Marcos Rodriguez Pantoja a vécu 12 ans avec une meute de loups

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Entre ses 7 et 19 ans (1953-65), Marcos Rodriguez Pantoja a vécu avec une meute de loups sans aucun contact humain dans la Sierra Morena en Espagne. Imaginatif, intelligent, il apprit à interpréter et imiter leurs hurlements, participa à leurs chasses et utilisa la peau des proies pour se vêtir.

Maltraité par sa mère adoptive, il fut vendu par son père et confié à un éleveur de chèvres. L'homme lui enseigna quelques techniques de survie, mais décéda rapidement. Il "contacta" alors la meute au travers des louveteaux et fut accepté en son sein. Repéré par la Guardia Civil, il fut capturé après une course poursuite et confié aux soeurs d'un couvent de Madrid.
Bien que son expérience fut très dure, elle reste à ses yeux, l'époque la plus heureuse de sa vie. Marcos affirme que le loup n'est pas l'animal à la fausse réputation qui lui est donnée. Actuellement retraité, il donne des conférences aux groupes scolaires et défend la cause animale.


Tous les commentaires (66)

Peut-être un mytho... comme tant d'autres.
Comme Misha Defonseca, qui a écrit son parcours de petite fille qui aurait traversé l’Europe à pied et parcouru 3 000 km, à la recherche de ses parents, protégée par des loups (Survivre avec les loups).
Tout était faux.
Les mythos sont partout... (cf Stéphane Bourgoin...).

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a écrit : Non, mais j'me méfie. J'ai passé mon enfance et mon adolescence en ville, c'est l'expérience qui forge la conscience, et même si 95% des gens ont une bonne âme, les 5% qui restent m'ont fait tellement de mal que... ben, j'me méfie, quoi, mais je suis quelqu'un de très social, je ne suis pas un ours des cavernes^^ C'est juste que les gens que je ne connais pas, ben je les connais pas et que je ne sais pas ce qu'ils ont derrière la tête, donc j'me méfie des sourires et des "t'inquiète." ;)

Avec les animaux, y'a pas de mensonges au moins, et c'est à cause de ça ce ce monsieur s'est fait entuber toute sa vie, proie facile dans un monde où l'argent compte souvent trop.
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Oui je suis d’accord avec toi. En ville, il y a du monde, on ne peut pas connaître tout les habitants et il y a plus de chances de trouver des gens malintentionnés, je pense que la méfiance vient de là. Je suis moi-même parisien depuis la naissance et des gens mauvais, j’en ai vus. Mais avec le temps, on parvient à les réperer. Mais bon, tout n’est pas noir, rien qu’il y a quelques jours, à 1 h du matin, dans une banlieue qui n’est pas la mienne, un vieil homme m’a salué gratuitement. Ça m’a fait plaisir. À Paris, on salue jamais les inconnus, encore moins la nuit.
Bref, en tout cas j’ai déviné que tu as grandi en ville ;)

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a écrit : Pour beaucoup d'entre nous, l'argent est un but, je le considère comme un outil (ca n'a pas toujours été le cas^^)
Quand je regarde mon chat et que je me demande comment lui expliquer ce qu'est l'argent, ben... même si on parlais la même langue, je serai bien embêté!
-AlOOOrs, c
9;est un bout de papier qui a une grande valeur.
-C'est quoi, du papier? C'est quoi, une valeur?
-Heuuu... ^^

Je vais te dire, si je vis dans un trou perdu, c'est un peu pour les mêmes raisons, je suis tellement naïf que dès qu'un salaud s'approche de moi, je ne vois rien venir, l'avidité humaine, j'arrive pas à la comprendre, ça m'a rendu, non pas aigri, mais d'une méfiance exacerbée envers mon espèce. Pour moi, un humain sera toujours plus dangereux que le plus dangereux des animaux, parce que, au moins, un animal qui a la gueule pleine de dents acérées au moins ça se voit sur sa tronche qu'il est potentiellement dangereux, mais un humain... c'est comme une boite de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber. ;)
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Et si d'aventure, tu n'avais plus ces papiers de valeur, pour lui acheter ses croquettes, il lui resterait encore la chasse des surmulots ou des piafs dans le maquis des alentours, pour s'alimenter.
Par contre, mets une personne - ou groupe de personnes - dans la même situation, et l'on verrait s'ils sauront s'adapter aussi bien qu'un gamin de sept ans.

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a écrit : Ca parait incroyable, mais après tout, les histoires de coopération entre les hommes et les animaux sont nombreuses, si ce mec voyait des choses que les loups ne voyaient pas (j'ai encore jamais vu de loups grimper aux arbres, après tout, ni manier un couteau) et inversement...

Le travail d'équ
ipe, quoi. On a pas domestiqué les loups parce qu'ils étaient mignons mais forcément parce que ça apportait quelquechose à tout le monde (c'est après que ça a dérapé...) Afficher tout
Tu as parfaitement compris la raison pour laquelle j'ai rapporté cet épisode de la chasse partagée, et qu'il décrit dans un interview télévisé.
Dans une émission de radio, il dit qu'il lui était très difficile de suivre la meute de loups dans ses déplacements et chasses.
Il a, par contre, su mettre à profit ses particularités physiques, au bénéfice de la meute.

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a écrit : Oui je suis d’accord avec toi. En ville, il y a du monde, on ne peut pas connaître tout les habitants et il y a plus de chances de trouver des gens malintentionnés, je pense que la méfiance vient de là. Je suis moi-même parisien depuis la naissance et des gens mauvais, j’en ai vus. Mais avec le temps, on parvient à les réperer. Mais bon, tout n’est pas noir, rien qu’il y a quelques jours, à 1 h du matin, dans une banlieue qui n’est pas la mienne, un vieil homme m’a salué gratuitement. Ça m’a fait plaisir. À Paris, on salue jamais les inconnus, encore moins la nuit.
Bref, en tout cas j’ai déviné que tu as grandi en ville ;)
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J'ai préféré fuir... chacun ses choix! ;)

Cela dit, quand je vais en ville (bien obligé de temps en temps) on me rends très très souvent la politesse et j'apprécie vraiment aussi, la ville n'est pas une jungle, mais bon, j'arrive pas à m'y faire, je suis un sauvage civilisé, pourrait on dire, un humain pas vraiment domestiqué.
Rien que les passages piétons... J'attends que les mecs s'arrêtent avant de mettre le pied sur le goudron, alors que légalement j'ai la priorité si je m'engage maiiiiis... j'ai envie de vivre, moi, je peux pas lutter contre une 206! ^^

a écrit : Et si d'aventure, tu n'avais plus ces papiers de valeur, pour lui acheter ses croquettes, il lui resterait encore la chasse des surmulots ou des piafs dans le maquis des alentours, pour s'alimenter.
Par contre, mets une personne - ou groupe de personnes - dans la même situation, et l'on verra
it s'ils sauront s'adapter aussi bien qu'un gamin de sept ans. Afficher tout
tu serais surpris... a condition que ce soit en petit groupes.

D'ailleurs, ce gamin a survécu grâce à un petit groupe. Des loups? Et alors? ;) Nous on sait fabriquer des armes et on a une excellente vue de jour (quand je vois mes chats se planquer dans les hautes herbes, persuadés que je ne les voit pas, ca me fais mourir de rire MAIS je vois que toi, tu est orange dans de l'herbe jaune!...^^), ca peut aider une meute de loup

a écrit : Tu as parfaitement compris la raison pour laquelle j'ai rapporté cet épisode de la chasse partagée, et qu'il décrit dans un interview télévisé.
Dans une émission de radio, il dit qu'il lui était très difficile de suivre la meute de loups dans ses déplacements et chasses.
Il a, par contre,
su mettre à profit ses particularités physiques, au bénéfice de la meute. Afficher tout
S'il ne l'avait pas fait, je pense qu'il n'aurait jamais été accepté par la meute. (je suppose)

a écrit : Peut-être un mytho... comme tant d'autres.
Comme Misha Defonseca, qui a écrit son parcours de petite fille qui aurait traversé l’Europe à pied et parcouru 3 000 km, à la recherche de ses parents, protégée par des loups (Survivre avec les loups).
Tout était faux.
Les mythos sont partout... (cf Stéphane Bourgoin...).
La vie de Marcos Rodriguez Pantoja, au sein de cette meute de loups, est l'un des (quelques) cas les mieux documentés de ce type.
Il a fait l'objet d'une thèse doctorale effectuée par l'anthropologue Gabriel Jamer Manila, qui a procédé a plusieurs interviews de Marcos, entre novembre 1975 et avril 1976.
Le père de Marcos a été entendu par les Autorités policières, suite à l'enquête qui fut menée.
Marcos aurait pu vivre encore plus longtemps dans cette chaîne de monts, si la Guardia Civil m'avait pas effectué une course poursuite à cheval, afin de le capturer et de savoir qui il était. N'oublies pas qu'en 1965, l'Espagne est sous le Régime Dictatorial Franquiste, et tout ce qui est "bizarre", est considéré comme dangereux.
Quand Marcos fut reconduit au village le plus proche, il porte les cheveux jusque plus bas que la ceinture ( ils lui servent pour garder plus de chaleur durant la nuit et l'hiver ), est couvert de cicatrices, et a les pieds calleux, de ne pas avoir pu se fabriquer des chaussures rudimentaires.
Et pour terminer: si Marcos n'avait pas vécu avec les loups, il serait incapable de communiquer avec eux. Or, la fin du film retraçant sa vie, le montre graphiquement.

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a écrit : J'ai préféré fuir... chacun ses choix! ;)

Cela dit, quand je vais en ville (bien obligé de temps en temps) on me rends très très souvent la politesse et j'apprécie vraiment aussi, la ville n'est pas une jungle, mais bon, j'arrive pas à m'y faire, je suis un sauvage civilisé, pour
rait on dire, un humain pas vraiment domestiqué.
Rien que les passages piétons... J'attends que les mecs s'arrêtent avant de mettre le pied sur le goudron, alors que légalement j'ai la priorité si je m'engage maiiiiis... j'ai envie de vivre, moi, je peux pas lutter contre une 206! ^^
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Je connais quelques personnes qui ne s'arrêtent jamais aux passages piètons et je me demande comment ils peuvent être encore en vie !

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a écrit : S'il ne l'avait pas fait, je pense qu'il n'aurait jamais été accepté par la meute. (je suppose) D'après ses témoignages, c'est grâce au lien d'amitié déjà existant avec les louveteaux, qu'il a pu être considéré comme "un de plus" par leur mère.
L''instinct maternel aurait ici joué un rôle primordial, car dès la première rencontre avec la louve, dans la grotte servant de tanière, celle-ci lui a également donné une ration de viande regurgitée, tout comme aux louveteaux.
Selon le film et un de ses témoignages, le berger de chèvres offrait de temps en temps aux loups, un lapin de garenne chassé par ses soins.
Il y avait donc au préalable, une sorte de "contrat mutuel" entre humains et loups: je te fournis d'un peu de viande, mais tu ne touches pas à mes chèvres et chevraux. Pour la meute de loups, le peu d'humains qu'ils côtoyaient, n'étaient donc pas une menace.

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a écrit : Non, mais j'me méfie. J'ai passé mon enfance et mon adolescence en ville, c'est l'expérience qui forge la conscience, et même si 95% des gens ont une bonne âme, les 5% qui restent m'ont fait tellement de mal que... ben, j'me méfie, quoi, mais je suis quelqu'un de très social, je ne suis pas un ours des cavernes^^ C'est juste que les gens que je ne connais pas, ben je les connais pas et que je ne sais pas ce qu'ils ont derrière la tête, donc j'me méfie des sourires et des "t'inquiète." ;)

Avec les animaux, y'a pas de mensonges au moins, et c'est à cause de ça ce ce monsieur s'est fait entuber toute sa vie, proie facile dans un monde où l'argent compte souvent trop.
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Pas de mensonges chez les animaux ?
Tout dépend de ce qu'on entend par mensonge...

www.humanite-biodiversite.fr/article/nos-amies-les-betes-sont-aussi-capables-de-mentir

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quand on connaît l'espèce humaine, même une enfance passée au milieu des blattes aurait l'air d'avoir été le paradis

a écrit : J'ai préféré fuir... chacun ses choix! ;)

Cela dit, quand je vais en ville (bien obligé de temps en temps) on me rends très très souvent la politesse et j'apprécie vraiment aussi, la ville n'est pas une jungle, mais bon, j'arrive pas à m'y faire, je suis un sauvage civilisé, pour
rait on dire, un humain pas vraiment domestiqué.
Rien que les passages piétons... J'attends que les mecs s'arrêtent avant de mettre le pied sur le goudron, alors que légalement j'ai la priorité si je m'engage maiiiiis... j'ai envie de vivre, moi, je peux pas lutter contre une 206! ^^
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Tu sais maintenant il y a des 208 et même des 2008, en ville, c'est fou comme ça progresse....

Plus sérieusement, je viens de voir une pub, sur le livre, secouchermoinsbetes, qui va toucher les royalties avec vos anecdotes ?

Plus je connais les hommes, plus j'aime mon chien
Dixit Desproges.
Adage que ce monsieur doit forcément partager.

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a écrit : Non, mais j'me méfie. J'ai passé mon enfance et mon adolescence en ville, c'est l'expérience qui forge la conscience, et même si 95% des gens ont une bonne âme, les 5% qui restent m'ont fait tellement de mal que... ben, j'me méfie, quoi, mais je suis quelqu'un de très social, je ne suis pas un ours des cavernes^^ C'est juste que les gens que je ne connais pas, ben je les connais pas et que je ne sais pas ce qu'ils ont derrière la tête, donc j'me méfie des sourires et des "t'inquiète." ;)

Avec les animaux, y'a pas de mensonges au moins, et c'est à cause de ça ce ce monsieur s'est fait entuber toute sa vie, proie facile dans un monde où l'argent compte souvent trop.
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Le danger, ce n'est pas l'individu mais l'organisation sociale.

Pourquoi n'y a-t-il jamais eu de prison dans les tribus amérindiennes ?
Parce que tout le monde se connaît, parce que tout le monde s'entraide, mais aussi parce que tout le monde se surveille aussi et s'épie.
Pas de police, pas d'enquêtes, pas de service sociaux, pas de placements d'enfants. La société s'autorégule. Et c'est la taille raisonnable de cette société (la tribu) qui permet ça. Ce qu'on retrouve un peu en campagne.

Moi, c'est la campagne que j'ai fui. Là où la différence est pointée du doigt, au mieux, ou crainte, dans la plupart des cas.

Petite anecdote de ma chère campagne: je tombe en panne avec mon fils de 5 ans (pas de téléphone) en plein mois de novembre, sous une pluie dense. Je fais donc du stop avec mon petit bonhomme. Une pelletée de 4x4 de paysans passe devant nous, et pas un seul s'arrête.
Finalement, au bout d'une heure, une voiture avec deux lascars de Roubaix (j'habitais pas du tout près de Roubaix) s'arrête et nous dépose devant notre porte, alors qu'ils allaient dans la direction opposée.
Franchement, la méfiance, la bêtise, l'inculture, l'étroitesse d'esprit, les regards de travers... ça ne me manque pas.

a écrit : Le danger, ce n'est pas l'individu mais l'organisation sociale.

Pourquoi n'y a-t-il jamais eu de prison dans les tribus amérindiennes ?
Parce que tout le monde se connaît, parce que tout le monde s'entraide, mais aussi parce que tout le monde se surveille aussi et s'é
pie.
Pas de police, pas d'enquêtes, pas de service sociaux, pas de placements d'enfants. La société s'autorégule. Et c'est la taille raisonnable de cette société (la tribu) qui permet ça. Ce qu'on retrouve un peu en campagne.

Moi, c'est la campagne que j'ai fui. Là où la différence est pointée du doigt, au mieux, ou crainte, dans la plupart des cas.

Petite anecdote de ma chère campagne: je tombe en panne avec mon fils de 5 ans (pas de téléphone) en plein mois de novembre, sous une pluie dense. Je fais donc du stop avec mon petit bonhomme. Une pelletée de 4x4 de paysans passe devant nous, et pas un seul s'arrête.
Finalement, au bout d'une heure, une voiture avec deux lascars de Roubaix (j'habitais pas du tout près de Roubaix) s'arrête et nous dépose devant notre porte, alors qu'ils allaient dans la direction opposée.
Franchement, la méfiance, la bêtise, l'inculture, l'étroitesse d'esprit, les regards de travers... ça ne me manque pas.
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Faut pas généraliser, y a des cons partout... Et chacun voit midi à sa porte ! Quand je me promène dans mon jardin, que j'entends les oiseaux le matin... Je me dis que jamais je mettrai un pied en ville !
Et certains citadins ne se verraient pas sans la boulangerie en bas de l'immeuble, chacun son truc !
Mais l'anecdote est triste, effectivement

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a écrit : D'après ses témoignages, c'est grâce au lien d'amitié déjà existant avec les louveteaux, qu'il a pu être considéré comme "un de plus" par leur mère.
L''instinct maternel aurait ici joué un rôle primordial, car dès la première rencontre avec la louve, dans la grotte servant
de tanière, celle-ci lui a également donné une ration de viande regurgitée, tout comme aux louveteaux.
Selon le film et un de ses témoignages, le berger de chèvres offrait de temps en temps aux loups, un lapin de garenne chassé par ses soins.
Il y avait donc au préalable, une sorte de "contrat mutuel" entre humains et loups: je te fournis d'un peu de viande, mais tu ne touches pas à mes chèvres et chevraux. Pour la meute de loups, le peu d'humains qu'ils côtoyaient, n'étaient donc pas une menace.
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C'est d'ailleurs le meilleur remède pour éviter que renards et loups viennent manger vos animaux.

Je connais quelqu'un qui a perdu 1 poule par un renard. 2 choix s'offraient à lui : l'empoisonner ou le nourrir. Il a choisi la deuxième solution et depuis chaque soir il donne un morceau de viande. Plus jamais ses poules n'ont été attaquées.
Il a acheté la paix sociale :)

a écrit : C'est d'ailleurs le meilleur remède pour éviter que renards et loups viennent manger vos animaux.

Je connais quelqu'un qui a perdu 1 poule par un renard. 2 choix s'offraient à lui : l'empoisonner ou le nourrir. Il a choisi la deuxième solution et depuis chaque soir il donne un m
orceau de viande. Plus jamais ses poules n'ont été attaquées.
Il a acheté la paix sociale :)
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Il en est de même, pour le Pacte millénaire non écrit, entre éleveurs de bétail en liberté et les espèces de vautours vivant dans la Péninsule.
Ces grands oiseaux ont, depuis que l'élevage existe, fait office d'équarrisseurs, quand un animal domestique meurt en plein mont.
Pour le berger, au lieu de se fatiguer à creuser un grand trou pour l'enterrer, il lui était bien plus commode de transporter la dépouille jusqu'un endroit précis, appelé en Espagnol un "mudalar". Là, les vautours savaient pouvoir trouver fréquemment de la nourriture.
Cependant, dès 2002, en raison des règles sanitaires strictes relatives à la maladie de la vache folle, cette pratique millenaire disparaît, conduisant à ce qui sera mal interprété comme "attaques de vautours contre le bétail vivant", en substitution. La Science démontre que ces faits sont faux, ou tout au plus anecdotique, quand un animal domestique est, ou paraît moribond.
Cependant, Il suffira de quelques vidéos mal interprétées postés sur les réseaux sociaux, et de quelques journalistes peu professionnels, pour déclencher une psychose chez les éleveurs.
Le mal est fait, et il sera difficile de faire reprendre conscience que les vautours ne sont pas des oiseaux "dessinés" pour être des oiseaux de proie.

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a écrit : D'après ses témoignages, c'est grâce au lien d'amitié déjà existant avec les louveteaux, qu'il a pu être considéré comme "un de plus" par leur mère.
L''instinct maternel aurait ici joué un rôle primordial, car dès la première rencontre avec la louve, dans la grotte servant
de tanière, celle-ci lui a également donné une ration de viande regurgitée, tout comme aux louveteaux.
Selon le film et un de ses témoignages, le berger de chèvres offrait de temps en temps aux loups, un lapin de garenne chassé par ses soins.
Il y avait donc au préalable, une sorte de "contrat mutuel" entre humains et loups: je te fournis d'un peu de viande, mais tu ne touches pas à mes chèvres et chevraux. Pour la meute de loups, le peu d'humains qu'ils côtoyaient, n'étaient donc pas une menace.
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Les animaux ne sont pas cons, c'est clair.
Entre un petit cadeau de temps en temps pour que chacun reste dans son coin où un coup de fusil... Après, quand des loups ont faim et qu'ils tombent sur un troupeau de brebis domestiques... Après, quand des humains ont faim et qu'ils passent devant un mammouth où un macdo...

Vraiment, je pense que c'est nous (nos sociétés modernes) qui avons rompu le pacte avec les animaux, c'est pour ça que je me dis souvent que si on veut tout bétonner, autant aller bétonner Mars, y'a que du sable et des cailloux là bas! ;)

Le film "Danse avec les loups", j'aime à penser que c'est vrai, un loup qui n'aime pas vraiment la civilisation "Loup" et un humain qui n'aime pas vraiment la civilisation "humain" ,jolie petite histoire! :)

a écrit : Pas de mensonges chez les animaux ?
Tout dépend de ce qu'on entend par mensonge...

www.humanite-biodiversite.fr/article/nos-amies-les-betes-sont-aussi-capables-de-mentir
Quand je parle de mensonges, je parle d'un mec qui va te caresser dans le sens du poil pendant des heures, des jours, des mois voire des années et qui, dès que tu aura le dos tourné et qu'il y verra un bénéfice suffisant, te plantera un coup de poignard dans le dos.
Des gens que tu considérais comme des amis qui décident de te trahir dès que le vent tourne, ça, c'est une spécialité humaine, bien que j'admette que les animaux le fassent aussi, mais d'une manière moins vicelarde.
Le loup Alpha, il sait qu'un jour où l'autre, il va se faire casser la gueule et remplacer, mais moi je suis pas un humain Alpha, je suis un humain tranquille qui ne cherche pas à dominer, alors pourquoi on m'emmerde, parce que je suis une proie facile? Mais zut, on est de la même espèce, y'a des prédateurs sans foi ni loi au sein de notre propre espèce, point barre! Faut se méfier, et j'insiste, je fais 100 fois plus confiance à un animal que je ne connais pas qu'à un humain que je ne connais pas. Citout. :)