Le coeur dispose d'un pacemaker naturel

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L'influx électrique qui fait que votre cœur bat n'est pas lié au système nerveux mais se forme directement dans une région du cœur située dans l'oreillette droite et appelée le noeud sino-atrial. Ce "pacemaker naturel" crée un influx électrique qui se propage ensuite à l'oreillette gauche et aux 2 ventricules.

Le cœur est bien innervé par des nerfs, principalement les nerfs sympathiques et parasympathiques, mais le système nerveux intervient essentiellement dans la régulation de la fréquence et de la force de contraction du cœur.


Tous les commentaires (35)

Le petit moment impressionnant d'une transplantation cardiaque, c'est à la fin de l'opération, lorsque le nouveau cœur est en place et que le chirurgien lui colle une petite pichenette ce qui le fait repartir avant de refermer
Un moment magique

a écrit : Je suis étudiant en 4ème année de médecine, je ne post que très rarement de commentaires mais je me permets de compléter l'anecdote avec une info que je trouve incroyable.

En plus du noeud sinusale qui envoie des influs électrique dans les ventricules au rythme de +/-60 influx/min. Il existe d'a
utres foyer d'influx qui eux battent à des rythmes moins élevés, 40 ou 30/min. Ils sont en temps normale inhibés par les influx du noeud sinusale qui arrivent à un rythme plus élevé. Mais si le nœud sinusale ne fonctionne plus alors ils peuvent prendre le relais. Chaque foyer bat à une fréquence précise, et chaque foyer inhibe le foyer en aval qui lui bat plus lentement. Ce qui fait que lorsque le 1er foyer est non fonctionnel le deuxième prend le relais, puis le troisième, ect ect. Mais à chaque fois que l'on descend d'un foyer la vitesse du cœur râlenti et le flux doit aller en amont et en aval pour diffuser dans tous le cœur ce qui peut entraîner des maladies d'où la pose des fameux Pacemaker.


Voilà j'ai essayé de faire au plus simple :) mais je trouve ça fou que le corps ait prévu des sortes de moteur de secours au cas où les premiers lâche et surtout qu'ils s'activent de manière automatique !
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Pour une fois que j'arrive à lire l'écriture d'un médecin... ;-)

Merci pour ces infos complémentaires et c'est vrai que la nature est extraordinaire d'inventivité...

a écrit : Les foyers ectopiques permettent au cœur de battre sans l’intervention du noeud sinusal mais ce système s’emballe souvent rapidement et engendre une fibrillation ventriculaire... il y a aussi le noeud atrio-ventriculaire qui peut prendre les devants dans le cas d’un bloc sino-atrial complet mais comme tu l’as dit ce système est moins rapide, la fréquence cardiaque du patient sera beaucoup plus faible (60 BPM pour le noeud sino-atrial et 45 BPM pour l’atrio-ventriculaire si je me souviens bien) Afficher tout Les blocs SA sont quand même peu fréquent quand les blocs AV sont fréquents notamment avec l'âge, classés en 3 degrés. De plus le noeud AV ne prend pas réellement le relais en cas de bloc du noeud SA. L'intervalle entre 2 ondes P est variable jusqu'à la pause, et chaque onde P engendrera un QRS. Si l'ECG ne révèle que des QRS sans ondes P, alors on est présence d'un rythme d'échappement.

a écrit : Les blocs SA sont quand même peu fréquent quand les blocs AV sont fréquents notamment avec l'âge, classés en 3 degrés. De plus le noeud AV ne prend pas réellement le relais en cas de bloc du noeud SA. L'intervalle entre 2 ondes P est variable jusqu'à la pause, et chaque onde P engendrera un QRS. Si l9;ECG ne révèle que des QRS sans ondes P, alors on est présence d'un rythme d'échappement. Afficher tout Pour les non initiés ce commentaire n'a aucun intérêt car incompréhensible

a écrit : Je suis étudiant en 4ème année de médecine, je ne post que très rarement de commentaires mais je me permets de compléter l'anecdote avec une info que je trouve incroyable.

En plus du noeud sinusale qui envoie des influs électrique dans les ventricules au rythme de +/-60 influx/min. Il existe d'a
utres foyer d'influx qui eux battent à des rythmes moins élevés, 40 ou 30/min. Ils sont en temps normale inhibés par les influx du noeud sinusale qui arrivent à un rythme plus élevé. Mais si le nœud sinusale ne fonctionne plus alors ils peuvent prendre le relais. Chaque foyer bat à une fréquence précise, et chaque foyer inhibe le foyer en aval qui lui bat plus lentement. Ce qui fait que lorsque le 1er foyer est non fonctionnel le deuxième prend le relais, puis le troisième, ect ect. Mais à chaque fois que l'on descend d'un foyer la vitesse du cœur râlenti et le flux doit aller en amont et en aval pour diffuser dans tous le cœur ce qui peut entraîner des maladies d'où la pose des fameux Pacemaker.


Voilà j'ai essayé de faire au plus simple :) mais je trouve ça fou que le corps ait prévu des sortes de moteur de secours au cas où les premiers lâche et surtout qu'ils s'activent de manière automatique !
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Voilà pourquoi il y a bradycardie avec les BAV ? (Je suis étudiant en soins infirmiers )

a écrit : Tu as peut-être raison mais j'ai un doute... On réanime quelqu'un en arrêt cardiaque pour le ramener à la "vie" justement, non ? On garde des "légumes" dans des lits tant que le coeur bat, non ? Quant aux prélèvements d'organes "coeur battant", là j'ai un gros doute... Quelqu'un sait-il ? On a un étudiant en médecine sur ce forum : c'est quoi exactement la mort ? Afficher tout Cœur battant pour une grosse partie de l'opération.
Avec détails complets de la procédure.

www.em-consulte.com/en/article/24514

Si tu a 1h à perdre, bonne lecture ;)

J'aime bien l'expression "ce pacemaker naturel"...

a écrit : Je suis étudiant en 4ème année de médecine, je ne post que très rarement de commentaires mais je me permets de compléter l'anecdote avec une info que je trouve incroyable.

En plus du noeud sinusale qui envoie des influs électrique dans les ventricules au rythme de +/-60 influx/min. Il existe d'a
utres foyer d'influx qui eux battent à des rythmes moins élevés, 40 ou 30/min. Ils sont en temps normale inhibés par les influx du noeud sinusale qui arrivent à un rythme plus élevé. Mais si le nœud sinusale ne fonctionne plus alors ils peuvent prendre le relais. Chaque foyer bat à une fréquence précise, et chaque foyer inhibe le foyer en aval qui lui bat plus lentement. Ce qui fait que lorsque le 1er foyer est non fonctionnel le deuxième prend le relais, puis le troisième, ect ect. Mais à chaque fois que l'on descend d'un foyer la vitesse du cœur râlenti et le flux doit aller en amont et en aval pour diffuser dans tous le cœur ce qui peut entraîner des maladies d'où la pose des fameux Pacemaker.


Voilà j'ai essayé de faire au plus simple :) mais je trouve ça fou que le corps ait prévu des sortes de moteur de secours au cas où les premiers lâche et surtout qu'ils s'activent de manière automatique !
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Petite précision, le noeud sinusal bat à 120/min et est ralenti par le système nerveux (système parasympathique) à 60-70 ;)

a écrit : Tu as peut-être raison mais j'ai un doute... On réanime quelqu'un en arrêt cardiaque pour le ramener à la "vie" justement, non ? On garde des "légumes" dans des lits tant que le coeur bat, non ? Quant aux prélèvements d'organes "coeur battant", là j'ai un gros doute... Quelqu'un sait-il ? On a un étudiant en médecine sur ce forum : c'est quoi exactement la mort ? Afficher tout Un patient en état végétatif est dans le coma. Pour autant son cerveau continue de fonctionner, mais ce sont les capacités d’éveil qui sont altérées, notamment la formation réticulée (tractus reticulo-spinal, qui part du tronc cérébral, sorte de mini cerveau archaique, et qui donne l’ordre de se reveiller, en tres gros). Lordque le cerveau ne fonctionne plus du tout, le patient estmort, peu importe les auyres fonctions.

a écrit : Je ne connaissais pas ces détails, mais je me doutais bien qu'il y n'y avait pas de rapport direct entre le coeur et le cerveau sur ce sujet, car on peut être "mort cérébral" et le coeur continue de battre... Et si je ne me trompe pas, on n'est pas officiellement "mort" dans ce cas là ; c'est l'arrêt du coeur qui détermine la mort... Ce sont donc des "petits machins" dans une oreilette, qui déterminent, dans l'inconscient humain et dans le "fonctionnement" de l'humanité, la vie ou la mort... Passionnant ; mais il y a là une vraie question éthique, non ? Afficher tout ca fait longtemp qu'on ne resume plus la mort a l'arret cardiaque. maintenant, le processus de decision est plus complexe, car on peut etre vraiment et definitivement mort an ayant un coeur qui bats de maniere autonome.

a écrit : Je suis étudiant en 4ème année de médecine, je ne post que très rarement de commentaires mais je me permets de compléter l'anecdote avec une info que je trouve incroyable.

En plus du noeud sinusale qui envoie des influs électrique dans les ventricules au rythme de +/-60 influx/min. Il existe d'a
utres foyer d'influx qui eux battent à des rythmes moins élevés, 40 ou 30/min. Ils sont en temps normale inhibés par les influx du noeud sinusale qui arrivent à un rythme plus élevé. Mais si le nœud sinusale ne fonctionne plus alors ils peuvent prendre le relais. Chaque foyer bat à une fréquence précise, et chaque foyer inhibe le foyer en aval qui lui bat plus lentement. Ce qui fait que lorsque le 1er foyer est non fonctionnel le deuxième prend le relais, puis le troisième, ect ect. Mais à chaque fois que l'on descend d'un foyer la vitesse du cœur râlenti et le flux doit aller en amont et en aval pour diffuser dans tous le cœur ce qui peut entraîner des maladies d'où la pose des fameux Pacemaker.


Voilà j'ai essayé de faire au plus simple :) mais je trouve ça fou que le corps ait prévu des sortes de moteur de secours au cas où les premiers lâche et surtout qu'ils s'activent de manière automatique !
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Chaque étudiant en médecine devrait accrocher son rationalisme au porte-manteau et lire "Voyage au-delà des confins de la conscience" de Dethiollaz et Fourrier, "Et si la maladie n'était pas un hasard" du dr PJ Thomas Lamotte et le chapitre 6 de "N'ayez pas peur de la vie" de Patricia Darré. Et s'intéresser au rôle des symboles dans la maladie et l'accident. Et nous tous : pratiquer l'EMDR pour éviter de somatiser après un traumatisme.

a écrit : ca fait longtemp qu'on ne resume plus la mort a l'arret cardiaque. maintenant, le processus de decision est plus complexe, car on peut etre vraiment et definitivement mort an ayant un coeur qui bats de maniere autonome. Un petit guide utile sur la mort, gommée par notre culture judeo-chrétienne et notre matérialisme, vue par une medium sérieuse : "Un souffle vers l'éternité" de Patricia Darré.

a écrit : Chaque étudiant en médecine devrait accrocher son rationalisme au porte-manteau et lire "Voyage au-delà des confins de la conscience" de Dethiollaz et Fourrier, "Et si la maladie n'était pas un hasard" du dr PJ Thomas Lamotte et le chapitre 6 de "N'ayez pas peur de la vie" de Patricia Darré. Et s'intéresser au rôle des symboles dans la maladie et l'accident. Et nous tous : pratiquer l'EMDR pour éviter de somatiser après un traumatisme. Afficher tout moi je te conseille ça comme lecture :
1. Resistance totale, hans von dach
2. Comment tout peut s'effondrer. Petit manuel de collapsologie

Et je te conseille de pratiquer le massage rectale digitale, ça fait passer le hoquet tu verras :p

a écrit : Tu as peut-être raison mais j'ai un doute... On réanime quelqu'un en arrêt cardiaque pour le ramener à la "vie" justement, non ? On garde des "légumes" dans des lits tant que le coeur bat, non ? Quant aux prélèvements d'organes "coeur battant", là j'ai un gros doute... Quelqu'un sait-il ? On a un étudiant en médecine sur ce forum : c'est quoi exactement la mort ? Afficher tout Pour le "c'est quoi la mort?", je vous renvoi à mon post juste au-dessus de votre question pour la réponse légale et médicale (pour la philosophique, veuillez consulter un docteur en philosophie).
Pour le prélèvement d'organe, oui ça se fait à cœur battant. C'est tout l'intérêt d'une mort encéphalique: le cœur bat et continue à alimenter les organes qui donc ne meurent pas. Sachant que le plus important dans une greffe est de limiter le temps où l'organe est dans la glace sans vascularisation, on prélève donc à cœur battant. La vascularisation est clampée au dernier moment puis on met l'organe dans la glace immédiatement.

J’ai apprit ça sur le billiard quand j’avais 10 ans. J’ai pas eu tous les détails mentionnés dans l’anecdote mais le chirurgien qui m’a opéré m’en a laissé un souvenir qui est resté gravé dans ma mémoire.