L'influx électrique qui fait que votre cœur bat n'est pas lié au système nerveux mais se forme directement dans une région du cœur située dans l'oreillette droite et appelée le noeud sino-atrial. Ce "pacemaker naturel" crée un influx électrique qui se propage ensuite à l'oreillette gauche et aux 2 ventricules.
Le cœur est bien innervé par des nerfs, principalement les nerfs sympathiques et parasympathiques, mais le système nerveux intervient essentiellement dans la régulation de la fréquence et de la force de contraction du cœur.

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Le petit moment impressionnant d'une transplantation cardiaque, c'est à la fin de l'opération, lorsque le nouveau cœur est en place et que le chirurgien lui colle une petite pichenette ce qui le fait repartir avant de refermer
Un moment magique
Pour une fois que j'arrive à lire l'écriture d'un médecin... ;-)
Merci pour ces infos complémentaires et c'est vrai que la nature est extraordinaire d'inventivité...
Les blocs SA sont quand même peu fréquent quand les blocs AV sont fréquents notamment avec l'âge, classés en 3 degrés. De plus le noeud AV ne prend pas réellement le relais en cas de bloc du noeud SA. L'intervalle entre 2 ondes P est variable jusqu'à la pause, et chaque onde P engendrera un QRS. Si l'ECG ne révèle que des QRS sans ondes P, alors on est présence d'un rythme d'échappement.
Pour les non initiés ce commentaire n'a aucun intérêt car incompréhensible
Voilà pourquoi il y a bradycardie avec les BAV ? (Je suis étudiant en soins infirmiers )
Cœur battant pour une grosse partie de l'opération.
Avec détails complets de la procédure.
www.em-consulte.com/en/article/24514
Si tu a 1h à perdre, bonne lecture ;)
J'aime bien l'expression "ce pacemaker naturel"...
Petite précision, le noeud sinusal bat à 120/min et est ralenti par le système nerveux (système parasympathique) à 60-70 ;)
Un patient en état végétatif est dans le coma. Pour autant son cerveau continue de fonctionner, mais ce sont les capacités d’éveil qui sont altérées, notamment la formation réticulée (tractus reticulo-spinal, qui part du tronc cérébral, sorte de mini cerveau archaique, et qui donne l’ordre de se reveiller, en tres gros). Lordque le cerveau ne fonctionne plus du tout, le patient estmort, peu importe les auyres fonctions.
ca fait longtemp qu'on ne resume plus la mort a l'arret cardiaque. maintenant, le processus de decision est plus complexe, car on peut etre vraiment et definitivement mort an ayant un coeur qui bats de maniere autonome.
Chaque étudiant en médecine devrait accrocher son rationalisme au porte-manteau et lire "Voyage au-delà des confins de la conscience" de Dethiollaz et Fourrier, "Et si la maladie n'était pas un hasard" du dr PJ Thomas Lamotte et le chapitre 6 de "N'ayez pas peur de la vie" de Patricia Darré. Et s'intéresser au rôle des symboles dans la maladie et l'accident. Et nous tous : pratiquer l'EMDR pour éviter de somatiser après un traumatisme.
Un petit guide utile sur la mort, gommée par notre culture judeo-chrétienne et notre matérialisme, vue par une medium sérieuse : "Un souffle vers l'éternité" de Patricia Darré.
moi je te conseille ça comme lecture :
1. Resistance totale, hans von dach
2. Comment tout peut s'effondrer. Petit manuel de collapsologie
Et je te conseille de pratiquer le massage rectale digitale, ça fait passer le hoquet tu verras :p
Pour le "c'est quoi la mort?", je vous renvoi à mon post juste au-dessus de votre question pour la réponse légale et médicale (pour la philosophique, veuillez consulter un docteur en philosophie).
Pour le prélèvement d'organe, oui ça se fait à cœur battant. C'est tout l'intérêt d'une mort encéphalique: le cœur bat et continue à alimenter les organes qui donc ne meurent pas. Sachant que le plus important dans une greffe est de limiter le temps où l'organe est dans la glace sans vascularisation, on prélève donc à cœur battant. La vascularisation est clampée au dernier moment puis on met l'organe dans la glace immédiatement.
J’ai apprit ça sur le billiard quand j’avais 10 ans. J’ai pas eu tous les détails mentionnés dans l’anecdote mais le chirurgien qui m’a opéré m’en a laissé un souvenir qui est resté gravé dans ma mémoire.