison. L'incinération produit de la mâchefer, celle-ci entre alors dans la composition de base pour BTP: autoroute, brique, parpaing, etc.

Le problème des déchets, c'est l'éco-conception. Il faut contraindre le producteur du produit initial à prévoir sa fin de vie. Ensuite, vien
t la question des coûts. Recycler des fibres de vêtement c'est facile, par contre la balle de coton du Bangladesh coutera infiniment moins chère que celle recyclée. Afficher tout
Vous avez raison. C'est possible de commencer par "vous avez raison" et de poursuivre avec des affirmations qui n'ont rien à voir. Je dirais même que vous avez tout à fait raison, c'est tout à fait possible, et votre commentaire le prouve (et le mien aussi, maintenant) !

a écrit : Ça fait un sacré nid à moustiques En effet, surtout pour les terribles moustiques du désert qui supportent la chaleur et la sécheresse et dont les oeufs sont capables de se développer en quelques heures pour profiter des faibles pluies avant que l'eau ne s'évapore !

a écrit : Si on va regarder avec Google Maps, on ne voit plus rien.
C'est vrai que depuis 2014, il a pu se passer beaucoup de choses !
En effet, après avoir cherché sur google maps, j’ai trouvé le site nettoyé. Il a été vidé en 2020 suite à 3 incendies majeurs. Les pneus sont maintenant stockés « provisoirement » dans une zone industrielle (source huffington post). L’ancien cimetière de pneus est destiné a devenir une ville.

a écrit : En effet, après avoir cherché sur google maps, j’ai trouvé le site nettoyé. Il a été vidé en 2020 suite à 3 incendies majeurs. Les pneus sont maintenant stockés « provisoirement » dans une zone industrielle (source huffington post). L’ancien cimetière de pneus est destiné a devenir une ville. Le site n'a pas été bien nettoyé alors, ou alors la photo qu'on voit sur Google Maps n'est pas très récente, parce qu'on voit encore pas mal de pneus et il s'appelle d'ailleurs toujours "cimetière de pneus" :
goo.gl/maps/RDsodQ6yF2XAmZoa6

a écrit : En effet, après avoir cherché sur google maps, j’ai trouvé le site nettoyé. Il a été vidé en 2020 suite à 3 incendies majeurs. Les pneus sont maintenant stockés « provisoirement » dans une zone industrielle (source huffington post). L’ancien cimetière de pneus est destiné a devenir une ville. Des incendies "accidentels" il faut le dire. En vrai, c'est quasi impossible de foutre le feu à un pneu avec un mégot où une étincelle, il faut le faire exprès en allumant un feu avec autre chose, où qu'un autre truc qui s'enflamme facilement prenne feu accidentellement juste a coté (une voiture, par exemple)

Par contre, une fois qu'un énorme tas de pneus a pris feu, l'éteindre est extrêmement difficile.

Expérience pratique: essayez d'allumer un peu d'huile de moteur, ca va être très difficile, si vous y arrivez, c'est que vous avez fortement chauffé l'huile. Maintenant, essayez de l'éteindre en soufflant dessus, ca va marcher... une seconde et s'auto réallumer car le "combustible" est encore suffisamment chaud (point éclair)

Eh bien, les pneus, c'est encore plus difficile à enflammer.

Voila, c'était le ptit moment "C'est pas sorcier" Merci! ;)

a écrit : Le site n'a pas été bien nettoyé alors, ou alors la photo qu'on voit sur Google Maps n'est pas très récente, parce qu'on voit encore pas mal de pneus et il s'appelle d'ailleurs toujours "cimetière de pneus" :
goo.gl/maps/RDsodQ6yF2XAmZoa6
J(ai l'impression que pas mal de pneus ont simplement été enterrés sur place, ca serait pas la première fois qu'on construit des logement sur des sites d'enfouissements.

La ville s'agrandit... on met tout sous le tapis! ;(

a écrit : J(ai l'impression que pas mal de pneus ont simplement été enterrés sur place, ca serait pas la première fois qu'on construit des logement sur des sites d'enfouissements.

La ville s'agrandit... on met tout sous le tapis! ;(
Si c'est construit sur des pneus enfouis, le sol sera mou et les bâtiments vont avoir tendance à s'affaisser. Les acheteurs devraient se métier.

a écrit : Si c'est construit sur des pneus enfouis, le sol sera mou et les bâtiments vont avoir tendance à s'affaisser. Les acheteurs devraient se métier. Effectivement, mais c'est pas grave, on va faire un superbe parc sur les pneus, des pelouses, des palmiers, des terrains de foot et des aires de jeu pour les ptits n'enfants et on construira les immeubles autour... On va se faire un max de fric, à condition de rester discret!

Ca s'est déjà fait, et pas qu'un peu!