Le seppuku est un rituel de suicide bien codifié

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Le seppuku est un rituel d'origine samouraï qui consiste à se suicider en s'ouvrant le ventre. Il est prévu dans différents cas, notamment en cas de défaite lors d'une bataille. Lors du rituel, qui se pratiquait devant plusieurs personnes, le samouraï devait s'éventrer en croix sans crier, tout en regardant droit devant. Une fois éventré, le rituel n'était pas terminé : il se faisait ensuite trancher la tête par son assistant, le Kaishakunin.


Tous les commentaires (162)

a écrit : Si je ne me trompe pas, Seppuku est une transliteration du chinois "si bu ku", littéralement "mourir sans pleurer" Tu te trompes comme il a été expliqué dans les commentaires plus haut. Seppuku c'est littéralement "couper" et "ventre".

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a écrit : Le Seppukku consiste à s'infliger une coupure horizontale sous le nombril. Le jumonji-giri consistait à rajouter une autre coupure verticale à celle déjà horizontale. Si la faute du Bushi était à la limite de l'impardonnable on pouvait le laisser se vider de son sang dans d'atroces souffrances jusqu';à ce que mort s'ensuit.

Pourquoi sous le nombril? Parce que le ventre est le siège de l'âme et de l'énergie, le "ki". Il est le siège de la conscience de soi.

Le Seppuku se déroule de manière identique à chaque fois.
Le samurai se met sur un tatami face à son débiteur, portant un kimono blanc et une ceinture (obi) qui permettra de retenir les viscères.
Le Bushi écrit un dernier waka (court poeme), enveloppera son tento ou wakizachi de feuilles de riz avant de s'ouvrir le flanc par le côté gauche.

Une des dernières personnalités japonaise a avoir pratiqué le Seppuku est l'écrivain subversif Yukio Mishima connu pour des oeuvres comme Kamen no Kokuhaku (Confessions d'un masque). Après avoir réalisé une prise d'otage avec tout un commando il se suicida, ce rituel l'ayant toujours fait fantasmé.

Ensuite contrairement à ce que l'on pense le Seppuku n'était pas banalisé, il est surtout pratiqué pendant Edo (1600-1864) et on ne s'ouvrait pas le ventre à la première défaite. On ne peut pas se Seppuku à la moindre occasion car il y a aussi son devoir de Bushi à accomplir. Il y a eu notamment des polémiques pour savoir si les 47 ronins ont bien fait de venger leur maître.
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il y a d'ailleurs un tres beau film du meme nom..je crois que cette pratique y est meme jouer...

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a écrit : Le Seppukku consiste à s'infliger une coupure horizontale sous le nombril. Le jumonji-giri consistait à rajouter une autre coupure verticale à celle déjà horizontale. Si la faute du Bushi était à la limite de l'impardonnable on pouvait le laisser se vider de son sang dans d'atroces souffrances jusqu';à ce que mort s'ensuit.

Pourquoi sous le nombril? Parce que le ventre est le siège de l'âme et de l'énergie, le "ki". Il est le siège de la conscience de soi.

Le Seppuku se déroule de manière identique à chaque fois.
Le samurai se met sur un tatami face à son débiteur, portant un kimono blanc et une ceinture (obi) qui permettra de retenir les viscères.
Le Bushi écrit un dernier waka (court poeme), enveloppera son tento ou wakizachi de feuilles de riz avant de s'ouvrir le flanc par le côté gauche.

Une des dernières personnalités japonaise a avoir pratiqué le Seppuku est l'écrivain subversif Yukio Mishima connu pour des oeuvres comme Kamen no Kokuhaku (Confessions d'un masque). Après avoir réalisé une prise d'otage avec tout un commando il se suicida, ce rituel l'ayant toujours fait fantasmé.

Ensuite contrairement à ce que l'on pense le Seppuku n'était pas banalisé, il est surtout pratiqué pendant Edo (1600-1864) et on ne s'ouvrait pas le ventre à la première défaite. On ne peut pas se Seppuku à la moindre occasion car il y a aussi son devoir de Bushi à accomplir. Il y a eu notamment des polémiques pour savoir si les 47 ronins ont bien fait de venger leur maître.
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Le ki tient 2 racine, l'une au niveau du rein, l'autre de la sphère digestive.
L'âme tient sa racine dans le Foie DC là je voie pas trop le pourquoi de sous le nombril...

Source: je suis étudiant en Acupuncture

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a écrit : Ce rituel, beurk beurk, quel manque de savoir vivre ! Ils ne manquaient pas de mourir mais pas sympa pour qui fait le ménage ensuite!

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a écrit : Le suicide est le dernier acte de courage d'un lâche As-tu déjà vécu le suicide dans ton entourage ? Moi oui mon père a mis fin à ses jours. Car pour dire une telle connerie c'est pas possible. Ceux qui ne l'ont pas vécu ne comprendront jamais.

a écrit : Quand je lis ce genre d'anecdotes je me pose toujours la même question. Qui est le premier à avoir instauré ce rituel et comment a-t-il eu l'idée du comment faire? Tout a un début, se sont les anciens qui crée le lendemain !

a écrit : Le suicide est le dernier acte de courage d'un lâche C'est pathétique de penser comme ça...

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Et avec ceci vous prendrez quoi en dessert ?

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a écrit : Quand je lis ce genre d'anecdotes je me pose toujours la même question. Qui est le premier à avoir instauré ce rituel et comment a-t-il eu l'idée du comment faire? " Minamoto no Tametomo aurait été le premier homme et samouraï à pratiquer le seppukuhonorable[10], en prenant exemple sur les femmes chinoises : accusées d'avoir enfanté l'enfant d'un autre homme que leur époux, elles s'ouvraient le ventre de désespoir afin de prouver leur fidélité. "

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a écrit : On comprend mieux pourquoi ils trouvent normal de manger un poisson agonisant dans leur assiette, ou de massacrer des requins pour leurs ailerons.
Vraiment je ne comprendrai jamais ce peuple...
Bah sort de chez toi, tu comprendra pourquoi tout le monde ne vie pas comme toi ...

Vu dans le film 47 ronins avec keanu reeves

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a écrit : Le suicide est le dernier acte de courage d'un lâche Tu n'as absolument rien compris. À cette époque, dans le Japon féodal, c'était un acte pour laver un déshonneur (défaite par exemple, comme cité dans l'anecdote). Il fallait du courage, mine de rien, pour faire une telle chose. Il n'est pas du tout question de lâcheté, ici. Merci pour la citation pseudo-philosophique mais il ne faut pas toujours regarder les traditions d'autres époques/pays avec un regard occidental.

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a écrit : C'est pas un manque de savoir vivre, c'est une tradition... Je pense que c'était un calembour. Comme de dire que la mort est un défaut d'éducation, car c'est un manque de savoir vivre. ....

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Cette anecdote me fait drôlement penser à la série Viking où une scène est similaire !

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a écrit : Le suicide est le dernier acte de courage d'un lâche Je suis pas expert en Samurai mais leur code de l'honneur a l'air très respectable et il se suicide pas parce qu'il ont trop de pression au boulot...

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a écrit : Avant de corriger faut lire les commentaires les gens, ce serait cool, surtout si c'est pour corriger avec une faute en plus...
Et le choix du "l" ou du "r" est libre.
On peut très bien ecrire "aligatou", cela reste bon.
Bref, pour tous ceux au dessus de moi, lisez l
es commentaires avant de repondre, ca evitera les poste en 40 fois et les erreurs aussi.
Merci.
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Je vis au Japon, je pense que le plus simple est de l'écrire en japonais une fois pour toutes ありがとう au lieu d'utiliser les romaji a tout bout de champs.
どうぞよろしくお願いします。

a écrit : Nan ça veut rien dire...
En japonais on dit arigato...
En japonais, on n'écrit pas avec les caractères latin.
Ta remarque est parfaitement farfelue.

Tu compares seulement deux écritures phonétiques approximative qui tentent de rendre le --son-- correct.
Et pour le coup, en prononciation française, aligato est nettement plus proche du mot japonais que arigato... Donc plus juste. Ne t'en déplaise, c'est toi qui te plante.
(Mais je ne te demanderais pas de faire seppuku)

Les anglais ne prononçant pas les r, ta version serait surement meilleurs dans le cas d'une prononciation à l'anglaise. (Où, j'imagine, tu as dû lire cette écriture)

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a écrit : Quand je lis ce genre d'anecdotes je me pose toujours la même question. Qui est le premier à avoir instauré ce rituel et comment a-t-il eu l'idée du comment faire? Les rituels s'instaurent et évoluent sur des siècles, voir des millénaires. Et commencent par être une pratique "courante" (dans ces cas) avant de devenir vraiment "ritualisé"
Il n'y a pas une personne, un jour qui décide d'inventer un rituel. (On a plutôt tendance à étendre des rituels existant, ou à en reprendre d'autres destinés à l'origine pour d'autres choses. )

Une fois ritualisée le rituel peut devenir de plus en plus élaboré et sophistiqué. (Et parfois "écrit" en "loi"... Et on prend parfois celui qui l'a simplement écrit pour celui qui l'a "inventé" )


Pour l'évolution historique, j'imagine que ce sacrifice devait permettre à des guerrier de prouver qu'ils n'ont pas perdu, ou fuit, par peur de la mort.
Ou rétrospectivement pour effacer cette peur de la mort qui nous a fait fuir, et que le guerrier n'aurait pas dû avoir. (C'est une défaillance grave en tant que guerrier)

C'est aussi une pratique qui a très certainement été entretenue par les seigneurs de guerres pour que leurs guerriers aient moins envie de fuir (le seppuku étant pratiqué dans les cas de fuite, plus que dans les cas de simple défaite)


À noter qu'entretenir une pratique rituelle est à double tranchant... Car les seigneurs de guerres pouvaient aussi, du coup, se retrouver devoir s'y soumettre...

Mais encore une fois, un rituel tiens lieu d'une culture. Même si des seigneurs peuvent en favoriser le développement, ils ne peuvent pas vraiment les "créer" de toute pièce, les "inventer", ça n'est qu'un des nombreux facteurs favorisant sa perpétuation.


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