Le 6 août 2011, jour de sa mort, Roman Opalka acheva l'oeuvre de sa vie : "le fini défini par le non fini". Peintre français d'origine polonaise, Opalka décida en 1965 d'écrire sur des toiles tous les nombres en ordre croissant de 1 à l'infini sans s'arrêter jusqu'à sa mort. Il réussit à inscrire plus de 5 millions de nombres, dans le but de définir le temps qui nous échappe, un temps insaisissable, irréversible.
Il réalisa en 46 ans 231 tableaux "Détails" et le dernier nombre qu'il a écrit est 5 569 249.

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Une perte de temps scientifiquement parlant, certes.
Mais si tu réfléchis quelques minutes à ce projet, d'un point de vue artistique, c'est loin d'être une perte de temps. Au contraire, il a créé l'Art que personne n'aurait le courage d'affronter. Et cela, c'est magnifique.
Cette différence... cette originalité... font de ce projet une oeuvre.
Qu'est ce qui te fait peur? L'infini, l'inconnu, ou bien l'oubli? Ou est-ce peut être l'obscurité de cette oeuvre?
Personnellement, je trouve cela rassurant. Vois dans ce projet une sorte "d'affrontement, de lutte, contre l'infini". Perçois la beauté de cet engagement.
C'est de l'Art, Mambanoir, de l'Art. Cessez de percevoir cette oeuvre comme une perte de temps, et voyez-y comme une sorte d'engagement. Là, vous décelerez la vraie beauté.
Ou s'il n'a pas dupliquer un nombre ?
Suite arithmétique ?
Et pour la somme on a la fameuse formule
S n=nombre de termes /2 (premier terme +dernier terme)
Sa femme doit être contente
Ou il est arrivé au bout de la toile
51249 est en double