Pour contourner l'interdiction de manger de la viande en période de Carême, les catholiques ont longtemps consommé des "laurices", des fœtus de lapin retirés du ventre de la lapine. Le pape Grégoire Ier aurait autorisé leur consommation, considérant qu'ils s'agissait d'animaux aquatiques : ils baignent effectivement dans du liquide amniotique. En savoir plus

Les différents globules blancs utilisent des méthodes différentes pour neutraliser les agents infectieux. La plus originale est probablement celle des neutrophiles : ces cellules peuvent expulser leur ADN pour s'en servir comme un filet toxique qui capture l'agent infectieux. En savoir plus

En Australie, Thwaitesia argentiopunctata est surnommée l'araignée miroir, car son abdomen est couvert de plaques argentées réfléchissantes. Elle ne mesure que quelques millimètres. En savoir plus

Le luth-clavecin est uniquement connu grâce à Jean-Sébastien Bach et à son entourage. Le compositeur allemand conçut lui-même l'instrument dont il possédait deux exemplaires. Tous les instruments ont disparu au XIXe siècle mais il subsiste quelques pièces composées par Bach destinées à l'instrument. En savoir plus

Ces noms de soldats de Napoléon morts au combat ne sont pas gravés au Panthéon, mais dans la pyramide de Kheops en Egypte. Napoléon fit graver le nom de ces soldats dans la pyramide lors de sa découverte. En savoir plus

On soignait jadis la syphilis avec la malaria. La "malariathérapie", mise au point dans les années 1920 par Julius Wagner-Jauregg, reposait sur une inoculation volontaire du paludisme qui provoquait une fièvre si forte qu'elle stoppait l'activité de la bactérie responsable de la syphilis. La méthode valut d'ailleurs le prix Nobel de médecine à Julius Wagner-Jauregg en 1927. En savoir plus

La "théière de l'assassin" est une théière contenant deux compartiments, sans doute inventée en Chine, qui doit son nom à sa fonction : empoisonner un convive. Les deux compartiments sont reliés à des ouvertures discrètes, qui une fois bouchées avec un doigt, empêchent l'écoulement. En savoir plus

Au milieu du XIXe siecle, à la suite d'un naufrage, Narcisse Pelletier, un jeune moussaillon vendéen, fut abandonné dans le nord de l'Australie. Les aborigènes le soignèrent et l'adoptèrent. Il y resta 17 ans avant d'être "kidnappé" par les Anglais et ramené chez ses parents en France. En savoir plus

La baleine boréale (Balaena mysticetus) possède le record de la plus épaisse couche de graisse du monde animal : celle-ci peut atteindre 50 cm. La graisse représente quasiment la moitié de son poids (44%), soit environ 24 tonnes, et ne sert pas seulement à l'isolation thermique : elle constitue une réserve de nourriture et donne au cétacé une forme hydrodynamique. En savoir plus

Le "Cobra" ou "règle de Lesbos" est une règle flexible qui permet de reproduire facilement une courbure. Encore utilisée de nos jours, elle trouve son origine dans la Grèce antique : à l'époque, les règles étaient fabriquées avec du plomb provenant de l’île de Lesbos, réputé pour sa malléabilité. En savoir plus

Albert Stevens fut un cobaye humain, connu sous le nom de CAL-1. En 1945, sous prétexte qu'il était atteint d'un cancer incurable, des médecins américains lui injectèrent à plusieurs reprises des doses létales de plutonium, pour étudier son effet sur l'organisme et l'évolution du cancer. On s'aperçut par la suite qu'il n'avait finalement pas de cancer. En savoir plus

L'aéroport international de Savannah Hilton Head en Géorgie comporte un élément inhabituel qui ne plaira pas aux superstitieux : deux tombes en fin de piste. La loi interdit de les déplacer et elles furent incorporées à la piste lors de l'extension de l'aéroport. En savoir plus

Les "Honneurs de l'Écosse", l'équivalent écossais des "Joyaux de la Couronne britannique", furent oubliés pendant plus d'un siècle. Utilisés pour les couronnements jusqu'en 1651, ils furent remisés au Parlement, avant d'être rangés dans un coffre et emmurés au château d'Édimbourg en 1707. Ils furent redécouverts par hasard en 1818, durant des fouilles historiques. En savoir plus

L'un des premiers traités anti-tabac fut écrit en 1604 par le roi Jacques Ier. Dans son pamphlet, intitulé "Une riposte au tabac", il qualifie le tabagisme de coutume détestable et dangereuse pour les poumons, dénonçant au passage le tabagisme passif. Il se plaint également de l'odeur du tabac. En savoir plus

Si cette rampe de skateboard est installée en plein forêt, c'est parce qu'entre 1978 et 1989, l'usage et même la possession d'un skateboard étaient interdits en Norvège. Les inconditionnels pratiquaient le sport de façon clandestine. En savoir plus

La tomate a longtemps été considérée comme un fruit toxique par les aristocrates. En effet, de nombreuses personnes mouraient ou tombaient malades après en avoir consommé. C'était en fait le plomb contenu dans la vaisselle qui était en cause : le métal était relâché sous l'action de l'acidité des tomates. En savoir plus

Les mystérieuses "stations de nombres" hantent les ondes radio depuis la Première Guerre mondiale. Elles diffusent uniquement des suites de nombres, dictées (parfois avec une voix synthétique) ou codées en morse, un peu partout dans le monde sur la gamme des hautes fréquences. Personne ne sait officiellement à quoi elles servent, mais il est probable qu'il s'agisse d'un système de transmission pour les réseaux d'espionnage. En savoir plus

Le village olympique des Jeux olympiques d'hiver de 1980 à Lake Placid fut pensé comme une prison. Son financement était en effet conditionné au fait qu'il puisse ensuite être réutilisé à d'autres fins, et il fut décidé qu'il servirait ensuite de prison fédérale. Les athlètes dormirent donc dans les futures cellules. En savoir plus

Le personnage de Denis la Malice fut créé au même moment par deux auteurs ne se connaissant pas et séparés par l'Atlantique. Une version fut créée par le britannique David Law et apparut le 17 mars 1951. L'autre version fut imaginée par le cartooniste américain Hank Ketcham, et le premier épisode fut aussi diffusé en mars 1951. En savoir plus

Au Royaume-Uni, pour la cérémonie annuelle de l’Ouverture du Parlement, on entretient une tradition insolite : pendant que le souverain fait son discours devant les parlementaires, un élu de la chambre basse est "retenu en otage" à Buckingham, afin de garantir la sécurité du souverain. Il est ensuite libéré quand le souverain regagne le palais. En savoir plus