La mathématicienne qui devait se cacher

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Mathématicienne française, Marie-Sophie Germain a dû lutter pour apprendre les mathématiques. Afin de l’empêcher d’étudier la nuit, son père confisquait ses bougies et pour obtenir les cours de l’École Polytechnique, réservés aux hommes, elle utilisa probablement un nom d’emprunt durant plus de 11 ans : Antoine Auguste Le Blanc.

À sa mort en 1831, le fonctionnaire chargé d’établir son certificat de décès la qualifie de "rentière" au lieu de scientifique, car « ce ne sont pas des affaires de femmes ».


Commentaires préférés (3)

a écrit : Malgré le contexte (révoltant) de l'époque, je reste choqué que son père, plus que la dénigrant, lui mettait des bâtons dans les roues. Alors j'ai lu la page wiki dans son entier il est dit que sa famille après la beaucoup soutenue financièrement ! Du coup ils ont quand même accepté sa passion.

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a écrit : L’école d’ingénieur est gratuite pas les études dans leur ensemble. Personnellement j’ai du emprunter 20000€ pour couvrir mon logement ma nourriture et autres et je l’ai remboursé en travaillant par la suite. Je n’ai pu le faire que grâce à mes parents se portant caution.

Et tu apprendras également que la
proportion de femmes admises dans certaines grandes écoles a explosé cette annee du fait que les oraux n’ont pas eu lieu pour cause de COVID. Cela peut nous amener a penser (sans être prouvé totalement) qu’une certaine discrimination existe toujours.

www.challenges.fr/femmes/a-normale-sup-l-annulation-des-epreuves-orales-a-fait-bondir-la-part-des-femmes-admises_724816
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En effet, il faut bien vivre pendant ses études. Plusieurs de mes camarades, et celle qui est devenue ma femme, ont fait un prêt étudiant (ça devrait d'ailleurs être encadré par l'état, les taux appliqués sont honteux), quand on est dans une bonne école, c'est accordé rubis sur l'ongle.

L'article que tu as mis en lien est très intéressant, mais il écarte plutôt une explication basée sur la discrimination. Les jurées sont pour moitié des femmes. Et la principale raison mise en avant est encore un déterminisme sociale : les garçons ont plus confiance en eux et font moins d'autocensure.

Mon expérience personnel est que le taux de femmes pris en école d'ingénieur est équivalent au taux de femmes en prépa (à mon époque, donc ça date un peu, 15% seulement pour ma promo), donc pas de discrimination au concours.
Là où on peut se poser la question (encore le déterminisme social), c'est pourquoi il y a si peu de femmes dans les études scientifiques, alors qu'il s'agit de leur libre arbitre.

a écrit : Ce que tu dis c'est qu'à un instant t, quand les examinateurs corrigent, il n'y a pas de discrimination. Maintenant, il faut prendre tout le problème dans son ensemble.
Et je n'ai pas parlé d'argent.
Pour les bâtons dans les roues.. je ne sais pas car je viens d'un milieu socia
l aisé (je ne peux que l'imaginer et voir mes amis moins aisés), mais je pense que ce serai bien présomptueux d'affirmer qu'il n'y en a pas. Afficher tout
" mais je pense que ce serai bien présomptueux d'affirmer qu'il n'y en a pas". Avec des arguments comme ça on peut prétendre tout et son contraire.

Comme on dénonce pas mal les débats enflammés sur SCMB et que j'en fais souvent parti, je vais m'arrêter là pour cette anecdote (même si pour une fois le débat est parfaitement dans l'esprit de l'anecdote).


Tous les commentaires (109)

Malgré le contexte (révoltant) de l'époque, je reste choqué que son père, plus que la dénigrant, lui mettait des bâtons dans les roues.

Quand je pense qu'encore aujourd'hui on perd une immense masse intellectuelle à cause des discriminations, mini-monopoles, et consanguinité entre les grandes institutions... J'ai hâte d'être vieux pour voir l'évolution de tous ces problèmes.

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a écrit : Malgré le contexte (révoltant) de l'époque, je reste choqué que son père, plus que la dénigrant, lui mettait des bâtons dans les roues. Alors j'ai lu la page wiki dans son entier il est dit que sa famille après la beaucoup soutenue financièrement ! Du coup ils ont quand même accepté sa passion.

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De nos jours il faut toujours lutter pour apprendre les mathématiques, la physique ou le français.
Moi par exemple, je lutte tous les jours avec mes gamins pour qu'ils apprennent tout ça ! Je suis même prêt à leur acheter toutes les bougies qu'il faut pourtant.

a écrit : Quand je pense qu'encore aujourd'hui on perd une immense masse intellectuelle à cause des discriminations, mini-monopoles, et consanguinité entre les grandes institutions... J'ai hâte d'être vieux pour voir l'évolution de tous ces problèmes. Mouais, tu peux développer stp ?
Aujourd'hui pour être pris dans une grande école il faut passer un concours anonyme où aucune discrimination (sexe, race, niveau social) ne s'applique. Et comme je l'ai déjà signalé sur une autre anecdote, les meilleures écoles d'ingénieurs sont gratuites (pas de discrimination par l'argent).
Il existe un déterminisme social évident, mais il y a une énorme différence entre :
- avoir des enfants issus de milieux favorisés que l'on pousse et qui sont dans un contexte favorable
- empêcher quelqu'un d'y arriver en raison de sa race ou de son sexe

Le résultat peut paraitre le même, mais dans le deuxième cas il y a une intention de nuire, ce qui n'est pas le cas dans notre société.

a écrit : Mouais, tu peux développer stp ?
Aujourd'hui pour être pris dans une grande école il faut passer un concours anonyme où aucune discrimination (sexe, race, niveau social) ne s'applique. Et comme je l'ai déjà signalé sur une autre anecdote, les meilleures écoles d'ingénieurs sont gratuites (pas
de discrimination par l'argent).
Il existe un déterminisme social évident, mais il y a une énorme différence entre :
- avoir des enfants issus de milieux favorisés que l'on pousse et qui sont dans un contexte favorable
- empêcher quelqu'un d'y arriver en raison de sa race ou de son sexe

Le résultat peut paraitre le même, mais dans le deuxième cas il y a une intention de nuire, ce qui n'est pas le cas dans notre société.
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L’école d’ingénieur est gratuite pas les études dans leur ensemble. Personnellement j’ai du emprunter 20000€ pour couvrir mon logement ma nourriture et autres et je l’ai remboursé en travaillant par la suite. Je n’ai pu le faire que grâce à mes parents se portant caution.

Et tu apprendras également que la proportion de femmes admises dans certaines grandes écoles a explosé cette annee du fait que les oraux n’ont pas eu lieu pour cause de COVID. Cela peut nous amener a penser (sans être prouvé totalement) qu’une certaine discrimination existe toujours.

www.challenges.fr/femmes/a-normale-sup-l-annulation-des-epreuves-orales-a-fait-bondir-la-part-des-femmes-admises_724816

a écrit : L’école d’ingénieur est gratuite pas les études dans leur ensemble. Personnellement j’ai du emprunter 20000€ pour couvrir mon logement ma nourriture et autres et je l’ai remboursé en travaillant par la suite. Je n’ai pu le faire que grâce à mes parents se portant caution.

Et tu apprendras également que la
proportion de femmes admises dans certaines grandes écoles a explosé cette annee du fait que les oraux n’ont pas eu lieu pour cause de COVID. Cela peut nous amener a penser (sans être prouvé totalement) qu’une certaine discrimination existe toujours.

www.challenges.fr/femmes/a-normale-sup-l-annulation-des-epreuves-orales-a-fait-bondir-la-part-des-femmes-admises_724816
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En effet, il faut bien vivre pendant ses études. Plusieurs de mes camarades, et celle qui est devenue ma femme, ont fait un prêt étudiant (ça devrait d'ailleurs être encadré par l'état, les taux appliqués sont honteux), quand on est dans une bonne école, c'est accordé rubis sur l'ongle.

L'article que tu as mis en lien est très intéressant, mais il écarte plutôt une explication basée sur la discrimination. Les jurées sont pour moitié des femmes. Et la principale raison mise en avant est encore un déterminisme sociale : les garçons ont plus confiance en eux et font moins d'autocensure.

Mon expérience personnel est que le taux de femmes pris en école d'ingénieur est équivalent au taux de femmes en prépa (à mon époque, donc ça date un peu, 15% seulement pour ma promo), donc pas de discrimination au concours.
Là où on peut se poser la question (encore le déterminisme social), c'est pourquoi il y a si peu de femmes dans les études scientifiques, alors qu'il s'agit de leur libre arbitre.

a écrit : Mouais, tu peux développer stp ?
Aujourd'hui pour être pris dans une grande école il faut passer un concours anonyme où aucune discrimination (sexe, race, niveau social) ne s'applique. Et comme je l'ai déjà signalé sur une autre anecdote, les meilleures écoles d'ingénieurs sont gratuites (pas
de discrimination par l'argent).
Il existe un déterminisme social évident, mais il y a une énorme différence entre :
- avoir des enfants issus de milieux favorisés que l'on pousse et qui sont dans un contexte favorable
- empêcher quelqu'un d'y arriver en raison de sa race ou de son sexe

Le résultat peut paraitre le même, mais dans le deuxième cas il y a une intention de nuire, ce qui n'est pas le cas dans notre société.
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Ce que tu dis c'est qu'à un instant t, quand les examinateurs corrigent, il n'y a pas de discrimination. Maintenant, il faut prendre tout le problème dans son ensemble.
Et je n'ai pas parlé d'argent.
Pour les bâtons dans les roues.. je ne sais pas car je viens d'un milieu social aisé (je ne peux que l'imaginer et voir mes amis moins aisés), mais je pense que ce serai bien présomptueux d'affirmer qu'il n'y en a pas.

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a écrit : Ce que tu dis c'est qu'à un instant t, quand les examinateurs corrigent, il n'y a pas de discrimination. Maintenant, il faut prendre tout le problème dans son ensemble.
Et je n'ai pas parlé d'argent.
Pour les bâtons dans les roues.. je ne sais pas car je viens d'un milieu socia
l aisé (je ne peux que l'imaginer et voir mes amis moins aisés), mais je pense que ce serai bien présomptueux d'affirmer qu'il n'y en a pas. Afficher tout
" mais je pense que ce serai bien présomptueux d'affirmer qu'il n'y en a pas". Avec des arguments comme ça on peut prétendre tout et son contraire.

Comme on dénonce pas mal les débats enflammés sur SCMB et que j'en fais souvent parti, je vais m'arrêter là pour cette anecdote (même si pour une fois le débat est parfaitement dans l'esprit de l'anecdote).

a écrit : " mais je pense que ce serai bien présomptueux d'affirmer qu'il n'y en a pas". Avec des arguments comme ça on peut prétendre tout et son contraire.

Comme on dénonce pas mal les débats enflammés sur SCMB et que j'en fais souvent parti, je vais m'arrêter là pour cette anecd
ote (même si pour une fois le débat est parfaitement dans l'esprit de l'anecdote). Afficher tout
Je suis d'accord mon ami. Et c'est difficile de débattre avec quelques échanges, d'ailleurs je n'aime pas ça. Mais sachez que je comprends parfaitement votre point de vue.
Bonne journée !

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a écrit : En effet, il faut bien vivre pendant ses études. Plusieurs de mes camarades, et celle qui est devenue ma femme, ont fait un prêt étudiant (ça devrait d'ailleurs être encadré par l'état, les taux appliqués sont honteux), quand on est dans une bonne école, c'est accordé rubis sur l'ongle.

L'article que tu as mis en lien est très intéressant, mais il écarte plutôt une explication basée sur la discrimination. Les jurées sont pour moitié des femmes. Et la principale raison mise en avant est encore un déterminisme sociale : les garçons ont plus confiance en eux et font moins d'autocensure.

Mon expérience personnel est que le taux de femmes pris en école d'ingénieur est équivalent au taux de femmes en prépa (à mon époque, donc ça date un peu, 15% seulement pour ma promo), donc pas de discrimination au concours.
Là où on peut se poser la question (encore le déterminisme social), c'est pourquoi il y a si peu de femmes dans les études scientifiques, alors qu'il s'agit de leur libre arbitre.
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Je suis d’accord avec tes arguments mais cette autocensure ou ce « libre arbitre » est foncièrement généré par notre société et par l’image des femmes dans cette dernière.
Il n’y a pas d’intention de nuire mais le problème reste bien présent d’une manière insidieuse.

a écrit : En effet, il faut bien vivre pendant ses études. Plusieurs de mes camarades, et celle qui est devenue ma femme, ont fait un prêt étudiant (ça devrait d'ailleurs être encadré par l'état, les taux appliqués sont honteux), quand on est dans une bonne école, c'est accordé rubis sur l'ongle.

L'article que tu as mis en lien est très intéressant, mais il écarte plutôt une explication basée sur la discrimination. Les jurées sont pour moitié des femmes. Et la principale raison mise en avant est encore un déterminisme sociale : les garçons ont plus confiance en eux et font moins d'autocensure.

Mon expérience personnel est que le taux de femmes pris en école d'ingénieur est équivalent au taux de femmes en prépa (à mon époque, donc ça date un peu, 15% seulement pour ma promo), donc pas de discrimination au concours.
Là où on peut se poser la question (encore le déterminisme social), c'est pourquoi il y a si peu de femmes dans les études scientifiques, alors qu'il s'agit de leur libre arbitre.
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Tu trouves interessant que le taux d'admises correspond "à peu près" au taux de candidates
Ça peut sembler logique, mais en fait la question est pourquoi n'y a-t-il que 15% de femmes à candidater? Pression sociale, familiale? Présentation tendancieuse du métier? Désintérêt personnel?
Une femme qui fait les "Grands Corps" a deux fois plus de probabilités (je n'avais rien trouvé de mieux que d'écrire "chances" dans mon premier texte), de se faire abuser sexuellement par ses condisciples masculins que si elle suivait le parcours "Éducation Nationale" (Bac, Licence, Master, DEA et la suite)
www.mediapart.fr/journal/france/061217/polytechnique-face-au-tabou-des-violences-sexuelles?onglet=full

a écrit : Je suis d’accord avec tes arguments mais cette autocensure ou ce « libre arbitre » est foncièrement généré par notre société et par l’image des femmes dans cette dernière.
Il n’y a pas d’intention de nuire mais le problème reste bien présent d’une manière insidieuse.
Bien si la cause c'est ça, c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que les institutions sont ouvertes. On ne va quand même pas les blâmer si des personnes se brident elles-mêmes. Cela dit j'ai quand même du mal, à notre époque, à imaginer ce type d'éducation qui pousse à ne pas faire d'études, ou plutôt je n'en ai pas du tout conscience.

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a écrit : En effet, il faut bien vivre pendant ses études. Plusieurs de mes camarades, et celle qui est devenue ma femme, ont fait un prêt étudiant (ça devrait d'ailleurs être encadré par l'état, les taux appliqués sont honteux), quand on est dans une bonne école, c'est accordé rubis sur l'ongle.

L'article que tu as mis en lien est très intéressant, mais il écarte plutôt une explication basée sur la discrimination. Les jurées sont pour moitié des femmes. Et la principale raison mise en avant est encore un déterminisme sociale : les garçons ont plus confiance en eux et font moins d'autocensure.

Mon expérience personnel est que le taux de femmes pris en école d'ingénieur est équivalent au taux de femmes en prépa (à mon époque, donc ça date un peu, 15% seulement pour ma promo), donc pas de discrimination au concours.
Là où on peut se poser la question (encore le déterminisme social), c'est pourquoi il y a si peu de femmes dans les études scientifiques, alors qu'il s'agit de leur libre arbitre.
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La part de femme en cpge scientifique se situe entre 25% et 30% à l'heure actuelle.

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a écrit : En effet, il faut bien vivre pendant ses études. Plusieurs de mes camarades, et celle qui est devenue ma femme, ont fait un prêt étudiant (ça devrait d'ailleurs être encadré par l'état, les taux appliqués sont honteux), quand on est dans une bonne école, c'est accordé rubis sur l'ongle.

L'article que tu as mis en lien est très intéressant, mais il écarte plutôt une explication basée sur la discrimination. Les jurées sont pour moitié des femmes. Et la principale raison mise en avant est encore un déterminisme sociale : les garçons ont plus confiance en eux et font moins d'autocensure.

Mon expérience personnel est que le taux de femmes pris en école d'ingénieur est équivalent au taux de femmes en prépa (à mon époque, donc ça date un peu, 15% seulement pour ma promo), donc pas de discrimination au concours.
Là où on peut se poser la question (encore le déterminisme social), c'est pourquoi il y a si peu de femmes dans les études scientifiques, alors qu'il s'agit de leur libre arbitre.
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Pour avoir essayé depuis 8 ans maintenant de convaincre des jeunes filles à aller en prépa parce qu’elles étaient brillantes, j’ai 3 rencontré cas : - celles qui ne savent pas ce que c’est (mais j’ai aussi de jeunes garçons qui ne connaissaient pas non plus), -celles qui n’envisagent absolument pas un métier d’ingénieur ou de grandes écoles parce qu’elles ne veulent pas un métier trop prenant (elles veulent un métier tranquille pour pouvoir ensuite s’occuper des enfants; mais j’ai aussi rencontré des garçons qui voulaient surtout un métier planqué et des études faciles) - celles qui se sentaient incapables de faite des études prolongées car pas de budget (comme des garçons)
En fait je n’ai rencontré aucune élève qui s’interdisait des études parce que c’était une fille.

a écrit : De nos jours il faut toujours lutter pour apprendre les mathématiques, la physique ou le français.
Moi par exemple, je lutte tous les jours avec mes gamins pour qu'ils apprennent tout ça ! Je suis même prêt à leur acheter toutes les bougies qu'il faut pourtant.
Ils manquent peut être la motivation pour s en sortir ;) pourquoi faire des efforts si on pense (a tord a mon avis) que ça ira car on a déjà tout ?;)
Solution : quand ils sont majeur fait leur payer un mini loyer et une part de la bouffe ils vont vite voire qu il faut bosser pour vivre .

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a écrit : L’école d’ingénieur est gratuite pas les études dans leur ensemble. Personnellement j’ai du emprunter 20000€ pour couvrir mon logement ma nourriture et autres et je l’ai remboursé en travaillant par la suite. Je n’ai pu le faire que grâce à mes parents se portant caution.

Et tu apprendras également que la
proportion de femmes admises dans certaines grandes écoles a explosé cette annee du fait que les oraux n’ont pas eu lieu pour cause de COVID. Cela peut nous amener a penser (sans être prouvé totalement) qu’une certaine discrimination existe toujours.

www.challenges.fr/femmes/a-normale-sup-l-annulation-des-epreuves-orales-a-fait-bondir-la-part-des-femmes-admises_724816
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Euh non c est pas gratuit. Perso suis allé a la fac car j avais pas les moyens de payer les frais d inscription aux écoles d ingénieur...
diplomeo.com/actualite-prix_ecoles_ingenieurs
Ça peut paraître "peu" mais quand on a déjà a peine les moyens de se payer a bouffer en bossant pourtant pendant les vacances et que les parents on des fins de mois difficiles (surtout les 30 derniers jours comme disait Coluche). Peut être que la situation s est améliorée (c est y a plus de 20 ans pour moi) mais en étant boursier, crous pour le logement et les frais divers(livres notamment je payais quasi pas de sécu) et en revenant le week end crois moi c était pas rose ts les jours rien qu en étant a la fac(a la fin j ai même pris un boulot a plein temps pour vivre).
Alors s il avait fallu payer en plus un SMIC ou deux pour être en école de ingénieur c était juste impossible. Et encore ma famille m aidait pour la nourriture et non pas d alcool ni de sortie a l époque)
Bref dire que c est maintenant gratuit... J avoue ça m'interpelle.

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a écrit : Pour avoir essayé depuis 8 ans maintenant de convaincre des jeunes filles à aller en prépa parce qu’elles étaient brillantes, j’ai 3 rencontré cas : - celles qui ne savent pas ce que c’est (mais j’ai aussi de jeunes garçons qui ne connaissaient pas non plus), -celles qui n’envisagent absolument pas un métier d’ingénieur ou de grandes écoles parce qu’elles ne veulent pas un métier trop prenant (elles veulent un métier tranquille pour pouvoir ensuite s’occuper des enfants; mais j’ai aussi rencontré des garçons qui voulaient surtout un métier planqué et des études faciles) - celles qui se sentaient incapables de faite des études prolongées car pas de budget (comme des garçons)
En fait je n’ai rencontré aucune élève qui s’interdisait des études parce que c’était une fille.
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Donc comme tu n’en as pas rencontrées, ça n’existe pas ?
C’est une vraie question du coup, je comprends que tu nous donnes ton expérience, mais j’ai du mal à y voir une conclusion pertinente là.

Par ailleurs, je suis surprise de lire que des jeunes filles t’ont dit « je veux un travail planqué pour m’occuper des enfants », quel âge avaient-elles par curiosité ?

a écrit : L’école d’ingénieur est gratuite pas les études dans leur ensemble. Personnellement j’ai du emprunter 20000€ pour couvrir mon logement ma nourriture et autres et je l’ai remboursé en travaillant par la suite. Je n’ai pu le faire que grâce à mes parents se portant caution.

Et tu apprendras également que la
proportion de femmes admises dans certaines grandes écoles a explosé cette annee du fait que les oraux n’ont pas eu lieu pour cause de COVID. Cela peut nous amener a penser (sans être prouvé totalement) qu’une certaine discrimination existe toujours.

www.challenges.fr/femmes/a-normale-sup-l-annulation-des-epreuves-orales-a-fait-bondir-la-part-des-femmes-admises_724816
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Quand les parents n'ont pas les moyens de subvenir aux besoins de l'élève, il y a les bourses d'études, en France. J'en ai bénéficié à l'échelon le plus élevé et donc je sais ce que c'est d'être boursier et ça couvrait tout à fait les frais de scolarité, le logement (en résidence universitaire) et la nourriture (au restaurant universitaire). Je ne vivais pas dans le luxe mais c'était suffisant. J'ai fini par faire un prêt étudiant mais c'était pour acheter une voiture, pas pour des dépenses indispensables. Et ensuite il y a aussi les stages rémunérés et des missions pour la junior-entreprise, par exemple, qui permettent d'améliorer un peu l'ordinaire.

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a écrit : Quand les parents n'ont pas les moyens de subvenir aux besoins de l'élève, il y a les bourses d'études, en France. J'en ai bénéficié à l'échelon le plus élevé et donc je sais ce que c'est d'être boursier et ça couvrait tout à fait les frais de scolarité, le logement (en résidence universitaire) et la nourriture (au restaurant universitaire). Je ne vivais pas dans le luxe mais c'était suffisant. J'ai fini par faire un prêt étudiant mais c'était pour acheter une voiture, pas pour des dépenses indispensables. Et ensuite il y a aussi les stages rémunérés et des missions pour la junior-entreprise, par exemple, qui permettent d'améliorer un peu l'ordinaire. Afficher tout Sauf qu’il suffit d’être pas assez pauvre pour ne pas toucher de bourse. Mes parents n’ont jamais été assez pauvre pour toucher quoique ce soit et pourtant on était à découvert tous les mois et ça sans s’acheter de téléviseur avec la prime de rentrée qui n’existait même pas.
C’est tout le problème des attributions d’aide par palier et non par pourcentage de revenus.