Une zone bleue est une région du monde où la longévité des habitants est très nettement au-dessus de la moyenne. On en distingue aujourd'hui cinq : la province sarde de Nuoro, l'île grecque d'Ikaria, l'île japonaise d'Okinawa, la péninsule de Nicoya au Costa Rica et Loma Linda, en Californie.
Les facteurs favorables à une longévité élevée sont nombreux et pas forcément les mêmes selon les régions identifiées.
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La question est légitime mais a priori ils n'ont rien trouvé de particulier. On peut toujours douter de la profondeur/rigueur de l'analyse mais disons que la réponse apportée par l'article wiki fait sens pour moi.
Il me paraît probable que des conditions géographique et culturelle locales suffisent à justifier ces longévités records. S'ils évitent les pollutions et contaminations majeures, mangent sainement et ont des habitudes et rythmes et des vies sains ça doit suffir.
Et rien n’interdit au reste de la population de faire de même !
Anecdote à prendre avec des pincettes lorsqu’on lit l’article Wikipedia jusqu’au bout. Fraudes à la retraite, absence d’état civil, etc
« Certains observateurs et chercheurs sont sceptiques sur l'existence de ces zones bleues, ou mettent en avant une potentielle exagération. Ainsi Saul Newman, chercheur à l’Australian National University, s'est penché sur les données du GRG et s'est intéressé aux variables socio-économiques et relève des faits qui selon lui n'ont pas été sérieusement pris en compte :
Le nombre d'occurrences de supercentenaires est inversement proportionnel à la fiabilité des systèmes d'état civil :
« Aux États-Unis, le statut de supercentenaire est prédit par l’absence d’enregistrement de l’état civil. L’existence d’actes de naissance est associé, dans chaque État, à une diminution de 69 à 82% du nombre d’enregistrements supercentenaires. »[10]
Le nombre d'occurrences de supercentenaires est contre toute attente supérieur dans les régions à faibles revenus, à faible taux d’alphabétisation, à taux de criminalité élevé et à faible espérance de vie par rapport à la moyenne nationale.
« Les Italiens âgés de plus de 100 ans sont concentrés dans les provinces les plus pauvres, les plus reculées et aux plus courtes espérances de vie. »
Une des explications de ce dernier résultat pourrait être des motivations de fraudes à la retraite, ou simplement des erreurs dans les registres (par exemple il est connu que de nombreux supercentenaires présents dans les registres au Japon sont en réalité décédés dans le chaos de la Seconde guerre mondiale[11]). »