Plus de la moitié des mots usuels anglais viennent du français

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Une bonne partie du vocabulaire anglais vient du français. Selon les sources, ce serait de 30 à 60% des mots usuels anglais qui auraient pour origine le français. Mais ces mots français ont souvent été oubliés, si bien qu'un anglophone utilise couramment cinq fois plus de mots qu'un francophone, forcé d'en réimporter certains sous forme de franglais.


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a écrit : La France et l'Angleterre ont été mariées trois siècles, et les peuples se moquaient pas mal de savoir qui était le roi légitime pour parler une langue relativement commune, malgré de nombreuses variantes; le normand et le picard étaient plus proches du langage de Londres que du provençal, le français de Paris peu répandu, et même Jeanne d'Arc parlait une autre langue, née qu'elle était dans la Bourgogne de l'époque, qui s'étendait jusqu'aux Pays-Bas actuels. Les Anglais n'ont jamais été boutés hors du royaume de France (qui était quoi?), des troupes de mercenaires si.
Alors, savoir qui a commencé ...
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Pour le côté linguistique je dis pas, mais du point de vu historique... Tu devrais lire quelques livres sur le sujet.

Par contre je comprends pas les commentaires qui disent que l'anglais est plus riche que le français parce qu'il a plus de mot, il me semble alors que pour vous une avalanche de synonymes vaut mieux qu'une riche grammaire et qu'une grande précision...
En plus il y a les stats et la pratique, un français moyen sait utiliser environ 15 000 mot, un anglais moyen si tu lui retires ses synonymes je peux vous assurer qu'il en utilise bien moins.
Bref dire que l'anglais est plus riche que le français me semble une aberration.

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a écrit : En tant qu'agrégatif d'anglais et pour apporter ma petite pierre à l'édifice (car j'ai lu quelques approximations)... Je rejoins l'avis de Freespeech.

La communauté scientifique admet communément que 30-40% du vocabulaire anglais est d'origine française (à distinguer de l&#
039;origine latine) et que les anglais (nous parlons bien de l'anglais britanique) ont 3 fois plus de mots. Environ.

Contrairement à ce qui a été dit plus haut, l'anglais n'est pas une langue agglutinante (type allemand), on ne créé pas des mots comme ça. Même s'il existe une plus grande souplesse qu'en français, certes.
Il y a ceci dit globalement un mouvement général qui consiste à verbaliser des tournures nominales. (et l'animisme est à proscrire)
Par exemple : Il la regarda à de nombreuses reprises -> He kept on looking at her.

La raison de la grande richesse de la langue anglaise vient de la précision de son vocabulaire. Le français est la langue de la raison et l'anglais des sentiments Und Deutsch is für Angst... Dixit Rammstein.

Comme mentionné plus haut. Prenons le verbe regarder (quelqu'un).
En anglais il n'y a pas d'équivalent absolu. Voici une petite liste non exhaustive des incontournables :
To glare -> regarder (avec ressentiment)
To stare -> regarder (fixement)
To glance -> regarder (jeter un coup d'oeil)
To peer -> regarder (avec attention, notion de difficulté.)
To gaze -> regarder (avec insistance)
To watch -> regarder (quelque chose d'animé - TV, match)
To see -> regarder (proche de voir)
To look at -> regarder (sans connotation particulière)

De même, luire :
Gleam (briller faiblement - Difficilement ?)
Glitter (surface métallique)
Glimmer (luit faiblement)
Shine (irradie)
Glisten (surface mouillée)
Gleam (reflets chaleureux)
Etc.

On ajoute du sentiment, du connoté, dans les mots.
De plus, il existe de nombreux concepts qui n'existent pas en français. Même les plus courant !

Expensive -> Onéreux. Oui mais...
Cheap - > ??? Pas onéreux ?

Deep -> Profond. Oui mais...
Shallow -> ??? Peu profond ?

Il existe de nombreux mots dont la traduction nécessite un recours à la périphrase faute d'équivalent.


Maintenant... Pour la petite histoire.
Pour faire simple (en racourcissant), le français est resté pendant des siècles la langue de la cour anglaise. Mais avec la guerre de 100 ans, la langue de Molière (pas né...) n'était plus en odeur de sainteté, alors, les anglais ont essayé d'uniformiser les "créoles" variés qui avaient cours dans le pays.
Les paysans parlaient essentiellement une langue issue des Saxons et des Angles. Mais aussi un peu de Norois.
A l'heure actuelle, l'anglais britanique est composé en gros de 30 à 40% de Français, pareil de langues germaniques, du Norois, du latin et du divers.
C'est sous l'impulsion d'Elizabeth (après Henri VIII) que cette uniformisation de la langue a eu lieu. Les auteurs étaient très encouragés (£££) à créer cette unité linguistique. Nous devons par exemple à Marlowe l'expression Love at first sight (coup de foudre).
Tout en gardant à l'esprit que les pauvres parlait du germanique et les riches du françois, nous pouvons relever des occurrences de la vie quotidienne. Les paysans qui élevait les animaux les désignaient en germanique. Les riches qui les mangeaient en français.
Ainsi, de nos jours la langue fait la distinction entre l'animal vivant et la viande qu'on mange :
Pig -> pork
Ox(en) -> beef
Sheep -> mutton
Calf -> veal
Deer -> venison
Etc.
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Oui ... Et ce problème des langues vivantes, donc qui évoluent et interfèrent, était déjà soulevé dans les années 1970 par Etiemble dans son livre "Parlez-vous Franglais ?"

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Pour une fois, JLSD.
D'ailleurs, en cours d'anglais renforcé, une correspondante anglaise nous avaient fait un cours qui portait sur ce thème. En gros, les modifications sont faites sur une partie du mot, souvent le début ou la fin. Par exemple : étude -> study. Le "é" est remplacé par un "s". Y a plein d'exemple comme ça !

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a écrit : Ca avait déjà été abordé mais ils "utilisent" 5 fois plus de mots uniquement à cause de la construction de leur langue.
En effet, quand par exemple nous, nous avons " rayon" et " soleil", lorsque qur nous disons "un rayon de soleil" cela ne fait tjs que deux mots.
Alo
rs que eux, ils auront "beam" et "sun", et ils diront "a sunbeam", ce qui en fait un nouveau mot !
Et ca marche pour bcp de choses !
Elle vient de la cette différence.
Il ne faut pas penser que l'on a mpins de vocabulaire ;).
D'ailleurs l'anglais n'a pas notre grammaire.

Pour en revenir à l'anecdote, sachez que quasi 100% des mots terminant en "-tion" viennent du francais, coloration, imagination etc.
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Ne dit-on pas plutôt sunray?

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Parce que pendant très longtemps (et il y a très longtemps ; vers le Xème siècle), le Royaume-Uni a eu pour langue officielle le français. Mais l'anglais a fini par reprendre le dessous car c'était la seule langue que le peuple connaissait. Seuls ceux qui avaient les moyens ou l'entourage parlaient couramment français. Je rejoins donc le contenu de l'anecdote : beaucoup de noms français ont été "anglicisés" pour devenir des mots courant, notamment certains animaux qui se trouvent dans l'assiette : 'a mutton' vient du français "mouton", et est celui que l'on mange, tandis que 'sheep' est le mouton qui gambade dans la prairie. C'est le cas pour beaucoup de noms de viande. Les Britanniques accordent une grande importance à cette différence.
Rappelons également que le français était il y a quelques siècles la langue internationale ; Voltaire, par exemple, conversait avec ses amis allemands exclusivement en français.

a écrit : C'est pourquoi lorsque je parle avec un interlocuteur anglais et que je butte sur un mot je dis le mot auquel je pense en français en essayant de l'angliciser et j'arrive souvent à me faire comprendre. Attention aux faux amis ! ;))

a écrit : Ca avait déjà été abordé mais ils "utilisent" 5 fois plus de mots uniquement à cause de la construction de leur langue.
En effet, quand par exemple nous, nous avons " rayon" et " soleil", lorsque qur nous disons "un rayon de soleil" cela ne fait tjs que deux mots.
Alo
rs que eux, ils auront "beam" et "sun", et ils diront "a sunbeam", ce qui en fait un nouveau mot !
Et ca marche pour bcp de choses !
Elle vient de la cette différence.
Il ne faut pas penser que l'on a mpins de vocabulaire ;).
D'ailleurs l'anglais n'a pas notre grammaire.

Pour en revenir à l'anecdote, sachez que quasi 100% des mots terminant en "-tion" viennent du francais, coloration, imagination etc.
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Ils se prononcent exactement pareil en turque également

À noter que l'anglais, aussi étrange que ca puisse paraître pour certain, ressemble énormément à l'allemand.
L'allemand qui lui aussi comporte une grande quantité de mots venant du français, parfois germanisés

a écrit : Pour le côté linguistique je dis pas, mais du point de vu historique... Tu devrais lire quelques livres sur le sujet.

Par contre je comprends pas les commentaires qui disent que l'anglais est plus riche que le français parce qu'il a plus de mot, il me semble alors que pour vous une avalanche de s
ynonymes vaut mieux qu'une riche grammaire et qu'une grande précision...
En plus il y a les stats et la pratique, un français moyen sait utiliser environ 15 000 mot, un anglais moyen si tu lui retires ses synonymes je peux vous assurer qu'il en utilise bien moins.
Bref dire que l'anglais est plus riche que le français me semble une aberration.
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Attention ne pas tomber dasns le piège de la grammaire "facile".
La grammaire anglaise est éminemment plus complexe que la grammaire française.
Il n'existe par exemple que 2 temps grammaticaux en anglais. Le présent et le prétérit.
Le reste sont des marqueurs. Le 0 (ou -s), -ED, -EN, -ING. La complexité vient de l'abile combinaison de tout ça. Il peut être extrêmement complexe de différencier clairement les différents sens :
- It rains
- It rained
- It is raining
- It has rained
- It was raining
- It has been raining
- It had rained
- It had been raining
- Etc.
Aucune de ses proposition n'a le même sens évidemment, et là où c'est sympa, elles peuvent pourtant dire parfois la même chose. Ce qui change est l'avis de l'énonciateur.
Et que dire des modaux ! La diffrence entre : You must learn English ! Et You have to learn English est-elle claire ?

Dire que la grammaire ou que la langue anglaise est plus simple est une erreur grossière, c'est évidement une aberation. C'est différent.
Cela est soit de l'orgueil mal placé. Cocorico ! Il ne s'agit pas de classer la difficulté. (sauf pour le Gaélic, ça c'est vraiment chaud.... :) ). Opinion souvent basée sur une image véhiculée par les médias et/ou des idées reçues éculées (les américains sont stupides, le "petit peuple" est très limité, etc.)
Soit une méconnaissance des langues. Ce qui n'est pas une tare, hein. Tout le monde n'est pas linguiste. Moi c'est mon job, mais je comprends bien que tout le monde n'a pas ces connaissances là.
Le français demande d'apprendre ses tableaux de conjugaison, ce qui est fastidieux, mais simple d'utilisation une fois su.
L'anglais place l'énonciateur au centre du discours. Là où le français est descriptif, le discours ne peut jamais être dissocié de celui qui le tient. La grammaire anglaise utilisée traduit forcément d'une extrême subjectivité de la personne qui parle.
Et bien que je travaille quotidiennement avec des anglophones ayant une maîtrise du français largement supérieure au français moyen, je n'ai que très rarement rencontré des francophones maîtrisant toutes les subtilités de la langue de shakespeare.
:)

a écrit : Ca avait déjà été abordé mais ils "utilisent" 5 fois plus de mots uniquement à cause de la construction de leur langue.
En effet, quand par exemple nous, nous avons " rayon" et " soleil", lorsque qur nous disons "un rayon de soleil" cela ne fait tjs que deux mots.
Alo
rs que eux, ils auront "beam" et "sun", et ils diront "a sunbeam", ce qui en fait un nouveau mot !
Et ca marche pour bcp de choses !
Elle vient de la cette différence.
Il ne faut pas penser que l'on a mpins de vocabulaire ;).
D'ailleurs l'anglais n'a pas notre grammaire.

Pour en revenir à l'anecdote, sachez que quasi 100% des mots terminant en "-tion" viennent du francais, coloration, imagination etc.
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Non pas uniquement. Ils ont aussi plus de vocabulaire.
Suivant les domaines c'est plus ou moins marqué. En sciences, finances, commerce (par exemple), les mots sans équivalent français se comptent par milliers.

a écrit : Il me semble avoir appris avec étonnement il y a quelque temps que l'anglais était la langue avec le plus de mots (on pense plus volontiers au mandarin ou au japonais), arrêtez-moi si je me trompe...

Autre exemple de glissement sémantique dans les deux sens : bougette (petite poche pour l'argent
qu'on attachait sur la taille) > budget (à l'anglaise, "beudgette") > budget (à la française). Afficher tout
Je vous arrête: l'anglais oxfordien a accumulé des mots de très nombreuses origines, gaëliques, saxonnes, noroises, françaises, germaniques, méditerranéennes de tous bords, arabes, indiennes ... L'ex-Empire s'est enrichi de tout (pas seulement de marchandises) et était LA puissance maritime au faîte de sa gloire.
Un dictionnaire moyen, pas de référence, a des centaines de milliers d'entrées.
Le mandarin est limité, lorsqu'il n'est pas transcrit en caractères latins (pinyin) par la difficulté à mémoriser les caractères (en savoir 30 000, c'est très bien), et celle de les prononcer (il y a peu d'indices), ainsi que de les retrouver dans un dictionnaire (ils sont classés par nombre de coups de pinceaux, puisqu'il n'y a par définition pas de classement alphabétique). C'est encore pire en japonais: coexistence de plusieurs écritures, vocabulaire dépendant du sexe et du niveau hiérarchique - douze mots pour dire "je" - , impossibilité d'exprimer directement une négation - ce serait impoli -, refus de transcrire en caractères latins par souci de rendre le langage impénétrable; lors de la reddition prononcée par l'Empereur, qui ne parlait qu'une langue de palais, il a fallu traduire en langage ordinaire.

a écrit : Attention ne pas tomber dasns le piège de la grammaire "facile".
La grammaire anglaise est éminemment plus complexe que la grammaire française.
Il n'existe par exemple que 2 temps grammaticaux en anglais. Le présent et le prétérit.
Le reste sont des marqueurs. Le 0 (ou -s), -ED, -EN,
-ING. La complexité vient de l'abile combinaison de tout ça. Il peut être extrêmement complexe de différencier clairement les différents sens :
- It rains
- It rained
- It is raining
- It has rained
- It was raining
- It has been raining
- It had rained
- It had been raining
- Etc.
Aucune de ses proposition n'a le même sens évidemment, et là où c'est sympa, elles peuvent pourtant dire parfois la même chose. Ce qui change est l'avis de l'énonciateur.
Et que dire des modaux ! La diffrence entre : You must learn English ! Et You have to learn English est-elle claire ?

Dire que la grammaire ou que la langue anglaise est plus simple est une erreur grossière, c'est évidement une aberation. C'est différent.
Cela est soit de l'orgueil mal placé. Cocorico ! Il ne s'agit pas de classer la difficulté. (sauf pour le Gaélic, ça c'est vraiment chaud.... :) ). Opinion souvent basée sur une image véhiculée par les médias et/ou des idées reçues éculées (les américains sont stupides, le "petit peuple" est très limité, etc.)
Soit une méconnaissance des langues. Ce qui n'est pas une tare, hein. Tout le monde n'est pas linguiste. Moi c'est mon job, mais je comprends bien que tout le monde n'a pas ces connaissances là.
Le français demande d'apprendre ses tableaux de conjugaison, ce qui est fastidieux, mais simple d'utilisation une fois su.
L'anglais place l'énonciateur au centre du discours. Là où le français est descriptif, le discours ne peut jamais être dissocié de celui qui le tient. La grammaire anglaise utilisée traduit forcément d'une extrême subjectivité de la personne qui parle.
Et bien que je travaille quotidiennement avec des anglophones ayant une maîtrise du français largement supérieure au français moyen, je n'ai que très rarement rencontré des francophones maîtrisant toutes les subtilités de la langue de shakespeare.
:)
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Ok, ça a me mérite d'être clair ^^
Je disais pas ça par simple chauvinisme et cocorico (même si je pense qu'on ne l'est pas assez, mais c'est pas le sujet ;-) ).
Je pensais ça par rapport à tous mes profs et autres sources à droite à gauche, et une basique réflexion mais si c est ton métier je vois mal te contre dire

Mais pour mieux comprendre et puisque tu sembles être plus que qualifié, sur le papier ok c'est bien plus compliqué que ça, mais dans la pratique et au-delà de patriciens (comme tes exemples) est-ce que les anglophones font vraiment eux-même la différence entre toutes ces combinaisons et n'utilisent pas plus ou moins toujours la même chose comme on a l'impression. On le voit dans les séries, films ou même la presse !
Donc sur la théorie linguistique ok, mais en pratique ? Par rapport à la pratique française ou l'on peut trouver des livres et de la presse très bien écrite ?

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a écrit : En tant qu'agrégatif d'anglais et pour apporter ma petite pierre à l'édifice (car j'ai lu quelques approximations)... Je rejoins l'avis de Freespeech.

La communauté scientifique admet communément que 30-40% du vocabulaire anglais est d'origine française (à distinguer de l&#
039;origine latine) et que les anglais (nous parlons bien de l'anglais britanique) ont 3 fois plus de mots. Environ.

Contrairement à ce qui a été dit plus haut, l'anglais n'est pas une langue agglutinante (type allemand), on ne créé pas des mots comme ça. Même s'il existe une plus grande souplesse qu'en français, certes.
Il y a ceci dit globalement un mouvement général qui consiste à verbaliser des tournures nominales. (et l'animisme est à proscrire)
Par exemple : Il la regarda à de nombreuses reprises -> He kept on looking at her.

La raison de la grande richesse de la langue anglaise vient de la précision de son vocabulaire. Le français est la langue de la raison et l'anglais des sentiments Und Deutsch is für Angst... Dixit Rammstein.

Comme mentionné plus haut. Prenons le verbe regarder (quelqu'un).
En anglais il n'y a pas d'équivalent absolu. Voici une petite liste non exhaustive des incontournables :
To glare -> regarder (avec ressentiment)
To stare -> regarder (fixement)
To glance -> regarder (jeter un coup d'oeil)
To peer -> regarder (avec attention, notion de difficulté.)
To gaze -> regarder (avec insistance)
To watch -> regarder (quelque chose d'animé - TV, match)
To see -> regarder (proche de voir)
To look at -> regarder (sans connotation particulière)

De même, luire :
Gleam (briller faiblement - Difficilement ?)
Glitter (surface métallique)
Glimmer (luit faiblement)
Shine (irradie)
Glisten (surface mouillée)
Gleam (reflets chaleureux)
Etc.

On ajoute du sentiment, du connoté, dans les mots.
De plus, il existe de nombreux concepts qui n'existent pas en français. Même les plus courant !

Expensive -> Onéreux. Oui mais...
Cheap - > ??? Pas onéreux ?

Deep -> Profond. Oui mais...
Shallow -> ??? Peu profond ?

Il existe de nombreux mots dont la traduction nécessite un recours à la périphrase faute d'équivalent.


Maintenant... Pour la petite histoire.
Pour faire simple (en racourcissant), le français est resté pendant des siècles la langue de la cour anglaise. Mais avec la guerre de 100 ans, la langue de Molière (pas né...) n'était plus en odeur de sainteté, alors, les anglais ont essayé d'uniformiser les "créoles" variés qui avaient cours dans le pays.
Les paysans parlaient essentiellement une langue issue des Saxons et des Angles. Mais aussi un peu de Norois.
A l'heure actuelle, l'anglais britanique est composé en gros de 30 à 40% de Français, pareil de langues germaniques, du Norois, du latin et du divers.
C'est sous l'impulsion d'Elizabeth (après Henri VIII) que cette uniformisation de la langue a eu lieu. Les auteurs étaient très encouragés (£££) à créer cette unité linguistique. Nous devons par exemple à Marlowe l'expression Love at first sight (coup de foudre).
Tout en gardant à l'esprit que les pauvres parlait du germanique et les riches du françois, nous pouvons relever des occurrences de la vie quotidienne. Les paysans qui élevait les animaux les désignaient en germanique. Les riches qui les mangeaient en français.
Ainsi, de nos jours la langue fait la distinction entre l'animal vivant et la viande qu'on mange :
Pig -> pork
Ox(en) -> beef
Sheep -> mutton
Calf -> veal
Deer -> venison
Etc.
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Quelques remarques sur un commentaire bienvenu dans son ensemble:

- "Il la regarda à de nombreuses reprises -> He kept on looking at her." Non, vous traduisez comme s'il la regardait sans discontinuité; c'était l'occasion d'utiliser "glance", "glimpse", "peep" ou "peek".

- Piège non mentionné de "see = voir" et "look = regarder"; oui, mais "oversee = examiner minutieusement", et "overlook = jeter un coup d'œil en diagonale".

- "Cheap" peut être:
a) inexpensive, low-priced, low-cost, economical, reasonable, affordable, keen, bargain, market-down, slashed, discounted ... (= de prix non excessif);
b) gaudy, poor-quality, inferior, shoddy, common, trashy, tawdry, tatty, paltry, worthless, second-rate, cheapjack, gimcrack, tacky, despicable, contemptible, low, base, mean, sordid, vulgar, shameful, debased, stingy ... (= minable).

a écrit : Pour le côté linguistique je dis pas, mais du point de vu historique... Tu devrais lire quelques livres sur le sujet.

Par contre je comprends pas les commentaires qui disent que l'anglais est plus riche que le français parce qu'il a plus de mot, il me semble alors que pour vous une avalanche de s
ynonymes vaut mieux qu'une riche grammaire et qu'une grande précision...
En plus il y a les stats et la pratique, un français moyen sait utiliser environ 15 000 mot, un anglais moyen si tu lui retires ses synonymes je peux vous assurer qu'il en utilise bien moins.
Bref dire que l'anglais est plus riche que le français me semble une aberration.
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Bertrand du Guesclin était bien placé pour savoir que la guerre dite de cent ans était en fait une lutte entre bandes de brigands rivales qui faisaient peu de cas d'une quelconque nationalité; il a d'ailleurs combattu Simon de Montfort, dont le nom sonne comme étant de la doulce France.

L'erreur est de croire que l'exubérant vocabulaire anglais contient surtout des synonymes; au contraire, si chaque mot n'a pas un sens très précis comme en français, il renvoie à une connotation d'images non interchangeables.

Quant à la grammaire: celle du français est (inutilement dans bien des cas) très complexe; mais celle de l'anglais bien pire, elle n'est même pas formalisée: je n'ai jamais lu de grammaire de référence à l'usage des Français qui ne comporte pas des erreurs, parfois graves - pourquoi erreur? eh bien justement, je suis incapable de le dire, je sens, c'est tout, que jamais un anglophone ne dira tel ou tel exemple présenté comme modèle.

Il faut aussi voir que l'anglais est parlé à des niveaux très divers, et que la grammaire et l'accent vous classent immédiatement dans une catégorie régionale et sociale (le "Pygmalion" de G. B. Shaw est à peine exagéré).
La presse de bon niveau anglaise fait beaucoup moins de fautes que son équivalente française (seul "le Canard Enchaîné" est pratiquement irréprochable), et son vocabulaire est bien plus étendu - amusez-vous comme moi à compter, dans un numéro de "The Week", les mots qu'un étudiant français en licence d'anglais ne sait pas ....

Citation de Khassandr sur la distinction: "You must learn English ! Et You have to learn English"; est-elle claire ?
Oui:
a) il faut absolument que (quasiment coercition physique)
"You must learn English and be able to order something to eat".
b) il vous faut (sens plus moral)
"You have to learn English to understand the road-signs".

a écrit : Presque tous les mots en -ty en anglais par exemple viennent du français : - beauty, liberty, prosperity, royaulty, majesty...

Sur la même logique, tous les mots en -tion viennent du français (creation, corporation, occupation, reservation...).

Le "canif" français qui a également don
né "knife" (le couteau).

Le mot "île" en français s'écrivait autrefois "isle" (l'accent circonflexe sur le i indique la disparition du s muet). Or, île en anglais se dit "island" (le s ne se prononçant pas non plus).
On retrouve la même logique avec :
- château / castle
- forêt / forest
- hôtel / hostel
- hôpital / hospital

Certains mots en français peuvent se traduire de 2 façons en anglais : un mot avec une origine germanique, et un mot avec une origine latine.

Le mot "germanique" correspond souvent au sens propre du terme, alors que le mot "latin" au sens figuré.

Exemple : plonger peut se traduire par :
- to dive (origine germanique : sens propre) : plonger dans un lac, dans une piscine...
- to plunge (origine latine : sens figuré) : un taux de croissance qui plonge...

Dans un registre plus soutenu, on préférera utiliser les mots d'origine latine. Le mot français permet également de distinguer le sens du mot ou d'éviter les confusions :

Ex : snail (= escargot, l'animal) / escargot (= escargot, celui que l'on mange).

Également, même si le mot "perfum" désigne le parfum de manière générale (le mot vient d'ailleurs du français), on utilisera volontier le mot "cologne" pour parler d'un parfum pour homme.

En français, on utilisait également autrefois le terme "fleureter" comme synonyme de "séduire" (fleureter en référence à la fleur). Ce mot s'est peu à peu introduit dans la langue anglais et a donné le verbe "flirt". Ce mot s'est ensuite réintroduit dans la langue française via le verbe "flirter". Les deux langues se sont ici doublement influencé, en quelques sortes.

Plein de mot plus "modernes" sont directement repris du français :
- a souvenir
- a fiancée
- a café
- a rendezvous

On retrouve également plusieurs mots d'origine français dans le champ lexical juridique. Exemple : a mortgage (un prêt hypothécaire) qui est composé de deux mots français.

Des mots sont parfois repris du français et complétement déformés ou erronés. Exemple : il n'est par rare d'entre un anglais utiliser le mot "a sous-entendre" pour parler d'un "sous-entendu".

De nombreuses expressions et tournures orales sont également empruntées directement au français :
- Bon appetit !
- Et voilà !

Enfin, n'importe quel anglais ou américain comprendre la fameuse question : "Voulez-vous coucher avec moi, ce soir ?"

Il n'est ainsi pas étonnant que la langue anglaise soit souvent considérée comme la plus latine des langues germaniques, et le français comme la plus germanique des langues latines.

Vous n'avez plus aucune raison de ne pas vous mettre à l'anglais !

Have a nice day :)

(Notez le mot "day" et son origine latine. On le retrouve en français, par exemple dans midi (mi et di : la moitié du jour).
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Merci! J'ai plus appris avec vous sur l'anglais qu'avec 10 ans de cours avec mes profs d'anglais!

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a écrit : Il faudra que je me "remembre" cette anecdote, du vieux français "se remembrer", se souvenir, qui a donné "remember" en Anglais... Ça n'est pas plutôt rememorer ?

a écrit : Bertrand du Guesclin était bien placé pour savoir que la guerre dite de cent ans était en fait une lutte entre bandes de brigands rivales qui faisaient peu de cas d'une quelconque nationalité; il a d'ailleurs combattu Simon de Montfort, dont le nom sonne comme étant de la doulce France.

L'
erreur est de croire que l'exubérant vocabulaire anglais contient surtout des synonymes; au contraire, si chaque mot n'a pas un sens très précis comme en français, il renvoie à une connotation d'images non interchangeables.

Quant à la grammaire: celle du français est (inutilement dans bien des cas) très complexe; mais celle de l'anglais bien pire, elle n'est même pas formalisée: je n'ai jamais lu de grammaire de référence à l'usage des Français qui ne comporte pas des erreurs, parfois graves - pourquoi erreur? eh bien justement, je suis incapable de le dire, je sens, c'est tout, que jamais un anglophone ne dira tel ou tel exemple présenté comme modèle.

Il faut aussi voir que l'anglais est parlé à des niveaux très divers, et que la grammaire et l'accent vous classent immédiatement dans une catégorie régionale et sociale (le "Pygmalion" de G. B. Shaw est à peine exagéré).
La presse de bon niveau anglaise fait beaucoup moins de fautes que son équivalente française (seul "le Canard Enchaîné" est pratiquement irréprochable), et son vocabulaire est bien plus étendu - amusez-vous comme moi à compter, dans un numéro de "The Week", les mots qu'un étudiant français en licence d'anglais ne sait pas ....
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Pour mettre intéressé au sujet je peux vous assurer que non.
On a cette image de la guerre de cent ans, de brigands profiteurs payer une fois par un camp, d'autres fois par l'autre, mais elle est fausse et on l'a doit à deux choses. D'abord la politique de raids et surtout de "grandes chevauchées" pratiqué par les anglais ; ensuite par l'essoufflement démographique et financier des protagonistes au bout de quelques décennies de guerres qui ont amener des soldats à trouver leur solde eux-mêmes mais pour une bonne partie de la guerre de cent ans les batailles était tout à fait classique et même pour certaines on a atteint des records en nombre de soldat présent (soldats parfaitement équipé et entraîné).
La vision que vous avez de la guerre de cent ans est donc à nuancer.
Ensuite oui dans certaines régions les motivations était long d'être patriotique, dans le Périgord ou la Bretagne (duguesclin étant un des rares à être du côté français) et biensûr la Bourgogne mais elle ne se sentait pas française à ce moment de l'histoire, par contre négligé le sentiment d'appartenance à un royaume français et le réel envie d'avoir un roi français et non anglais serait une faute, les états généraux de 1317 le montre, et une fois la guerre engagé il y a eus de forte prise de position à toutes les échelles qui on durée toute la guerre que ça soit des régions, des villes, des familles de nobles...
Le sentiment d appartenance à la France étant présent dès 1214, bien avant la guerre de cent ans donc.
Et prendre l'exemple de nom de noble très français (même si certains était bien français) qui on combattu pour les anglais pour montrer le caractère anational de cette guerre est très très abusif : la totalité de la noblesse anglaise étant d origine française depuis 1066 la presque totalité des grandes figures de la guerre porte des noms français...ça ne montre donc rien

D'accord mais un anglophones moyens utilise t-il plus les possibilités de sa langue qu'un français moyen ? Dans la pratique de tous les jours qui l'utilise de façon la plus riche selon toi ? Je sais c'est pas une question facile mais je vois pas comment trouver la réponse par moi même

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a écrit : En tant qu'agrégatif d'anglais et pour apporter ma petite pierre à l'édifice (car j'ai lu quelques approximations)... Je rejoins l'avis de Freespeech.

La communauté scientifique admet communément que 30-40% du vocabulaire anglais est d'origine française (à distinguer de l&#
039;origine latine) et que les anglais (nous parlons bien de l'anglais britanique) ont 3 fois plus de mots. Environ.

Contrairement à ce qui a été dit plus haut, l'anglais n'est pas une langue agglutinante (type allemand), on ne créé pas des mots comme ça. Même s'il existe une plus grande souplesse qu'en français, certes.
Il y a ceci dit globalement un mouvement général qui consiste à verbaliser des tournures nominales. (et l'animisme est à proscrire)
Par exemple : Il la regarda à de nombreuses reprises -> He kept on looking at her.

La raison de la grande richesse de la langue anglaise vient de la précision de son vocabulaire. Le français est la langue de la raison et l'anglais des sentiments Und Deutsch is für Angst... Dixit Rammstein.

Comme mentionné plus haut. Prenons le verbe regarder (quelqu'un).
En anglais il n'y a pas d'équivalent absolu. Voici une petite liste non exhaustive des incontournables :
To glare -> regarder (avec ressentiment)
To stare -> regarder (fixement)
To glance -> regarder (jeter un coup d'oeil)
To peer -> regarder (avec attention, notion de difficulté.)
To gaze -> regarder (avec insistance)
To watch -> regarder (quelque chose d'animé - TV, match)
To see -> regarder (proche de voir)
To look at -> regarder (sans connotation particulière)

De même, luire :
Gleam (briller faiblement - Difficilement ?)
Glitter (surface métallique)
Glimmer (luit faiblement)
Shine (irradie)
Glisten (surface mouillée)
Gleam (reflets chaleureux)
Etc.

On ajoute du sentiment, du connoté, dans les mots.
De plus, il existe de nombreux concepts qui n'existent pas en français. Même les plus courant !

Expensive -> Onéreux. Oui mais...
Cheap - > ??? Pas onéreux ?

Deep -> Profond. Oui mais...
Shallow -> ??? Peu profond ?

Il existe de nombreux mots dont la traduction nécessite un recours à la périphrase faute d'équivalent.


Maintenant... Pour la petite histoire.
Pour faire simple (en racourcissant), le français est resté pendant des siècles la langue de la cour anglaise. Mais avec la guerre de 100 ans, la langue de Molière (pas né...) n'était plus en odeur de sainteté, alors, les anglais ont essayé d'uniformiser les "créoles" variés qui avaient cours dans le pays.
Les paysans parlaient essentiellement une langue issue des Saxons et des Angles. Mais aussi un peu de Norois.
A l'heure actuelle, l'anglais britanique est composé en gros de 30 à 40% de Français, pareil de langues germaniques, du Norois, du latin et du divers.
C'est sous l'impulsion d'Elizabeth (après Henri VIII) que cette uniformisation de la langue a eu lieu. Les auteurs étaient très encouragés (£££) à créer cette unité linguistique. Nous devons par exemple à Marlowe l'expression Love at first sight (coup de foudre).
Tout en gardant à l'esprit que les pauvres parlait du germanique et les riches du françois, nous pouvons relever des occurrences de la vie quotidienne. Les paysans qui élevait les animaux les désignaient en germanique. Les riches qui les mangeaient en français.
Ainsi, de nos jours la langue fait la distinction entre l'animal vivant et la viande qu'on mange :
Pig -> pork
Ox(en) -> beef
Sheep -> mutton
Calf -> veal
Deer -> venison
Etc.
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Mais du coup, comment traduirait on "il continua de la regarder" ?

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Sans oublier que l'anglais tient des racines germaniques.

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