L'étrange cas du cannibale de Rotenburg

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En 2001, Armin Meiwes, un informaticien allemand, se fit connaître en tuant et en dévorant une victime consentante. La victime, avec qui il eut des relations sexuelles consenties, fut recrutée via une annonce en ligne. Surnommé Der Metzgermeister (« le maître boucher »), il avait aménagé tout un étage de son manoir en salle de torture. Il fut condamné en 2006 à la réclusion criminelle à perpétuité.


Commentaires préférés (3)

En plus c’est très mauvais pour la santé de manger quelqu’un...
D’une part c’est mauvais pour la santé de celui qui se fait bouffer (ça on s’en doutait) mais aussi pour celui qui mange.

Je vous invite à regarder cette vidéo qui traite de ce sujet pour en apprendre + :

youtu.be/L-gbA8cjMZM

C'est bon, il est végétarien depuis 2006. Et en plus la "victime" était totalement consentante. ^^

J'aurais au moins appris la signification d'une des chansons d'un groupe que j'ai pourtant beaucoup écouté. La chanson Mein Teil de Rammstein parle de ce fait divers. Mein Teil voulant dire littéralement "ma partie" et métaphoriquement "mon pénis". La victime du boucher s'est d'abord fait couper le pénis qu'ils ont mangé à deux avant d'être tué.

Le cannibalisme c'est déjà particulier, mais être consentant pour se faire bouffer, là c'est carrément glauque.
Sur la fiche Wiki de Meiwes, on y apprend qu'après leur rapport sexuel, la victime "consentante" accepte de se faire sectionner le pénis, puis ils le cuisinent et le mangent ensemble, avant de se faire tuer, découper, et les meilleurs morceaux conservés au congélateur.
Après avoir lu ça, mon café n'a plus du tout la même saveur ^^


Tous les commentaires (47)

En plus c’est très mauvais pour la santé de manger quelqu’un...
D’une part c’est mauvais pour la santé de celui qui se fait bouffer (ça on s’en doutait) mais aussi pour celui qui mange.

Je vous invite à regarder cette vidéo qui traite de ce sujet pour en apprendre + :

youtu.be/L-gbA8cjMZM

Au moins lui il avait fait les choses de façon « romantique » rien à avoir avec ce goujat de luca rocco magnota.

C'est bon, il est végétarien depuis 2006. Et en plus la "victime" était totalement consentante. ^^

J'aurais au moins appris la signification d'une des chansons d'un groupe que j'ai pourtant beaucoup écouté. La chanson Mein Teil de Rammstein parle de ce fait divers. Mein Teil voulant dire littéralement "ma partie" et métaphoriquement "mon pénis". La victime du boucher s'est d'abord fait couper le pénis qu'ils ont mangé à deux avant d'être tué.

Le cannibalisme c'est déjà particulier, mais être consentant pour se faire bouffer, là c'est carrément glauque.
Sur la fiche Wiki de Meiwes, on y apprend qu'après leur rapport sexuel, la victime "consentante" accepte de se faire sectionner le pénis, puis ils le cuisinent et le mangent ensemble, avant de se faire tuer, découper, et les meilleurs morceaux conservés au congélateur.
Après avoir lu ça, mon café n'a plus du tout la même saveur ^^

Pourquoi l'avoir condamné, si tous deux étaient consentants. Et puis, je présume qu'il avait de bonnes raisons, le pauvre. Si on ne peut plus dévorer qui on veut, où va-t-on?

a écrit : Pourquoi l'avoir condamné, si tous deux étaient consentants. Et puis, je présume qu'il avait de bonnes raisons, le pauvre. Si on ne peut plus dévorer qui on veut, où va-t-on? Parce que le droit pénal est indépendant de la volonté de la victime (sauf pour les infractions la concernant, comme un viol, s’il y a consentement il n’existe pas)

Laisser la volonté humaine dicter cela est une porte d’entrée facile pour d’autres actes (endoctrinement, secte etc). C’est aussi une incitation, une société n’a pas d’intéret à ce que ses membres s’entretuent meme volontairement

a écrit : Pourquoi l'avoir condamné, si tous deux étaient consentants. Et puis, je présume qu'il avait de bonnes raisons, le pauvre. Si on ne peut plus dévorer qui on veut, où va-t-on? C'est le principe de l'action publique en droit pénal.

a écrit : Le cannibalisme c'est déjà particulier, mais être consentant pour se faire bouffer, là c'est carrément glauque.
Sur la fiche Wiki de Meiwes, on y apprend qu'après leur rapport sexuel, la victime "consentante" accepte de se faire sectionner le pénis, puis ils le cuisinent et le mangent ens
emble, avant de se faire tuer, découper, et les meilleurs morceaux conservés au congélateur.
Après avoir lu ça, mon café n'a plus du tout la même saveur ^^
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Ils auraient pu en plus le déguster plus longuement, morceau par morceau. Tu reprendras bien un peu de pied ? Oui très cher.

Histoire qui inspira la chanson Mein Teil de Rammstein

Christophe Hondelatte ?!?! Sors de cette application !!!

a écrit : Parce que le droit pénal est indépendant de la volonté de la victime (sauf pour les infractions la concernant, comme un viol, s’il y a consentement il n’existe pas)

Laisser la volonté humaine dicter cela est une porte d’entrée facile pour d’autres actes (endoctrinement, secte etc). C’est aussi une incitati
on, une société n’a pas d’intéret à ce que ses membres s’entretuent meme volontairement Afficher tout
Pourtant c'est sur ce principe que l'on autorise les mariages entre majeurs et mineurs, entre homosexuels etc. Le consentement a comme cadre le bien public.

a écrit : Pourquoi l'avoir condamné, si tous deux étaient consentants. Et puis, je présume qu'il avait de bonnes raisons, le pauvre. Si on ne peut plus dévorer qui on veut, où va-t-on? Ben il a été condamné parce que c'est hors la loi, ce n'est pas plus compliqué :)

a écrit : Pourtant c'est sur ce principe que l'on autorise les mariages entre majeurs et mineurs, entre homosexuels etc. Le consentement a comme cadre le bien public. Non tu mélanges tout là. Le mariage homosexuel est autorisé parce qu'il ne fait de mal à personne. Par contre un mariage homosexuel forcé est interdit en France, de la même façon que le mariage avec un mineur est interdit à cause des dérives que ça peut entraîner. Et le cannibalisme revient à une forme de meurtre, il est donc interdit, consentement ou pas. Le but de la loi est de poser un cadre très défini, pas de se baser sur une notion aussi variable que le consentement.

a écrit : Ben il a été condamné parce que c'est hors la loi, ce n'est pas plus compliqué :) Je pense que c'est l'aspect du consentement qui désoriente un peu Galvatron. Généralement, on considère les faits illégaux car il cause un tort à la victime mais si la victime est consentante alors il n'y a plus de tort.
Dans le cas présent, la personne veut mourir et être mangée après sa mort. S'agit-il donc d'un meurtre de la part de notre cannibale ou d'un suicide de son futur repas ?
Si meurtre = infraction, si aide à se suicider, ben il n'y a pas d'infraction car le suicide n'est pas une infraction.
manger quelqu'un ? oui c'est une infraction (non pas pour le non respect des règles sanitaires) mais pour la dégradation du cadavre.

Cette affaire "simple" ne l'est pas forcément selon le déroulé exact de l'acte. Perso, ca me dégoute un peu, je n'ai pas spécialement envie de lire le compte rendu d'audience.

a écrit : Je pense que c'est l'aspect du consentement qui désoriente un peu Galvatron. Généralement, on considère les faits illégaux car il cause un tort à la victime mais si la victime est consentante alors il n'y a plus de tort.
Dans le cas présent, la personne veut mourir et être mangée après sa mort. S&
#039;agit-il donc d'un meurtre de la part de notre cannibale ou d'un suicide de son futur repas ?
Si meurtre = infraction, si aide à se suicider, ben il n'y a pas d'infraction car le suicide n'est pas une infraction.
manger quelqu'un ? oui c'est une infraction (non pas pour le non respect des règles sanitaires) mais pour la dégradation du cadavre.

Cette affaire "simple" ne l'est pas forcément selon le déroulé exact de l'acte. Perso, ca me dégoute un peu, je n'ai pas spécialement envie de lire le compte rendu d'audience.
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Il est d'abord condamné en première instance à huit ans et demi de prison pour motif d'homicide sur demande qualifié en homicide involontaire par le tribunal de Cassel.

Il est ensuite condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité. Les juges ont estimé qu'Armin Meiwes avait tué la victime pour des mobiles sexuels et reconnu le caractère prémédité du meurtre. Ils n'ont pas retenu le consentement éventuel de la victime et estimé que la petite annonce et la volonté de tuer permettait de qualifier les faits en meurtre avec préméditation pour mobile sexuel.

a écrit : C'est bon, il est végétarien depuis 2006. Et en plus la "victime" était totalement consentante. ^^

J'aurais au moins appris la signification d'une des chansons d'un groupe que j'ai pourtant beaucoup écouté. La chanson Mein Teil de Rammstein parle de ce fait divers. Mein
Teil voulant dire littéralement "ma partie" et métaphoriquement "mon pénis". La victime du boucher s'est d'abord fait couper le pénis qu'ils ont mangé à deux avant d'être tué. Afficher tout
Il a du bol. Theon Greyjoy n'a même pas eu le droit d'en avoir un morceau...

a écrit : Pourtant c'est sur ce principe que l'on autorise les mariages entre majeurs et mineurs, entre homosexuels etc. Le consentement a comme cadre le bien public. En France, le mariage entre un mineur et un majeur (sans distinction de Genre formulé), ou encore entre deux mineurs (toujours sans distinction de Genre formulé), est interdit depuis 2006.
Le procureur de la République peut cependant émettre une dispense pour motif grave.

Quant au mariage civil entre Homosexuels en France, autorisé depuis 2013, il ne consiste qu'une union Légale entre deux personnes physiques aux yeux de l'Administration... tout comme dans le cas d'une union maritale Hétérosexuelle.
De fait, la Légalisation du mariage civil Homosexuel, constitue plus la suppression d'une discrimination que d'une avancée sociale.

Alors je ne sais pas comment ca se passe ailleurs, mais en France, le suicide est interdit.
Si je fais une tentative, les autorités feront tout pour m'en empêcher, et si je persiste je risque de finir avec une camisole de force.

Tuer quelqu'un qui le demande est aussi interdit, c'est un meurtre, mais là, ca peut être interprété différemment selon les pays, en Suisse (il me semble), sous certaines conditions, on peut légalement acheter des produits pour se donner la mort, c'est considéré comme légal, mais en France (et dans l'U.E), c'est interdit et si quelqu'un s'amuse à me vendre ledit produit, il va être accusé de meurtre, d'incitation au meurtre où je ne sais quoi de très embarrassant.

Modifier ces lois, c'est une véritable boite de Pandore, dans l'anecdote, la victime consentante avait forcément un sacré pète au casque, tout comme le bourreau faut l'admettre, les deux auraient eu bien besoin d'un petit séjour en HP, mais c'est trop tard et la condamnation à perpète me paraît justifiée, sinon, ca ouvrirait les portes, comme dit plus haut, à des dérives dont nous n'avons même pas idée!

a écrit : Il est d'abord condamné en première instance à huit ans et demi de prison pour motif d'homicide sur demande qualifié en homicide involontaire par le tribunal de Cassel.

Il est ensuite condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité. Les juges ont estimé qu'Armin Meiwes avait tué la
victime pour des mobiles sexuels et reconnu le caractère prémédité du meurtre. Ils n'ont pas retenu le consentement éventuel de la victime et estimé que la petite annonce et la volonté de tuer permettait de qualifier les faits en meurtre avec préméditation pour mobile sexuel. Afficher tout
Hum les juges sont des êtres humains tout comme le jury. Ils jugent en leur âme et conscience mais surtout en fonction de ce qui leur est rapporté au cours du procès.

Pourquoi ne pas relever la folie ? Comment peut on déterminer que le mec est sain d’esprit en préméditant de tuer quelqu’un puis de le manger ?
Le psy qui le trouve sain d’esprit me fait peur personnellement, sa normalité n est pas la mienne.

Sinon j ai vu le deroule du procès mais j ai pas spécialement envie de voir la vidéo pour savoir comment il l a tue et s il était consentant à ce moment là.
On parle de meurtre mais pourquoi pas de suicide assisté, la victime voulait mourir...

Enfin bref, c’est une affaire malsaine.