Le basque est une langue à part

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La langue basque, parlée par 700 000 locuteurs, est le seul isolat d'Europe : elle n'a pu être reliée avec aucune langue connue et ne présente pas de similitudes avec d'autres langues. C'est également le cas sur d'autres continents avec le coréen et le japonais.

Le français, par exemple, fait partie de la famille des langues romanes. On ne peut donc pas dire avec certitude d'ou vient la langue basque et quelle est son origine, même si certains évoquent des ressemblances avec le géorgien par exemple.


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a écrit : Il me semble que le gaulois ressemblait au basque. En tout cas c'est la langue vivante la plus ressemblante Tous les Gaulois ne parlaient pas la même langue, comme les Grecs dans l'antiquité. Par Gaulois, il faut entendre la réunion de 2 ethnies : Galates et Celtes. Les langues européennes les plus proches du celte sont le breton, l'écossais et l'irlandais. Le basque est un isolat car son fonctionnement Grammatical est unique. Par exemple, prends les mots nourriture, nourrir, nourrit, etc... Comme en français, ils auront le même radical. Mais en basque, au lieu de juste changer la terminaison, on va ajouter des suffixes les uns aux autres. Pour te donner une idée et sache que je ne parle pas un mot de basque à par euskera (utile), nourrir aura le radical plus un suffixe et nourris étant une forme conjuguée du verbe, le mot aura le radical plus le suffixe de nourrir plus un autre suffixe.

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a écrit : Oui mais c'est le seul isolat d'Europe non éteint , il faut préciser parce qu'il y a eu de nombreuses langues européennes qui étaient des isolats mais qui depuis sont éteintes comme l'Ibere ou le Picte Merci Total War Rome II ;)

a écrit : Tous les Gaulois ne parlaient pas la même langue, comme les Grecs dans l'antiquité. Par Gaulois, il faut entendre la réunion de 2 ethnies : Galates et Celtes. Les langues européennes les plus proches du celte sont le breton, l'écossais et l'irlandais. Le basque est un isolat car son fonctionnement Grammatical est unique. Par exemple, prends les mots nourriture, nourrir, nourrit, etc... Comme en français, ils auront le même radical. Mais en basque, au lieu de juste changer la terminaison, on va ajouter des suffixes les uns aux autres. Pour te donner une idée et sache que je ne parle pas un mot de basque à par euskera (utile), nourrir aura le radical plus un suffixe et nourris étant une forme conjuguée du verbe, le mot aura le radical plus le suffixe de nourrir plus un autre suffixe. Afficher tout Sauf que euskara ou euskera ça veut dire la langue basque et non pas "utile" qui se dit baliagarri

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a écrit : Non, le finnois fait partie des langues finno-ougriennes.
Autrement dit, ça se rapproche du hongrois et de ce genre de langues.
Ouai, de toutes les langues qu'on arrive pas a prononcer quoi... xD Étant allé à Budapest, je confirme ^^

a écrit : La langue grecque n'appartient aussi à aucune famille (romane,slave,...) on peut donc dire qu'il s'agit, en plus d'un isolat géographique au sein de l'Europe ^^ d'un isolat linguistique Sauf que c'est une langue indo-européenne, contrairement au Basque ^^

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a écrit : Sauf que euskara ou euskera ça veut dire la langue basque et non pas "utile" qui se dit baliagarri Je voulais dire que savoir dire euskera me sera utile dans la vie ^^. Mais sinon oui, c'est comme ça que l'on désigne le basque en basque.

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A lire tout les com je peux vous dire que j'en perd mon latin!!

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a écrit : Mhhh. Dire que le japonais est également comme ça est faux. Il est clairement relié au chinois.
Lui même decoulant de l'ecriture ideographique.
Le Japonais est donc bien relié à une autre langue connue.

Par contre le coréen est unique en son genre.
C'est totalement faux.
Le japonais s'est inspiré du chinois pour son écriture à l'aide d'idéogrammes.
Mais la langue orale japonaise existait bien avant et n'a rien en commun avec le chinois... que ce soit le mandarin, le cantonais ou tout autre dialecte.
L'emprunt d'idéogrammes n'a fait que permettre l'uniformisation d'une écriture... mais elle a été largement adapté car la langue chinoise ne permettait pas de produire tous les sons et les subtilités de la langue japonaise, ils ont donc fait évoluer les signes au gré de leurs besoin.

Mais la langue japonaise n'a rien en commun avec les 4 grandes familles de langues chinoises.

A savoir que 2 chinois d'un bout à l'autre du pays ne se comprennent pas forcément à l'oral mais se comprendront toujours à l'écrit. En effet, en fonction du dialecte local la prononciation des idéogrammes sera tout à fait diffèrente mais le motif écrit, lui, ne change pas. Un peu comme un français et un finlandais pourront tout deux lire "3878" alors qu'ils ne se comprendraient pas en le disant à l'oral.

Sources : Le dernier Cahier de Science et Vie sur "l'Empire du Milieu"

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a écrit : Il me semble que le finnois fait aussi partie des isolats, non? Sinon JMCMB :) Non le finnois se rapproche du hongrois et de l'estonien, il me semble. Les 3 langues font partie des langues finno-ougriennes

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a écrit : La langue grecque n'appartient aussi à aucune famille (romane,slave,...) on peut donc dire qu'il s'agit, en plus d'un isolat géographique au sein de l'Europe ^^ d'un isolat linguistique Non, la langue grecque n'est pas un isolat, c'est une langue de la famille hellénique, branche de l'ensemble indo-européen.

a écrit : La langue grecque n'appartient aussi à aucune famille (romane,slave,...) on peut donc dire qu'il s'agit, en plus d'un isolat géographique au sein de l'Europe ^^ d'un isolat linguistique Le grecque fait partie des langues indo européen, le basques y est antérieur

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a écrit : Tous les Gaulois ne parlaient pas la même langue, comme les Grecs dans l'antiquité. Par Gaulois, il faut entendre la réunion de 2 ethnies : Galates et Celtes. Les langues européennes les plus proches du celte sont le breton, l'écossais et l'irlandais. Le basque est un isolat car son fonctionnement Grammatical est unique. Par exemple, prends les mots nourriture, nourrir, nourrit, etc... Comme en français, ils auront le même radical. Mais en basque, au lieu de juste changer la terminaison, on va ajouter des suffixes les uns aux autres. Pour te donner une idée et sache que je ne parle pas un mot de basque à par euskera (utile), nourrir aura le radical plus un suffixe et nourris étant une forme conjuguée du verbe, le mot aura le radical plus le suffixe de nourrir plus un autre suffixe. Afficher tout Tous les Grecs de l'antiquité ne parlaient pas la même langue, mais un ensemble de langues indo-européenne de la famille hellénique : athénien, ionien, etc.

La grande spécificité du basque est qu'il s'agit de la seule langue au monde qui soit à la fois agglutinante et non flexionnelle ! Non flexionnelle car effectivement les mots sont invariables DANS TOUS LES CAS, genre, nombre, conjugaison, etc.

Il n'y a pas d'autres isolats en Europe, toutes les autres langues que le basque appartient soit à l'ensemble indo-européen (langues romanes, celtiques, balto-slaves, helléniques, germaniques) ou à la branche finno-ougrienne (magyar, suomi, eesti, letton) ou la branche same (langues lapones et du nord de l'Oural) des langues ouraliennes.

a écrit : Tous les Grecs de l'antiquité ne parlaient pas la même langue, mais un ensemble de langues indo-européenne de la famille hellénique : athénien, ionien, etc.

La grande spécificité du basque est qu'il s'agit de la seule langue au monde qui soit à la fois agglutinante et non flexionnelle ! No
n flexionnelle car effectivement les mots sont invariables DANS TOUS LES CAS, genre, nombre, conjugaison, etc.

Il n'y a pas d'autres isolats en Europe, toutes les autres langues que le basque appartient soit à l'ensemble indo-européen (langues romanes, celtiques, balto-slaves, helléniques, germaniques) ou à la branche finno-ougrienne (magyar, suomi, eesti, letton) ou la branche same (langues lapones et du nord de l'Oural) des langues ouraliennes.
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Merci pour toutes ces explications sur la langue basque. Grâce à toi je me coucherai moins bête ce soir. :)

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a écrit : C'est totalement faux.
Le japonais s'est inspiré du chinois pour son écriture à l'aide d'idéogrammes.
Mais la langue orale japonaise existait bien avant et n'a rien en commun avec le chinois... que ce soit le mandarin, le cantonais ou tout autre dialecte.
L'emprunt d'
;idéogrammes n'a fait que permettre l'uniformisation d'une écriture... mais elle a été largement adapté car la langue chinoise ne permettait pas de produire tous les sons et les subtilités de la langue japonaise, ils ont donc fait évoluer les signes au gré de leurs besoin.

Mais la langue japonaise n'a rien en commun avec les 4 grandes familles de langues chinoises.

A savoir que 2 chinois d'un bout à l'autre du pays ne se comprennent pas forcément à l'oral mais se comprendront toujours à l'écrit. En effet, en fonction du dialecte local la prononciation des idéogrammes sera tout à fait diffèrente mais le motif écrit, lui, ne change pas. Un peu comme un français et un finlandais pourront tout deux lire "3878" alors qu'ils ne se comprendraient pas en le disant à l'oral.

Sources : Le dernier Cahier de Science et Vie sur "l'Empire du Milieu"
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Le japonais (et les autres langues de l'archipel nippon, comme le ha¨nou, etc.) et une langue issu du mélange de divers idiomes parlés en Polynésie, le Japon ayant connu des peuplements successifs ( et tardifs) à partir du Pacifique.
Les nouveaux arrivants sur une île donnée ont fusionné leurs langues au fil des siècles, idem dans l'île à côté, et le japonais actuel s'est construit d'une fusion de tous ces dialectes insulaires et autour de la langue de l'Empereur, comme le français et ses multiples dialectes régionaux s'est cristallisé autour du francilien.
De fait le japonais est clairement un isolat, bien que s'étant enrichi d'apports continentaux (lexique et grammaire) , notamment coréens et également mandchous.`

Le coréen lui-même est difficile a classifié, ayant par ailleurs côtoyé (et emprunté à) des langues du groupe turc, ensemble qui s'étendait de la Turquie actuelle, à l'Asie Centrale jusqu'à la Chine (Ouïghour, Turkménistan...).

Voilà pour la classification simplifiée des langues des Centre et Nord-Est asiatique.

a écrit : La langue grecque n'appartient aussi à aucune famille (romane,slave,...) on peut donc dire qu'il s'agit, en plus d'un isolat géographique au sein de l'Europe ^^ d'un isolat linguistique La langue grecque est rattachée aux langues indo-européennes il me semble, comme les langues slaves, romanes (issues du latin), iraniennes et certaines langues indiennes.

a écrit : Merci Total War Rome II ;) Les langues indo-européennes et ouraliennes sont arrivées en Europe très tardivement (les premiers Celtes sur le Danube vers le VIIIe siècle seulement avant notre ère), ces populations se sont greffées sur des populations de cultivateurs préexistants depuis des millénaires (néolithique).

La présence des basques semble être attestée depuis plusieurs millénaires dans un espace plus important qu'aujourd'hui et leurs langues ne s'apparentent à aucune autre.

On a cherché en vain à la relier à des langues pré-indoeuropéenne, supposant la préexistence d'un vaste ensemble linguistique au néolithique.

Mais c'est très incommode de disserter sur cette supposition, ces peuples ne connaissant pas l'écriture et n'ayant donc laissé aucune trace écrite de leurs dialectes.

On a tenté de relier le basque à d'autres langues susceptibles d'avoir survécu à l'invasion indo-européenne en se réfugiant dans des montagnes (Pyrénées, Caucase) mais sans succès. Quelques linguistes ont conclu rapidement à une similarité lexicale entre le basque et le géorgien par exemple, jusqu'à ce que les historiens rappellent à ces doux rêveurs que le basque et le géorgien se trouvaient tous les deux à la frontière d'un même ensemble indo-européen et il a été attesté que les mots semblant communs (parfois de façon capillotractée) à ces deux langues existaient également dans les contrées intermédiaires. Notamment l'Empire romain s'étendait de la Géorgie (Colchide de l'Antiquité) aux Pyrénées et les nom communs entre le basque et le géorgien étaient en fait des emprunts au latin le plus souvent, déformés et réappropriés.

Donc le basque est bien un isolat. On peut juste supposer sans trop prendre de risques qu'il est un vestige du néolithique car plus ou moins épargné au fil du temps des invasions indo-européennes.

Certains mots ressemblent à l'anglais, à l'arabe, et a plein de langue mais c'est sûrement à cause de flux migratoires qui ont apporté des bribes de culture avec eux.

Pour avoir vécu avec des basques (du sud) je me rappelle avoir été étonné par leurs grandes différences physiques. (Bon ils étaient que trois) Je croyais avant de les connaître qu ils étaient plus homogènes racialement, puisqu on a pu trouver des gènes spécifiques aux basques sur le chromosome Y, ce qui ést avancé comme confirmant l idée que le peuple basque est le plus ancien d europe (enfin, vu à la tv il y a quelques années). Comme quoi génétique et logique, culture et race.. Enfin si quelqu'un dans le coin ont des éclairages à apporter sur cette question de chromosome Y, ce serait chouette.!

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a écrit : Les langues indo-européennes et ouraliennes sont arrivées en Europe très tardivement (les premiers Celtes sur le Danube vers le VIIIe siècle seulement avant notre ère), ces populations se sont greffées sur des populations de cultivateurs préexistants depuis des millénaires (néolithique).

La présence des
basques semble être attestée depuis plusieurs millénaires dans un espace plus important qu'aujourd'hui et leurs langues ne s'apparentent à aucune autre.

On a cherché en vain à la relier à des langues pré-indoeuropéenne, supposant la préexistence d'un vaste ensemble linguistique au néolithique.

Mais c'est très incommode de disserter sur cette supposition, ces peuples ne connaissant pas l'écriture et n'ayant donc laissé aucune trace écrite de leurs dialectes.

On a tenté de relier le basque à d'autres langues susceptibles d'avoir survécu à l'invasion indo-européenne en se réfugiant dans des montagnes (Pyrénées, Caucase) mais sans succès. Quelques linguistes ont conclu rapidement à une similarité lexicale entre le basque et le géorgien par exemple, jusqu'à ce que les historiens rappellent à ces doux rêveurs que le basque et le géorgien se trouvaient tous les deux à la frontière d'un même ensemble indo-européen et il a été attesté que les mots semblant communs (parfois de façon capillotractée) à ces deux langues existaient également dans les contrées intermédiaires. Notamment l'Empire romain s'étendait de la Géorgie (Colchide de l'Antiquité) aux Pyrénées et les nom communs entre le basque et le géorgien étaient en fait des emprunts au latin le plus souvent, déformés et réappropriés.

Donc le basque est bien un isolat. On peut juste supposer sans trop prendre de risques qu'il est un vestige du néolithique car plus ou moins épargné au fil du temps des invasions indo-européennes.
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Cimer ! Maintenant se résout le mystère des quelques similitudes entre vasque et arménien à priori.

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a écrit : Le japonais et le coréen font partie des langues ouralo-altaïques et sont regroupés avec le finnois, les langues toungouzes, le mandchou et même le turc. Je ne sais pas si on peut parler d'isolats quand autant de langues sont regroupées ensemble Ouille, il y a énormément d'âneries dans ces commentaires...

L'existence des langues altaïques est très loin de faire l'unanimité chez les linguistes, et les défenseurs de cette hypothèse n'incluent pas tous le coréen et le japonais. Quand à la famille "ouralo-altaïque", je doute qu'elle soit prise au sérieux par plus d'une poignée de linguistes.