Tomber en panne d'essence en plein vol

Proposé par
le
dans

En 1983, un Boeing d'Air Canada a été victime d'une panne d'essence en plein vol. L'équipe de maintenance n'avait rempli le réservoir que de la moitié de la quantité d'essence nécessaire : le Canada venait d'adopter le système métrique du kilogramme, et l'équipe avait calculé la quantité de carburant en livres alors que les pilotes l'avaient calculé en kilogrammes. Grâce au sang-froid des pilotes, l'avion réussit à se poser sur une base militaire sans victimes.


Tous les commentaires (164)

a écrit : C'est faux, ou presque. Une fois en l'air, l'avion se déplace dans la masse d'air. Si il vol à 700km/h et qu'il va dans le même sens que le vent qui est à 100km/h, il aura une vitesse de 800km/h par rapport au sol, et ça ne changera absolument rien à sa portance, car la masse d'air dans laquelle il se déplace, se déplace également dans le même sens que lui.

Donc un vent arrière permet en effet de voler plus loin, et non pas l'inverse :)
Afficher tout
c'est le deplacement de la voilure dans le flux d'air qui créé la portance.
donc par vent arrière, portance moindre.
à portance nulle vous tombez comme une pierre en profitant de votre inertie.

Posté le

windowsphone

(1)

Répondre

a écrit : c'est le deplacement de la voilure dans le flux d'air qui créé la portance.
donc par vent arrière, portance moindre.
à portance nulle vous tombez comme une pierre en profitant de votre inertie.
...sauf que l'avion est porté par la masse d'air et non pas fixé au sol, donc quelle que soit le vitesse du vent par rapport au sol, et tant qu'il est en l'air, ça ne change rien pour lui et il vole pareil. La seule différence c'est qu'avec la même vitesse relative par rapport à l'air il va parcourir plus ou moins de distance par rapport au sol puisqu'il est porté par une masse d'air qui se déplace par rapport au sol.

Sauf que quand on fait le plein d'un avion, on ne remplit pas le réservoir ras la gueule , on mets juste ce qu'il faut plus une petite marge de sécurité.
Pourquoi ? Parce que le carburant ça pèse et que le poids ça consomme du carburant ... De plus un cas d'atterissage d'urgence, su on doit vider à la bourrin les réservoir plus de carburant, veut dire plus de perte.
En gros il fallait X centaine de livre de fuel, ils en ont mis X quintal !

a écrit : Une erreur assez bête pour les circonstances importantes et dramatiques que cela aurait pût engendrer ! Ouais tu as raison

Posté le

android

(0)

Répondre

Quand on lit les sources on voit tout de suite que le journaliste du journal le point à pompé presque mot pour mot wikipedia...

Combien d années d etude pour ce metier ?

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Ce qu'explique lolo c'est qu'un vent de face faible aide à la portance de l'appareil et augmente son temps de vol plané et ses capacités au décollage. (je suis pas matheux mais je pense qu'il a raison)
Sur les porte avions, le navire se met effectivement face au vent pour le décollage et
dans l'autre sens pour l'aterr... l'apportavionissage. Afficher tout
C'est totalement faux. Un vent de face n'aide aucunement la portance. La portance est dépendante de la vitesse AIR de l'avion. Si tu considères un avion en vol stabilisé à mettons 500km/h, que le vent souffle à 500km/h de face ou 5km/h de dos, l'avion vole à 500km/h, c'est tout. La seule différence intervient au niveau de la vitesse sol, qui dans un cas est de 0 et l'autre de 505km/h.

Le décollage et l'atterrissage se font avec un vent de face car ca permet de diminuer la vitesse sol (comme je viens de t'expliquer) et donc d'écourter le roulage, d'économiser les pneus et les freins, etc.

Débat entre Lolo, Alainric et Alheal sur la "portance" vent arrière ou avant... Je suis assez partagé.
Lolo a raison de dire que c'est la force de l'air "avant" qui fait décoller un avion et le maintien en l'air... Mais les deux autres ont raison aussi de dire que si le vent souffle arrière on ira plus vite et plus loin...
Alors pour savoir qui ira plus loin, de celui qui sera maintenu en l'air le plus longtemps mais moins rapide, ou celui qui aura une moins bonne portance mais ira plus vite ?!.. Je pense qu'il faut un vrai matheu pour calculer ça, car ça doit varier en fonction de la vitesse du vent avant ou arrière, et de l'avion lui même (tous n'ont pas pas la même portance)...
Pour revenir sur l'anecdote, il faut comprendre aussi que l'on est là, début 80, au début de l'ère du pilotage à deux... Avec un "mécano nav" à bord cet incident d´Air Canada ne serait pas arrivé.

D"ou l"importance de preciser vos unites dans les calculs de physique. Grrrrr! A bon entendeur! :-)

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : ...sauf que l'avion est porté par la masse d'air et non pas fixé au sol, donc quelle que soit le vitesse du vent par rapport au sol, et tant qu'il est en l'air, ça ne change rien pour lui et il vole pareil. La seule différence c'est qu'avec la même vitesse relative par rapport à l'air il va parcourir plus ou moins de distance par rapport au sol puisqu'il est porté par une masse d'air qui se déplace par rapport au sol. Afficher tout ok... je m'arrête là ;)
à la base (pour mon com vol plané) je ne parlais que de la capacité d'un avion à planer... et j'ai même precisé qu'il me seblait que c'était lié aux conditions meteo.
pour le reste, il ne semble pas avoir parlé de distance franchissable mais d'être resté sur le planage... quitte à faire du sur place depuis quelques com ;)

Posté le

windowsphone

(0)

Répondre

a écrit : Pour ceux qui "s'intéressent" aux catastrophes aériennes ou bien même ceux qui veulent se faire peur avant un voyage en avion ;) , je vous conseille l'excellente série mayday dans le ciel ( danger dans le ciel pour la version fr) qui reconstitue de nombreux incidents en vols ainsi que le travail des enquêteurs. Elle ne fais pas dans le "too much " classique américain en plus, ce qui est fort appréciable !
Il me semble qu'elle est toujours diffusé sur France 5...
Amicalement,
Afficher tout
Je connaissais déjà cette anecdote grâce a cette émission il me semble... on la retrouve d ailleurs assez facilement sur YouTube

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Quand on lit les sources on voit tout de suite que le journaliste du journal le point à pompé presque mot pour mot wikipedia...

Combien d années d etude pour ce metier ?
J'aime bien l'article du Point et il n'y a pas que les infos de Wikipedia, on voit que le journaliste a utilisé aussi d'autres sources. Recopier une source c'est du plagiat, mais recopier plusieurs sources c'est de la recherche ! (ou c'est peut-être l'auteur de l'article de Wikipedia qui s'est inspiré de celui du Point ?)

a écrit : L'avion se posa sur piste de dragster qui était une ancienne base militaire. Ce jour la, en plus, était un jour de course... Il paraît que l'avion avait écrasé un Warboy en atterrissant, comme quoi ^^

Posté le

windowsphone

(0)

Répondre

a écrit : Débat entre Lolo, Alainric et Alheal sur la "portance" vent arrière ou avant... Je suis assez partagé.
Lolo a raison de dire que c'est la force de l'air "avant" qui fait décoller un avion et le maintien en l'air... Mais les deux autres ont raison aussi de dire que si le vent sou
ffle arrière on ira plus vite et plus loin...
Alors pour savoir qui ira plus loin, de celui qui sera maintenu en l'air le plus longtemps mais moins rapide, ou celui qui aura une moins bonne portance mais ira plus vite ?!.. Je pense qu'il faut un vrai matheu pour calculer ça, car ça doit varier en fonction de la vitesse du vent avant ou arrière, et de l'avion lui même (tous n'ont pas pas la même portance)...
Pour revenir sur l'anecdote, il faut comprendre aussi que l'on est là, début 80, au début de l'ère du pilotage à deux... Avec un "mécano nav" à bord cet incident d´Air Canada ne serait pas arrivé.
Afficher tout
Il ne faut pas confondre les différentes phases du vol : lors du décollage et de l'atterrissage, la vitesse du vent par rapport au sol est déterminante pour la portance alors qu'en l'air elle ne joue que sur le comportement de l'avion. Pour décoller l'avion est lourd et doit s'élancer. Le vent n'intervient pratiquement pas sur son accélération (la poussée des réacteurs sert principalement à mettre la masse en mouvement, pas à contrer la résistance de l'air) mais il joue sur la vitesse de l'air qu'il reçoit. Comme l'avion peut décoller à partir du moment où il a suffisamment de portance et cette portance dépend de sa vitesse par rapport à l'air, avec un vent de face et avec la même accélération il atteint plus rapidement une vitesse suffisante par rapport à l'air pour pouvoir décoller. Inversement à l'atterrissage, il ralentit le plus possible avant de se poser mais pas trop pour ne pas décrocher. Alors s'il atterrit face au vent, avec la même vitesse par rapport à l'air qui lui communique suffisamment de portance pour ne pas décrocher, il va moins vite par rapport au sol et donc il pourra freiner plus facilement une fois posé. En revanche quand il est en l'air, qu'il vole dans un air immobile par rapport au sol ou non, il vole à sa vitesse de croisière et la portance est la même, la seule différence c'est que si le vent le porte il arrivera plus vite. Et pas besoin d'être un vrai matheux pour faire le calcul : s'il vole pendant 1 h dans un vent de 50 km/h qui va dans la même direction, au bout d'une heure il aura parcouru 50 km de plus que s'il n'y avait pas de vent ce jour-là (et si c'est un vent contraire de 50 km/h, au bout d'une heure il aura fait 50 km de moins que s'il n'y avait pas de vent).

a écrit : Livres ou kilos? Et bah ils avaient qu'à le faire en litres comme tout le monde. C'est un peu plus gênant qu'une panne d'essence sur le périphérique ça En aéro on utilise le litre que très rarement (aviation légère en général) car la quantité de matière disponible pour la réaction sera toujours la même par rapport à une masse alors que le volume peut varier en fonction de beaucoup de choses, à ne jamais utiliser donc ;)

a écrit : Il ne faut pas confondre les différentes phases du vol : lors du décollage et de l'atterrissage, la vitesse du vent par rapport au sol est déterminante pour la portance alors qu'en l'air elle ne joue que sur le comportement de l'avion. Pour décoller l'avion est lourd et doit s'élancer. Le vent n'intervient pratiquement pas sur son accélération (la poussée des réacteurs sert principalement à mettre la masse en mouvement, pas à contrer la résistance de l'air) mais il joue sur la vitesse de l'air qu'il reçoit. Comme l'avion peut décoller à partir du moment où il a suffisamment de portance et cette portance dépend de sa vitesse par rapport à l'air, avec un vent de face et avec la même accélération il atteint plus rapidement une vitesse suffisante par rapport à l'air pour pouvoir décoller. Inversement à l'atterrissage, il ralentit le plus possible avant de se poser mais pas trop pour ne pas décrocher. Alors s'il atterrit face au vent, avec la même vitesse par rapport à l'air qui lui communique suffisamment de portance pour ne pas décrocher, il va moins vite par rapport au sol et donc il pourra freiner plus facilement une fois posé. En revanche quand il est en l'air, qu'il vole dans un air immobile par rapport au sol ou non, il vole à sa vitesse de croisière et la portance est la même, la seule différence c'est que si le vent le porte il arrivera plus vite. Et pas besoin d'être un vrai matheux pour faire le calcul : s'il vole pendant 1 h dans un vent de 50 km/h qui va dans la même direction, au bout d'une heure il aura parcouru 50 km de plus que s'il n'y avait pas de vent ce jour-là (et si c'est un vent contraire de 50 km/h, au bout d'une heure il aura fait 50 km de moins que s'il n'y avait pas de vent). Afficher tout ^^
s'il vole à sa vitesse de croisière dans un air qui se deplace à 50 km/h, il vole à 50 km/h en plus de sa vitesse de croisière. J'suis ok ;)
Pour notre cas, on a plus de carburant, donc pas de poussée pour voler à la vitesse de croisière.
Donc pour planer un max, je dois maintenir une certaine vitesse par rapport au flux d'air, quitte à sortir volets et becs mobiles pour augmenter la surface de la voilure, et donc la portance ou garder la même portance avec vitesse plus faible.
Si vous tombez en 3 minutes à 700 km/h vent arrière compris vous irez moins loin que si vous descendez pendant 20 minutes à 300km/h vent de face compris.
Mon cerf-volant prenant vent arrière il tombe... Que ce soit au sol ou à 34000 pieds

Posté le

windowsphone

(0)

Répondre

a écrit : ^^
s'il vole à sa vitesse de croisière dans un air qui se deplace à 50 km/h, il vole à 50 km/h en plus de sa vitesse de croisière. J'suis ok ;)
Pour notre cas, on a plus de carburant, donc pas de poussée pour voler à la vitesse de croisière.
Donc pour planer un max, je dois maintenir une
certaine vitesse par rapport au flux d'air, quitte à sortir volets et becs mobiles pour augmenter la surface de la voilure, et donc la portance ou garder la même portance avec vitesse plus faible.
Si vous tombez en 3 minutes à 700 km/h vent arrière compris vous irez moins loin que si vous descendez pendant 20 minutes à 300km/h vent de face compris.
Mon cerf-volant prenant vent arrière il tombe... Que ce soit au sol ou à 34000 pieds
Afficher tout
Ton cerf-volant est relié au sol par une ficelle, pas l'avion ! C'est la ficelle qui retient le cerf-volant qui lui impose d'avoir une vitesse par rapport à l'air (et donc un vent relatif) qui est exactement la vitesse du vent par rapport au sol. L'avion qui plane a une vitesse par rapport à l'air qui dépend uniquement de sa finesse (qui dépend de l'avion mais qui est réglable en ajustant les volets pour avoir le meilleur compromis entre la vitesse et la perte d'altitude), quelle que doit la vitesse à laquelle le sol défile sous lui. C'est toute la différence ! L'avion n'a aucun rapport avec le sol (hormis les phases de décollage et d'atterrissage), il est emmené par la masse d'air mais ça ne fait aucune différence pour lui que cette masse soit en mouvement par rapport au sol ou non, sauf pour la distance parcourue par rapport au sol.

a écrit : C'est totalement faux. Un vent de face n'aide aucunement la portance. La portance est dépendante de la vitesse AIR de l'avion. Si tu considères un avion en vol stabilisé à mettons 500km/h, que le vent souffle à 500km/h de face ou 5km/h de dos, l'avion vole à 500km/h, c'est tout. La seule différence intervient au niveau de la vitesse sol, qui dans un cas est de 0 et l'autre de 505km/h.

Le décollage et l'atterrissage se font avec un vent de face car ca permet de diminuer la vitesse sol (comme je viens de t'expliquer) et donc d'écourter le roulage, d'économiser les pneus et les freins, etc.
Afficher tout
ok, donc si j'ai bien compris, un avion gros porteur en vol sans moteurs avec un vent de face augmenterait son temps de vol mais diminuerait la distance parcourue?
Je suis un peu perdu

a écrit : Ton cerf-volant est relié au sol par une ficelle, pas l'avion ! C'est la ficelle qui retient le cerf-volant qui lui impose d'avoir une vitesse par rapport à l'air (et donc un vent relatif) qui est exactement la vitesse du vent par rapport au sol. L'avion qui plane a une vitesse par rapport à l'air qui dépend uniquement de sa finesse (qui dépend de l'avion mais qui est réglable en ajustant les volets pour avoir le meilleur compromis entre la vitesse et la perte d'altitude), quelle que doit la vitesse à laquelle le sol défile sous lui. C'est toute la différence ! L'avion n'a aucun rapport avec le sol (hormis les phases de décollage et d'atterrissage), il est emmené par la masse d'air mais ça ne fait aucune différence pour lui que cette masse soit en mouvement par rapport au sol ou non, sauf pour la distance parcourue par rapport au sol. Afficher tout si vous voulez...

Posté le

windowsphone

(0)

Répondre

Arrêtez moi si je me trompe.

La finesse est effectivement rapport de distance parcourue sur hauteur de départ.
Mais elle est aussi (et surtout) calculée par le rapport de portance sur traînée.
Donc avec un vent de face, la traînée augmente du même rapport que la portance. (1/2 rho S V Cx pour traînée ou Cz pour la portance )
Donc la finesse par rapport à l'air ne change pas.
Imaginons le cas d'un avion volant à 120kt avec un vent de face de 120kt également.
Il sera immobile pour le sol et, peu importe sa finesse, il tombera bien droit, car sa finesse par rapport au sol est nulle, bien que sa finesse par rapport à l'air soit de 20

Posté le

android

(0)

Répondre

a écrit : Livres ou kilos? Et bah ils avaient qu'à le faire en litres comme tout le monde. C'est un peu plus gênant qu'une panne d'essence sur le périphérique ça Venant juste de passer au système métrique, le matériel de mesure ne pouvait pas être adapté à la volée.

Posté le

android

(0)

Répondre